Quelques jours auparavant, Sébastien Bourdais avait participé à une sessions de tests de l’Aeroscreen, la nouvelle protection cockpit qui entrera en vigueur l’année prochaine sur les Dallara DW12. Il s’agissait en fait de ses derniers tours de piste avec l’écurie Dale Coyne, un des petits poucets du plateau Indycar.
Le nerf de la guerre
L’écurie américaine, que le français a rejoint en 2017, a bien précisé que cette rupture de contrat n’était pas liée à de mauvais résultats du pilote français. Bourdais a, au contraire, porté à bout de bras cette petite structure avec deux succès à la clé, même si la saison 2019 a été compliquée. La raison est purement budgétaire, la situation s’étant compliquée pour le team qui a récemment échoué pour trouver un accord de sponsoring. En somme, Dale Coyne a besoin de pilotes payants pour poursuivre son activité, et ce n’est pas le cas de Bourdais.
« Je tiens à remercier Sébastien d’avoir eu confiance en nous lors de son retour de son aventure en Formule 1 en 2011, ainsi que pour son engagement envers l’équipe ces trois dernières années », a déclaré le propriétaire de l’équipe, Dale Coyne. « Ce n’est pas une décision que nous prenons à la légère, mais en raison du paysage en constante évolution de la course automobile en IndyCar, nous n’avons d’autre choix que de faire un changement pour 2020. Nous souhaitons à Sébastien tout le succès possible dans ses projets de course future. »
Après sa première carrière américaine victorieuse en Champcar (4 titres entre 2004 et 2007), Sébastien Bourdais était passé en F1 chez Toro Rosso, mais son expérience s’était avérée frustrante. Revenu en Indycar à partir de 2011, le sarthois avait rajouté depuis 6 succès à son palmarès.
Back to IMSA
Mais une bonne nouvelle en chasse une mauvaise, puisque Sébastien Bourdais va faire son retour en Prototype, en faisant équipe avec Joao Barbosa et Loïc Duval (en renfort sur les courses longues) au sein de l’équipe JDC-Miller. Dirigée par Christian Fittipaldi, la structure engagera sur l’ensemble du championnat IMSA 2020 une Cadillac Dpi-V.R.
« Après les semaines difficiles que j’ai traversées, je suis ravi de me voir offrir l’opportunité de renouer avec les sport-prototypes, renchérit le Sarthois. Je tiens à remercier Christian et toutes les personnes ayant rendu cela possible. J’ai déjà hâte de prendre le volant de la Cadillac DPi-V.R. »
Bourdais connait bien Barbosa et Fittipaldi puisqu’ils avaient gagné ensemble les 24 heures de Daytona 2014 avec l’écurie Action Express Racing, dont le staff pourrait à terme rejoindre JDC-Miller. Depuis 2016, Bourdais a roulé en IMSA avec le Chip Ganassi Racing sur la Ford GT.
Source : Indycar, comptes officiels
Un de nos meilleurs pilotes de courses au palmarès bien fourni que peu de monde connaît hélas
Une bonne préparation pour venir au 24h du Mans en 2020 et peut-être revenir en 2021 ou 2022 dans le WEC.
Bon courage à un de nos plus sympathiques pilotes, complet, courageux qui n’a pas la langue de bois et qui a su s’expatrier avec succès aux Etats-Unis.
Peugeot devrait penser à lui pour son retour
Bourdais chez Peugeot en 2022 😀
seb,je ne te voulait pas sans volant,en 2020,bon courage?