Bugatti Chiron Sky View : clin d’œil à l’histoire

Pour la technique, le double toit vitré est composé de deux inserts de 65 cm de long par 44 de large. En verre feuilleté, avec 4 couches intercalaires. Ainsi, les inserts sont isolants phoniquement, réfléchissant pour les infrarouges, filtrant pour les UVA et UVB et même teintés.

Bugatti précise même que la rigidité et la sécurité, « notamment en cas de choc » sont préservées. Ouf ! En prime, le vrai luxe étant l’espace selon certaines publicités, on gagne 2,7 cm de hauteur sous plafond. Pas de quoi mettre un haut de forme, mais les grands gabarits apprécieront.

[t20baic id=cayenne2018 before=https://www.leblogauto.com/wp-content/uploads/2018/07/Chiron_1.jpg after=https://www.leblogauto.com/wp-content/uploads/2018/07/Chiron_2.png ]

Clin d’œil aux plus belles

Passons au style. La Chiron n’évolue pas de ce point de vue-là, l’arrête centrale est toujours présente par exemple. Mais l’ajout des deux fenestrons lorgne inévitablement vers les plus belles productions de Molsheim comme la Bugatti 57SC Atlantic, ou celles des concurrents d’entant comme la Delahaye Type 135 « Competition Court Teardrop Coupe by Figoni et Falaschi ».

En tout cas, pour admirer cette Bugatti Chiron avec option Sky View, il faudra aller à Pebble Beach lors de la « Monterey Car Week » qui aura lieu fin août 2018.

Illustration : Bugatti

(20 commentaires)

    1. Ha non 🙂 pas selon moi. 😛
      La Bugatti Type 41, ici le châssis 41.100 (le prototype, dans sa deuxième version) ici dans sa déclinaison coupé du patron (et non coupé napoléon comme trop souvent écrit) possède des fenêtres rectangulaires sans arrête.

      Ici, certes on est sur le toit et non en lunette arrière, mais on a deux rectangles ovalisés séparés par une arrête, comme dans l’Atlantic (57S ou 57SC d’ailleurs) :
      http://img.over-blog.com/600×399/2/27/21/01/image_a113/bugatti_type_57_sc_atlantic_coupe_1938_103-copie-1.jpg

      ou bien la Delahaye https://c1.staticflickr.com/8/7651/16818673517_231bf12468_b.jpg

      1. Oui, mais cette arrête et lle double vitrage arrière existent sur le véhicule normal.
        Je ne nie pas le lien avec l’Atlantique qui est une quasi-constante chez les nouvelles Bugatti, même durant la période « italienne » des années 90.
        Mais là on parle du toit et c’est bien la royale qui avait un double vitrage séparé sur le toit, pas l’atlantique ou la Delahaye.

      1. Marrant de parler du Heinkel 177 et de la Bugatti Chiron … deux « machines » dont leur GMP est né de l’accouplement de deux moteurs, 2 x 12 cylindres par fuseau moteur pour le He-177 et 2 x 8 cylindres pour la Bugatti Chiron.
        Cela n’a pas vraiment marché pour le Heinkel 177, qui prenait feu souvent tout comme son homologue britannique l’Avro Manchester avec sa paire de moteurs accouplés.

  1. Bugatti comme bien d’autre constructeur de l’époque (avant-guerre) faisait beaucoup de référence à l’aviation qui n’était pas aussi éloigné techniquement que ça par rapport à aujourd’hui.
    BMW « n’était » qu’un motoriste pour l’aviation, Renault fournissait Caudron, la maison mère de Mercedes … Daimler était déjà un grand motoriste, Maybach qui propulsait les Zeppelin était indépendant, Roll Royce était déjà une référence dans les moteurs d’avion.
    Junkers Jumo, Gnome et Rhône, Allison, Packard, etc. ont disparue… du moins leurs noms, ils sont dans le portefeuille dans les grands groupes.

      1. Ah ok pour Junkers… je ne savais pas… j’aurai dit qu’ils ont été absorbés par Airbus.
        De mémoire… et sans tricher sur wiki, Gnome et Rhône sont dans Safran (SNECMA) , Allison est dans Roll Royce (moteur d’avion), Packard dans la GM (avant d’être constructeur de moteur d’avion, son cœur de métier reste la voiture)

  2. Rien pour obscurcir le verre pour éviter les éblouissements ? En 2004 Ferrari utilisait déjà un verre électrochromatique. Pas un mot à ce sujet ici. Dommage

  3. Junkers a cessé toute activité aéronautique après 1945. Mais comme indiqué la marque existe toujours en tant que chauffagiste en Allemagne et en Autriche.

  4. Les incendies de DB610 sont limite une légende, il y a eut des cas de surchauffe sur les Premiers modèles, mais au final pratiquement jamais d´incendies réels. 😉

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *