Brésil : un trafic de pick-up volés à l’échelle nationale

Tout commence lorsqu’un fermier se fait voler son pick-up. Il enquête lui-même et en retrouve la trace à Canguçu, dans le Rio Grande do Sul. Là, il prévient la police. Ils interviennent et découvrent que les voleurs s’apprêtaient à y apposer un nouveau numéro de châssis. En effet, ils avaient accès aux bases de données de l’armée brésiliennes. Une fois maquillé, le véhicule pouvait être revendu avec un certificat de non-gage.

La police déclenche alors l’opération « blason », qui entraine 87 mises en examens, 26 véhicules saisies et 41 véhicules identifiés. Soit un butin estimé à 11 millions de reals (3,1 millions d’euros.) Pour autant, ce n’est que la partie émergée de l’iceberg, car le gang opère depuis 2005. Un vendeur de voitures d’occasions de Pelotas, qui avait commandé 25 véhicules au malfrat et des employés de Denatran (l’organisme brésilien en charge des C.G.) font parti des interpellations.

Peu après, un habitant de Recife décide de déménager à Astorga. Lorsqu’il veut changer d’immatriculation, on lui répond que son véhicule est déjà immatriculé à Astorga ! La police découvrit un second réseau. Les malfrats s’y spécialise dans le vol de L200 et de Hilux neufs, durant leur transport vers la concession. La Denatran leur fournit ensuite des numéros de châssis, issus des usines Mitsubishi de Catalão et Toyota de São Bernardo do Campo. Généralement, il s’agit de véhicules destinés à l’export en Afrique ou en Argentine. Néanmoins, il y a des ratés dans le réseau, d’où des cas de « clonages ».

Au total 1 785 véhicules écoulés dans 11 états seraient concernés. Les autorités mettent en garde les personnes qui seraient sur le point d’acheter un Mitsu ou un Toy d’occasion.

Crédit photo : Mitsubishi

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Noticias Automotivas

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