Une grande berline au design atypique
Affichant un fort air de famille avec la Lyriq , Cadillac a présenté la Celestiq Concept , une imposante berline électrique de luxe que la marque General Motors ambitionne de lancer en série d’ici 2024 ou 2025. La Celestiq est basée sur la plateforme Ultium, comme toutes les nouvelles électriques de GM, mais sans dévoiler plus de détails techniques : la seule information connue concerne la présence du système d’aide à la conduite nouvelle génération Ultra Cruise, basé sur le Snapdragon de Qualcomm.
Le design a une tâche ici : raviver le mythe Cadillac. Le concept américain est avant tout un manifeste de style, qui va plus loin dans l’expérimentation des éléments stylistiques de la marque. Le motif de base est celui d’une quatre places futuristes à deux volumes, qui, en particulier dans la zone arrière, offre une coupe très innovante, utilisant deux paires de LED en boomerang qui agissent comme des groupes optiques et en même temps comme de véritables éléments de style sur le côté. La partie arrière est très plongeante mais, vu la longueur de l’engin, on pourrait presque y voir un croisement entre le coupé 4 places et le break de chasse. Mais déjà, Cadillac évite la berline surélevée !
Les inspirations de Celestiq viennent de loin : les designers sont remontés dans le temps jusqu’aux V16 d’avant-guerre et ont étudié l’Eldorado Brougham de 1957 pour s’inspirer des origines du mythe de la marque et la retravailler totalement pour le XXIe siècle. On retrouve ainsi quelques détails identitaires, comme la présence de la « Flying Goddess », autrefois utilisée sur les radiateurs dans l’ornement près du passage de roue avant. On appréciera aussi le contraste intérieur entre l’habillage numérique high-tech et la couleur de sellerie et la forme du volant qui font très « vintage ».
De la high-tech dans un écrin inspiré par le mythe Cadillac
Avec une carrosserie aussi disruptive, même les intérieurs devaient étonner. Pour réussir l’objectif, Cadillac a prévu de nombreux écrans LED internes, parmi lesquels se démarque la gigantesque dalle de 55″ qui traverse tout le tableau de bord, comme l’Hyperscreen MBUX de Mercedes. Le toit adopte également la technologie Smart Glass Roof, qui crée quatre zones distinctes qui peuvent être masquées par les passagers respectifs : chacun d’eux peut compter sur une sorte de « rideau virtuel », qui vous permet de profiter de différents contenus vidéo, non visibles pour occupants de l’habitacle. Ce sera standard, mais uniquement sur commande. Le passager avant pourra regarder des vidéos ou d’autres contenus sans que le conducteur puisse voir quoi que ce soit en raison de son angle. Les autres écrans se retrouvent sur les consoles avant et arrière de même qu’au dos de chaque siège avant.
Des ambitions élevées
La production de la berline dérivée du Celestiq se fera dans le Michigan,au sein de l’historique GM Global Technical Center, conçu par Eero Saarinen et inauguré en 1956 : General Motors a investi 81 millions de dollars dans la structure pour pouvoir créer la zone d’assemblage où les ouvriers adopteront une « approche presque artisanale avec des niveaux de qualité absolus ». Un choix qui souligne l’exclusivité de la voiture, qui selon les informations recueillies par les médias américains sera construite en un nombre limité d’unités par an, avec des prix avoisinant les 300 000 $, agrémentés de programmes de personnalisation dédiés. De quoi défier Rolls-Royce et Bentley ?
Si le VE nous rapportent Cadillac et Lincoln en Europe, je suis pour.
OH wait! 300.000€ pour celle ci ? C’est ambitieux.
Elle n’est pas sans me rappeler la Safrane break proposé par Heuliez
Cadillac et ses concepts de berlines… Je me souviens encore de l’éxubérance du concept Sixteen et des cadillac de série qui ont suivi avec leurs calandres démonstratives… Un peu comme Jaguar la marque semble être rentrée dans le rang