BYD lance la commercialisation de la Seal au Japon, concurrente directe de Tesla
Le constructeur chinois de véhicules à énergie nouvelle (NEV) BYD vient de lancer aujourd’hui la Seal EV au Japon, offrant deux variantes : une version à moteur unique à propulsion arrière et une version à deux moteurs à traction intégrale, toutes deux équipées d’une batterie de 82,56 kilowattheures. Elles commencent respectivement à 5,28 millions de yens (33 140 dollars / 30 890 euros) et 6,05 millions de yens.
La version à propulsion arrière a une autonomie de 640 km (398 miles), tandis que la version à traction intégrale à 6,05 millions de yens peut parcourir 575 km avec une seule charge.
À titre de comparaison, la Tesla Model 3 propose trois variantes au Japon, dont une version à propulsion arrière et deux variantes à traction intégrale, avec des prix de départ respectifs de 5,313 millions de yens (31 058 euros), 6,219 millions de yens (36 354 euros) et 7,259 millions de yens.
La Seal EV commence ainsi à peu près au même prix que la Tesla Model 3 au Japon, ce qui en fait le modèle le plus cher de BYD dans le pays.
Une source de préoccupation pour les constructeurs japonais
L’expansion de BYD au Japon pourrait devenir une source de préoccupation pour les constructeurs automobiles nippons, qui peinent en Chine face à BYD et à d’autres marques chinoises de véhicules électriques.
Le constructeur automobile n’a déployé que des voitures 100 % électriques sur le marché japonais, sans proposer des véhicules avec d’autres technologies de motorisation telles que les hybrides rechargeables, dont il est un acteur majeur en Chine.
Baisse des ventes au Japon
BYD a lancé les modèles Atto 3 et Dolphin EV au Japon l’année dernière, vendant environ 2 500 unités depuis l’ouverture de son premier concessionnaire japonais à Yokohama en février 2023. Il a déclaré qu’il prévoyait d’ajouter au moins un nouveau modèle à sa gamme au Japon chaque année.
Les ventes de BYD au Japon ont toutefois perdu de l’élan entre avril et juin par rapport à l’année dernière, a déclaré Atsuki Tofukuji, président de BYD Auto Japan, lors d’un show de lancement du modèle Seal.
Une forte réduction des subventions gouvernementales japonaises pour les véhicules électriques, pour lesquelles les modèles de l’entreprise sont éligibles pour l’exercice qui a commencé en avril, a freiné les ventes, a-t-il déclaré aux journalistes.
Notre avis, par leblogauto.com
Après avoir négligé pendant longtemps leurs offres de véhicules 100 % électriques pour se concentrer sur le développement de modèles hybrides, les grands constructeurs japonais doivent désormais faire face à la montée en puissance de BYD d’abord en Chine, puis en Europe et aux Etats-Unis et maintenant sur leur propre territoire.
Sources : BYD, Reuters, CNEV
Nous sommes d’accord pour continuer à dire que le Japon fait partie des pays un peu allergiques à la VE !?
Ça serait intéressant de connaître des chiffres d’ailleurs pour comparer.
Allergique aux marques étrangères également. BYD a beaucoup investi dans les marchés extérieurs mais pour quel résultat ?
Il faut arrêter de dire que les japonais ne connaissent rien à l’électrique et NISSAN est là pour prouver le contraire… car ils ont été les premiers avec la Leaf et en France la ZOE …CECI AVANT LES CHINOIS …
Le problème est dans la stratégie industrielle …qui est PROPRE AU JAPON, et eux seuls DECIDENT !!
Le reste c’est du baratin …
Ce n’est pas le problème @Martin Dupont, même si les Japonais ne sont pas nuls pour faire des VE… Ils ne sont pas motivés d’en faire et d’acheter.
La Leaf est justement une belle démonstration… c’était jadis la « Golf » des VE, produite sur 3 continents… Nissan était un Leader… et maintenant ???
Les Chinois maîtrisent toute la supply chain de la VE … à côté, les Japonais sont des nains… Mais ils le veulent bien.