L’hypercar de l’extrême, lancée en 2016, achève sa production pour l’Europe, alors que tous les modèles étaient déjà vendus. C’est aussi la fin d’une ère, puisque la remplaçante de la Chiron ne reprendra pas le délirant moteur W16 quadri-turbo de 1500 chevaux, mais une disposera d’une motorisation hybride plus moderne, en profitant de la synérgie avec Rimac Automobili, qui est propriétaire de la marque alsacienne depuis l’an passé.
Ces trois Chiron et Chiron Sport spéciales sont baptisés « l’ébé » en honneur à L’Ebé Maria Theresa Bugatti, la fille aînée d’Ettore Bugatti. Celle qui portait dans son nom les initiales de son père, fut un témoin privilégiée de l’ascension de la marque, et publiera notamment un livre riche en anecdotes et en détails sur la saga du paternel, « the story of Bugatti ». L’ébé fut aussi une grande amatrice d’Art Déco, ce qui a inspiré les designers pour la finition des trois Chiron uniques que nous présentons aujourd’hui.
Réalisés à la main, ces trois hypercars sont parées de détails dorés façon Art déco. Dans un carbone bleu foncé qui fait écho à la Type 57G Tank victorieuse au ans en 1937, la Chiron est mise en valeur ici par de nombreux inserts dorés sur les contours de la calandre, les lignes allant de la grille à l’aileron en passant sur le toit ou les ailes, les badges, les jantes ou encore le diffuseur arrière et même certains éléments du moteur W16. Une signature « L’Ébé » en italique est discrètement placée sous l’aileron rétractable, ainis que sur les seuils de porte et appuie-têtes.
A bord, l’ambiance réitère ces nuances avec du carbone bleu et du cuir bleu foncé côtoient du cuir clair beige, l’ensemble se trouvant inversé du côté passager. Sur l’habillage de la porte conducteur, le cuir beige est orné d’un motif inédit présentant cinq voitures iconiques de la marque : des premières voitures ayant participé aux Grand Prix jusqu’à la Chiron, en passant par l’EB110 et la Veyron. La même broderie est placée sur la porte passager, les couleurs étant inversées.