Vous vous souvenez de William Riley, qui voulait poursuivre la fabrication de la MG SV? Il n’a plus le droit d’utiliser le badge « MG Sports & Racing », alors il a exhumé le nom d’Autovia. On le voit à gauche posant avec son bébé, son chien et ses employés. Autovia était une division de Riley qui existait à la fin des années 30.
Si vous vous ennuyez, invitez William Riley, car il vous fera rire! Le discours est extrêmement lénifiant.
Ces derniers temps, Riley était en tournée dans les tribunaux et les juges n’apprécient visiblement pas son humour. Il a perdu tout crédit.
Au mieux, c’est un doux rêveur, déconnecté des réalités (y compris des obligations légales.) Un amateur persuadé qu’avec une poignée de SV (récupérés lors de la faillite du constructeur), quelques pièces fabriquées par d’obscurs sous-traitants Italiens et quelques ouvriers, il peut construire des voitures.
Au pire, c’est un vulgaire escroc. Il agite ses SV semi-finies pour amadouer investisseurs et acheteurs. C’est quelqu’un qu’on voit venir à des kilomètres, comme celui qui essaye de se faire passer pour votre banque et vous envoie un mail truffé de fautes d’orthographes.
Quoi qu’il en soit, Riley a été condamné pour ne pas avoir payé ses employés et pour avoir vendu plusieurs fois la même voiture. En plus, il a laissé une ardoise à la Royal Bank of Scotland, qui a saisi son modeste atelier.
Riley est néanmoins persuadé qu’il va rebondir, car la RBS lui devrait de la TVA. Il table sur une production mensuelle de 10 exemplaires.
En attendant, il est difficile de voir un avenir pour MG Sports& Racing/Autovia…
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