Chez Mazda, c’était le grand spectacle pour la présentation en première mondiale de la MX-5 à toit rétractable. Outre un discours du type « Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes », Mazda nous a gratifié d’une simulation pluviale pour prouver l’étanchéité de son nouveau toit qui n’avait rien à envier aux américains. Pour la Mazda MX-5, c’est un tournant en terme de philosophie.
Le roadster a souvent été comparé à la Lotus Elan et ses géniteurs
n’ont jamais caché s’être inspiré de la MG-B lors de la conception de
la premiere génération il y a bientot vingt ans. Avec l’adoption du
nouveau toit, Mazda n’est plus innovateur, mais suiveur de tendance.
Tant que la MX-5 n’adopte pas un moteur diesel, il n’y a aucune raison
de s’inquiéter dans cette nouvelle attitude conformiste. On serait même tenté d’affirmer que Mazda aurait du y penser plus tot. Le nouvel apparat ne dénature pas le dessin originel réussi et sa conception a été bien pensée.
Là ou Mercedes avec son SLK offre un toit en deux parties, Mazada a choisi de développer un toit en trois parties qui sont plus petites. Cette solution permet a Mazda de loger le toit, non pas dans le coffre, mais derrière les sièges. Outre la sauvegarde du volume du coffre, l’opération d’ouverture/fermeture ne prend que douze secondes. C’est aussi l’opportunité pour Mazda d’économiser quelques sous – sans nous en faire profiter au passage – car le toit rétractable s’intègre dans le même emplacement que la capote en toile. Une fois le toit en place, la Mazda MX-5 voit sa hauteur augmenter de dix millimètres par rapport à la version traditionnelle. Le toit rétractable et son mécanisme ajoute 37 kilogrammes sur le poids initial du roadster et 1 500 Euro au bon de commande! Le toit rétractable apparait soudainement moins emballant.