Après un X5 F15 lancé en 2014 et qui était surtout une version fortement remaniée et modernisée du E70, voici le tout nouveau X5, connu chez BMW en tant que G05, et qui partage sa plateforme CLAR avec la dernière Série 5. Et sur cette base, c’est en largeur qu’il pousse le plus : 66 mm de plus pour passer au dessus des 2 mètres, à 2004 mm. Un engin qui sera donc plus à son aise aux Etats-Unis qu’en Europe. Il gagne aussi 36 mm de long (4922), 42 sur son empattement (2975) et 19 en hauteur (1745). Et son style ne fait rien pour masquer des dimensions imposantes. En 20 ans, le X5 a pris 25 cm de long et 13 de large…
Nouvelle signature
Montré pour le moment uniquement en version M-Sport, le nouveau BMW X5 présente en fait une évolution de style plus importante qu’il n’y parait au premier abord. Car s’il arbore un regard plus froncé et abandonne les phares joignant la calandre, qui se fait plus imposante, il inaugure surtout la nouvelle grille, avec les « haricots » moins arrondis, et surtout qui se touchent avec une barre chromée centrale plus épaisse. Les phares reçoivent une double signature lumineuse qui continue à délaisser la forme circulaire historique, et l’insert bleu dénotera la présence de phares laser. Sur les flancs, le pli Hoffmeister reste présent, mais plus discret. Et à l’arrière on pourrait presque parler de révolution avec le nouveau dessin des optiques, qui en cherchant à s’inspirer de ceux de la i8 confirment (le X2 avait amorcé le mouvement) la disparition du décrochement supérieur né sur la Série 7 E32…
A l’intérieur aussi, un rapide regard nous laissera voir une planche de bord qui ressemble à celle des autres BMW. Mais si de nombreux composants sont connus, il y a des évolutions majeures. En particulier dans l’intégration de l’écran central, qui se voit ici directement rattaché à la zone des instruments. Adieu définitif aux deux compteurs circulaires, qui étaient encore il y a peu « simulés » par un jonc chromé apposé sur l’écran… Les aérateurs composent une zone dédiée avec les commandes de climatisation / chauffage intégrées.
Tout électrique, sauf le moteur…
Vu son segment, et ses tarifs, le X5 propose des possibilités d’équipements très large. Avec une électrification maximum de toutes les fonctions, parfois utile, parfois… moins. Outre les classiques réglages dans toutes les directions des sièges avant, le second rang peut également profiter d’une fonction électrique pour avancer ou reculer, et se rabattre ou se relever. Le mode électrique fonctionne aussi pour l’accès au 3ème rang, lui aussi rabattable et relevable électriquement.
Le coffre de 645 litres est toujours accessible via une ouverture en deux parties, toutes deux motorisées et à ouverture mains-libres. Et pour compléter le tout, le cache bagage est lui aussi entièrement électrique et disparait sous le plancher sur simple pression d’un bouton…
Signalons aussi l’éclairage d’ambiance à plusieurs couleurs, qui se voit utilisé pour d’autres fonctions. Les bandeaux de portes clignotent lors de l’ouverture d’une porte moteur tournant, et le bandeau de la planche de bord pulse lors de la réception d’un appel téléphonique. Enfin, le toit panoramique et doté de LED sur ses côtés, qui éclairent par la tranche du verre des motifs gravés et rappelant une carte du ciel…
En Europe, les amateurs d’essence n’auront d’autre choix que le xDrive40i avec son 6 cylindres de 250 kW / 340 ch et 450 Nm. Le V8 4.4 340 kW / 462 ch nous est en effet interdit… Le diesel est en revanche représenté par deux versions : xDrive30d avec la version 195 kW / 265 ch / 620 Nm du 6 en ligne 3.0, et sans intermédiaire le M50d dont le 6 cylindres affiche 294 kW / 400 ch / 760 Nm, grâce à… ses 4 turbos. Voir caractéristiques complètes ci-dessous.
S’il n’y a pour l’heure pas trace d’hybridation, même légère, tous ces moteurs profitent de la boîte automatique 8 rapports, et de la transmission intégrale. Cette dernière plutôt calibré pour se comporter comme une propulsion pourra s’enrichir d’un verrouillage de différentiel arrière contrôlé électroniquement, avec le pack Offroad. Car le X5 optimise aussi ses aptitudes en tout-terrain, avec par exemple la suspension pneumatique qui permet de relever la garde au sol jusqu’à 40 mm. Y compris via la télécommande sans être à bord du véhicule histoire de frimer… Cette suspension a aussi des vertus sur la route, avec un abaissement de 20 mm en mode Sport, mais pas en France puisqu’il faudra pour cela passer les… 138 km/h. Preuve qu’il n’oublie pas ses qualités routières, le X5 adopte aussi les 4 roues directrices et le contrôle actif du roulis.
Pour la route toujours, il aligne le même niveau d’aides à la conduite que les Série 5 ou 7 : alerte de risque de collision avec détection de piétons, régulateur de vitesse adaptatif et suivi de ligne, assistance au changement de file et à l’évitement. Il ajoute à tout cela l’arrêt d’urgence. Si le conducteur ne répond plus aux alertes diverses, le véhicule stoppera automatiquement, éventuellement en se positionnant sur le côté de la route ou la bande d’arrêt d’urgence, en activant les feux de détresse et l’appel des secours. Et comme l’engin n’est pas forcément facile à manœuvrer, BMW a pensé à ceux qui ne sont pas à l’aise avec les marche arrière, avec la fonction de Reversing Assistant. Cette fonction mémorise la trajectoire opérée sur les 50 derniers mètres en marche avant, pour l’effectuer par la suite à votre place en marche arrière. Y compris après coupure prolongée du contact. Le conducteur surveille les alentours et gère le frein et l’accélérateur, mais pas le volant.
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Argh !!! Ils ont volé l’arrière du Jeep Cherokee ! 😯
Pourvu qu’ils lui laissent tout le reste : la fiabilité, le pneu qui explose etc etc.
C’est aussi la première réflexion que je me suis faite en le voyant ….pas très classe …
Sinon, c’est le même en mieux comme la nouvelle A6…
En mieux ? En plus fade oui !!!
Autant je n’aime pas les SUV, autant le premier X5 avait une sacrée personnalité. Le suivant (E70) en avait aussi avec ses ailes avant atypiques.
Mais là…
Sinon pour l’arrière, en fait l’i8 n’a pas tout a fait abandonné le décrochement supérieur de la Série 7, mais il y a aussi les Série 8 et Z4 qui le gardent.
Dans tous les cas, toutes les BM ne l’ont pas forcément eu depuis toujours.
Juste que là, on dirait des feux arrière de Fiat Tipo.
Connait-on les proportions des versions essence vs diesel sur le précédent X5 en Europe ?
J’imagine qu’aux USA et en Asie on frôle les 100 % en essence…
Bizarre le « pare choc » avant (je ne sais plus comme il faut dire).
C’est ajouré de partout et ils ont mis du vilain plastique noir nid d’abeille.
Esthétiquement c’est moche et ça va pas résister longtemps aux petits chocs du quotidien (en France).
Mais vue le gabarit et le prix, c’est fait pour les states ou le moyen-orient.
Vue de face, c est dur de le louper avec ses haricots surdimensionnés ( c est la mode Lexus et c est assez moche), vue de derrière c est d une banalité affligeante, surtout au niveau des phares, ça pourrait être n importe quelle marque en enlevant le sigle BMW. Comme dit plus haut, BM aurait dû s inspirer des 2 premiers modèles, a savoir des SUV “ sportif”, la c est plutôt un GL/Q7 bavarois
Ah la belle bête ! Hélas chez nous ça commence à faire grand.
L’interieur est très réussi. Mais la plus grande qualité de ces grosses BM c’est qu’on y trouve ses marques dès qu’on rentre dedans.
J’ai toujours été fan de la toute première génération et ado je m’étais dit qu’un jour j’aimerais en avoir un. Depuis je trouve que le design s’est bien dégradé jusqu’à ce corbillard. La ligne de profil est complètement ratée, on est entre un MPV et un SUV 7 places je n’aime pas du tout. C’est trop chargé et franchement pas harmonieux, ça plaira certainement sur le marché américain…
Après le (film) X chez BMW et le (gros) Q chez Audi, on ne peut pas dire que les marketeux manquent d’imagination pour illustrer le public de petit kiki ciblé! Vraiment la grosse caisse en forme d’utilitaire bien naze. Et cela ne s’arrange pas avec les générations. Les tailles moyennes diminuent aussi avec les générations, parait-il…