Pour ses 30ans, Brabus repousse encore les limites des modèles Mercedes avec cette dernière réalisation, présentée non pas dans le traditionnel noir Brabus, mais dans une livrée grise.
On remarque de suite que les spoilers avant et arrière ont été spécialement conçus pour ce modèle. Composés de carbone, ils alimentent en air frais les poumons de cette supercar et affinent l’aérodynamisme pour plus de stabilité une fois le régulateur de vitesse bloqué à 300km/h. Le capot avant en aluminium, le diffuseur arrière comme la lame en carbone qui court sur la male arrière sont aussi des pièces spécifiques. Les ailes ont été élargies, augmentant de 6cms la largeur de la Classe C, pour loger notamment les Yokohama montés en 19″ à l’avant et à l’arrière. A noter, le détail qui tue: les lumières placées sous les extensions qui s’allument quand on ouvre les portes…
Au niveau des freins, rien que du très classique pour une Brabus, c’est-à-dire 12 pistons à l’avant (380x37mm) et 6 pistons à l’arrière (360x28mm). La suspension signée Brabus propose jusqu’à 10 réglages et une barre anti-rapprochement est aussi présente à l’avant. Car avec 720ch et 1320 Nm de couple (limité à 1100Nm en fait), le BRABUS SV12 S Biturbo déjà présent dans la Rocket (sur base de CLS) ne ménage pas la « petite classe C ». Optimisé à l’extrême, il est gavé par 2 turbos dont le sifflement se fera presque discret face aux 4 sorties d’échappement à hautes performances (sonores?) spécialement développées pour cette voiture.
Le 0 à 100km/h en 3.9s, les 200km/h en 10.5s et une vitesse de pointe annoncée à plus de 360km/h: autant dire que si vous la croisez, vous n’aurez peut-être même pas le temps de l’identifier! A l’intérieur cependant, le voyage supersonique se passera dans les meilleurs conditions avec un habitacle où se mêlent les meilleures pièces de cuirs agrémentées ici et là d’inserts en carbone ou en aluminium.
Le tout vous sera livré pour 348,000 tout rond, les commandes pourront être prises à Francfort.