Le gouvernement travaille sur un dispositif de soutien aux gros rouleurs
Le gouvernement « travaille à un dispositif plus fin pour accompagner tous ceux qu’on appelle les gros rouleurs, tous ceux qui ont besoin de carburant pour travailler et qui ont une consommation obligée », a déclaré Mme Pannier-Runacher sur BFMTV mardi.
« C’est encore à l’étude, donc je ne vais pas vous donner aujourd’hui des dispositifs, mais nous y travaillons », a-t-elle ajouté.
Un dispositif susceptible de s’étendre après la réduction de 18 centimes
Selon la ministre, un tel dispositif « pourra s’étendre » après l’extinction programmée le 31 juillet des réductions de prix de 18 centimes – concédées depuis le 1er avril aux particuliers – et de 15 centimes – destinées quant à elles aux entreprises.
Des mesures qui ont pour objectif de contrer la flambée des prix des carburants à la pompe suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février dernier et le conflit actuel qui s’en suit.
Le prix du super en hausse, le gazole en légère baisse
En moyenne, en fin de semaine dernière, le prix du super SP95-E10 s’élevait sur le territoire métropolitain à 1,9386 euros le litre à la pompe, soit une hausse de 8,8 centimes d’euros par rapport à la semaine précédente, selon les statistiques du ministère. Le prix du gazole était lui en recul de 2,6 centimes le litre à 1,852 euro.
Task force pour amortir le choc d’une sanction éventuelle
« On a une task force au ministère de la Transition énergétique qui matin, midi et soir va chercher des fournisseurs alternatifs de carburant et de diesel précisément pour amortir le choc d’une sanction (contre la Russie, NDLR) éventuelle sur le carburant », a aussi rappelé la ministre.
Notre avis, par leblogauto.com
Alors que la période des congés approche, propice à de nombreux déplacements, le prix des carburants va devenir un sujet de tension de plus en plus important.
formidable! une transition énergétique/écologique ? quelle transition ?
Pour l’instant, à 40-45k€ la transition, il est logique qu’elle ne soit accessible qu’à une petite élite. Pour les classes moyennes et populaires hors des grandes villes qui ne peuvent se passer de leur vehicule pour alker travailler (ce qui est mon cas), le problème reste entier.
Cool, plus on pollue, plus on est aidé!!! Et déménager, ou changer de taf, covpiturer, ou prendre le train: impensable biensûre….
Avec les frais d’un déménagement et d’une mutation immobilière, on paie combien d’années de carburant? Plus ou moins que le nombre qui sépare deux déménagements de la boite ou changement de poste/job?
Pensez à ceci et vous comprendrez l’impensable!
Pour le train, surtout de banlieue (au long cours il n’est pas rentable si on est plus d’un en voiture), l’économie réalisée doit aussi se mesurer en incluant le prix du divorce après quelques années à s’y énerver des merdes quasi quotidiennes, ce qui fatalement touche l’entourage.
Reste covoiturer, rassurez vous cela se fait de plus en plus mais il faut être plusieurs à avoir des horaires cohérents et surtout s’y tenir, sinon cela ne dure pas longtemps!
@LBA
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Non, par chez moi, une Zoé, c’est tout sauf du luxe: une Spring ne vous permet pas d’aller en moyenne montagne ni de prendre l’autoroute, autant dire que ça vous restreint énormément en terme d’emplois. En fait vous voyez les choses comme… un citadin de grande ville (que vous êtes 😉 ). La Spring, c’est conçu pour rester en zone urbaine et périurbaine. C’est très bien pour les grandes aires urbaines, mais c’est totalement insuffisant dans les dépaertements ruraux comme le mien. Enfin, si la Spring fait probablement une très bonne seconde voiture urbaine, comme voiture principale la polyvalence est évidemment totalement à la ramasse par rapport à une Clio 2 ou à une 206. L’offre s’adresserait donc essentiellement à des ménages avec 2 voitures…
La spring urbaine ? 200 km ! Quelle ville en France fait 100 km de diamètre ? Allons. La spring c’est une campagnarde au contraire. Là où l’on fait des bornes pour aller au taffe…40, 50, 60 km…ces foyers ont dejà souve’t 2 voitures comme une majorité de Fr (cf Insee). Le mythe du Ve urbain a fait et fait encore du tort au ve. Non le ve ce n’est pas urbain (ca peut) mais c’est largement plus adapté à la campagne. Nb j’ai fait le Turini en Leaf 1….ce que l’on surconsomme en montée on le récupère à la descente 😉
mon avis (tjs décalé) on va tantôt avoir une offre magasin articles de sport pour des chaussures de marche . les gros marcheurs auront un bon de réduction « meindl » .De ce que j’ai connu de mes proches jadis, du temps où on parlait temps passé sur la route pour croiser la France, des commerciaux se tapaient vraiment des gros kilométrages en peu de temps. La DS 21 était remplacée , 2 , 3 ans. Le super ne touchait pas encore le Nouveau franc complet , on parlait centimes – Aujourd’hui on est carrément devenu fou . Les NGL prennent instructions à Davos. Bruxelles fait. C’est tant mieux pour ceux qui auront les chèques voyages. Aux autres on promet la disette. On fait regarder à l’Est pour cacher ce qui s’en vient de l’Ouest. Comme rien ne se passe comme prévu, espoir est lumière. L’énergie si chère , son prix est pour dissuader d’en user. Le pétrole avait ça de bien qu’on pouvait le stocker. Pour l’électricité , nuance , alors on affiche haut et fort et ça ne va pas cesser
un très bon article
https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/quelle-place-pour-la-voiture-electrique-dans-nos-campagnes-en-auvergne-rhone-alpes-2263936.html
« La voiture électrique est assez compatible avec les usages dans les territoires ruraux. Au final, on fait peut-être un peu plus de kilomètres mais pas forcément des très grandes distances. L’avantage que présentent les territoires non urbains est la proportion plus importante des maisons individuelles donc il est plus facile d’avoir des dispositifs de recharge à domicile. Il y a peut-être moins de densité d’infrastructures de recharges publiques mais pour autant les besoins sont moins importants, si ce n’est pour l’itinérance. Dans les territoires urbains le sujet est presque plus celui de la place de la voiture dans sa globalité, quelle que soit la technologie ».
» On a d’ores et déjà installé des bornes sur l’agglomération du Pays d’Issoire et sur la commune de Volvic. Il nous reste à peu près 80 bornes à poser sur le département. Tout cela sera validé lors de l’assemblée générale du 16 octobre. Ces 80 bornes seront déployées fin 2021 début 2022 : on délibère, on passe les commandes et on livre ensuite ». Malgré tout, il reste quelques zones moins développées : « Il y a forcément des points noirs car on est en phase de premier déploiement. Quand on aura fait ce premier déploiement, on pourra dire qu’il y a beaucoup moins de points noirs. Le département du Puy-de-Dôme était un peu en retard. On espère pouvoir discuter ensuite avec les départements limitrophes, la métropole et les **opérateurs privés pour qu’il n’y ait pas des bornes à 500 mètres les unes des autres ». »
et malgré le retard du département en bornes de recharge, 10 % du parc automobile du Puy-de-Dôme est électrique!!!! (ps: vs 1% du parc français)
Bref, le gros problème de ces zones rurales, c’est le salaire. Le surcout de la voiture électrique est difficile à surmonter lorsqu’on est rural. Il sait très bien que sur 15 ans, il sera gagnant avec la voiture électrique, mais il ne peut pas faire cet effort de rallonge budgétaire sur le moment pour l’achat d’une VE.
L’aide aux VE, aux ménages moins bien lotis, ça pourrait être un PTZ sur la différence d’achat, dont les mensualités sont en attente de fin du crédit principal. Avec un cout d’utilisation moindre, l’automobiliste pourra augmenter ses mensualités, rembourser plus rapidement son prêt bancaire, etc…
qu’il est modeste ce SGL
parce que j’aurais plutôt dit que tu as des propos proche des siens (JMJ = Jean Marc Jancovici)