C.E.R Nürburgring: De la tension, à la fête!!!

Aussi, on lisait dans le regard de Dick Pierson qui prit le départ de la course du Nürburgring au volant de la Dodge Charger, une certaine tension. Sanglé dans la voiture qui n’a pas encore quitté le paddock pour rejoindre la piste, l’Américain est en discussion par radio avec Christophe Schwartz, qui prendra le relais à la mi-course. Ce qu’ils se disent à ce moment là, on ne le sait pas exactement, mais sans doute parlaient-ils des derniers réglages qu’ils ont validé depuis la qualification, entre autres.

Départ donné, Christophe ne lâche pas la radio, et c’est très conscensieusement qu’il prend connaissance des chronos, et de la forme de Dick derrière le volant. A l’approche du changement de pilotes, devant le stand, il guette comme le reste de l’équipe, l’entrée de la pitlane où l’on attend la Charger qui devrait débouler d’un instant à l’autre. Une fois l’auto arrêtée, la précipitation n’est pas de mise, la voiture doit rester d’après le réglement, une minute sur son emplacement avant de repartir. A ce moment clé de la course, on peut observer les deux visages des pilotes: l’un éprouvé par son relais, et l’autre en pleine concentration prêt à en découdre, le contraste est saisissant.

Puis tel un enragé, Christophe Schwartz désormais au volant quitte les stands en faisant gronder furieusement le V8 de la Charger. Cette rage qu’il exprime en faisant cirer ses GoodYear devant le stand Perspective, on la retrouvera lors de ses deux pitstop successifs dus à des crevaisons et une roue que les mécaniciens n’ont pu fixer comme il faut, à cause d’une mésentente.

Mais une fois la course terminée, toute la tension redescend et malgré un résultat global qui aurait pu être meilleur, tout le monde est content. Tout le monde est content, car malgré ces problèmes de pneumatiques, le team vient de passer un moment fort, qui s’appelle la course. Les deux pilotes sont heureux, et l’équipe se réjouit que tout se soit bien passé dans les bons, comme les moins bons moments de ces dernières 60 minutes. Après la préparation de la course, et son déroulement, place désormais à la fête! Dans team Olympia Charger, il y a Olympia, une marque de bière… Aussi, les canettes explosent les unes après les autres, c’est la moindre des choses, et l’euphorie gagne tous les membres de l’équipe et l’entourage. Et ce n’était que le début…

Rendez-vous pris dans un restaurant à deux pas du Nürburgring, l’escouade se retrouve pour partager un repas un peu plus arrosé que lors des deux jours précédents. Dick Pierson, l’Américain de la bande, sort en fin de repas un bon cigare. Et pendant plusieurs heures encore, chacun racontera ses innombrables anecdotes de course, ou de vie, dans une ambiance légère et plus que détendue. Après un dernier passage au Pistenklause, l’un des établissements préférés des pilotes et des équipes de passage au Nürburgring, tout le monde se quitte heureux d’avoir passé un bon week-end.

Et c’est toute l’histoire de ce championnat classique, comme bien d’autres. Quoiqu’il se passe pendant les 2 jours de compétition, que le résultat final soit bon ou pas pour l’une ou autre formation, on n’est jamais déçu et la fin du week-end sera toujours fêtée comme il se doit…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *