Après des photos dévoilées en avant première sur internet, ce sont aujourd’hui des données plus complètes qui nous proviennent directement de Münich (près de 100 pages d’explications en tous genres), avec quelques photos supplémentaires, pour se faire une meilleure idée de la nouvelle Série 7, que nous découvrirons à Paris en octobre…
Avec sa cinquième génération de Série 7, BMW propose à sa clientèle un modèle nettement assagi après une précédente génération dont le style avait plutôt refroidi le client Européen. Une ligne qui semble plus lisse et moins originale, et qui du coup paraîtrait presque banale. En fait, les stylistes ont surtout travaillé l’allure globale du véhicule en cherchant à recréer une ligne à la fois empreinte d’élégance et de dynamisme, reprenant en cela en quelque sorte la lignée des deuxième et troisième génération. Impossible également de ne pas faire le rapprochement avec le Concept CS qui annonçait cette nouvelle direction de style. Physiquement ce style arrive quand même plutôt bien à habiller les quelques 5m07 de la version courte, tandis que la longue atteint 5m21.
On notera aussi un soin particulier du détail, avec la ligne scapulaire très prononcée, le modelé de la custode faisant ressortir de « pli Hofmeister » des vitres latérales, le dessin des phares avec les doubles couronnes pour les feux de jour complétées par une lame translucide, et des clignotants à LEDs. Des LEDS que l’on retrouve à l’arrière avec des guides de lumières en vagues suivant le dessin inférieur du feu. Les phares avant peuvent être équipés en option de la fonction d’éclairage adaptatif en virages et de portée et répartition variable du faisceau.
A l’intérieur, le dessin revient à des standards plus conventionnels après la planche plutôt art nouveau de la quatrième génération, et un dessin globalement dans la même veine que celui des SUVs X5 / X6, et donc une intégration esthétique de l’écran central nettement plus réussie. Les matériaux et détails sont soignés avec en résultat un aspect moins clinquant qu’auparavant ou que sur la Classe S. Les versions limousines peuvent disposer de sièges arrière électriques, chauffants, ventilés, massant… avec pour se divertir des écrans au dos des sièges avant.
Sur la console centrale, on reconnaît le levier type « joystick » des X5 / X6 et Série 5 pour la commande by-wire de la boîte auto, mais surtout une toute nouvelle commande iDrive. Très critiqué sur ce sujet, BMW a revu en profondeur sa copie et associe désormais la molette rotative à une série de boutons de raccourci et propose une interface retravaillée. L’écran de10.2 pouces possède une résolution élevée de 1280 x 480, tandis que la molette dispose (enfin?) de qualités haptiques, et l’ensemble des menus et commandes a été amélioré pour rendre l’ensemble plus intuitif, pratique et rapide à utiliser, et au passage rajeunir un peu l’esthétique de l’ensemble
Trois motorisations sont proposées : V8 essence, 6 cylindres essence et 6 cylindres diesel. Le V8 de la 750i / 750Li est globalement déjà connu, puisqu’avec ses deux turbos il équipe déjà le X5 et X6. Avec ses 4.4 litres e cylindrée et ses deux turbos logés dans le V des deux bancs, il dispose de quelques 300 kW (407 ch) et 600 Nm… Le tout pour 5″2 de 0 à 100, 250 km/h limités électroniquement, 11.4 litres en cycle mixte et 266 g/km…
La 740i / 740 Li reçoit un six en ligne injection directe et double turbo de 240 kW / 326 ch / 450 Nm, nouvelle évolution du moteur des 335i / 535i, avec au final 5″9 de 0 à 100, une consommation de 9.9 l/100 km en cycle mixte et 232 g/km de rejets de CO2. Quant à la 730d, indisponible en empattement long, elle reçoit le nouveau 6 en ligne diesel développant 180 kW / 245 ch et 540 Nm. Avec ce moteur, BMW annonce 7″2 de 0 à 100 et 245 km/h de vitesse maxi. avec sa consommation en cycle mixte de 7.2 litres, la 730d passe sous les 200 g de CO2 pour en annoncer 192…
Tous ces moteurs répondent à la norme Euro5, mais aussi au principes Efficient Dynamics de BMW. Pas de Stop&Start au programme, mais on retrouve ici le compresseur de clim débrayable, ou encore une réduction de la puissance absorbée par la pompe à carburant ou celle d’assistance de direction, et surtout la récupération d’énergie au freinage. Tout ceci est associé à un gros travail sur le poids du véhicule qui comprend de nombreuses pièces en alu : pavillon, capot, portes, support de ressort avant, ailes avant… On arrive quand même à 1860 kg pour la 740i la plus légère et 1980 kg pour la 750Li…
Une BMW ne vaut naturellement pas que pour son moteur. Pour la 7, BMW a mis les petits plats dans les grands au chapitre des trains roulants. Car du côté de Münich, on ne compte pas laisser une Classe S se voulant plus dynamique, ni une A8 de plus en plus ambitieuse venir réclamer le titre de « limousine à conduire ». BMW a donc opté pour une toute nouvelle conception, en particulier à l’avant avec des double triangles obliques qui permet de séparer les fonctions de guidage des roues et d’amortissement, tandis que le train arrière multibras répond au doux nom de Integral V et a fait l’objet de plusieurs brevets. L’amortissement piloté est livré de série, avec de nouveaux amortisseurs sur lesquels le réglage en détente et en compression se
fait en continu et lun indépendamment de lautre. Le conducteur peut opter pour l’un des 3 modes Confort, Normal ou Sport.
La direction active fait son apparition dans la 7, sous l’appellation Direction Active Integrale. Le terme Integrale révèle en fait que les roues arrières sont également directrices, à l’instar d’une Renault Laguna GT… La direction active à l’avant, on connaît sur les autres BMW. Le fonctionnement en est renforcé par un mouvement des roues arrière selon un angle maximal de 3°, dans le même sens ou le sens opposé des roues avant selon la vitesse. Maniabilité à faible vitesse et agilité à haute vitesse.. Une agilité qui pourra être renforcée par l’option Dynamic Drive, le système d’antiroulis actif maison.
Le freinage est assuré par des disques sur lesquels lanneau de friction est riveté sur un bol en
aluminium, avec étriers flottants, en aluminium à l’avant. Le DSC dispose de toutes les fonctions actuellement disponibles, contrôle de remorque, contrôle de freinage en courbe, antifading, séchage des disques… Le frein de parking est automatique avec un dispositif électromécanique et hydraulique, avec une fonction de maintien automatique pour la circulation en bouchons et assistance au démarrage en pente.
Finissons avec les nouveaux équipements qui font leur apparition : affichage tête haute, Vision de nuit avec repérage de piétons, régulateur de vitesse adaptatif avec fonction de freinage et fonction Stop&Go, Alerte de changement de file, Assistant de trajectoire, indicateur de limitation de vitesse (par lecture / reconnaissance des panneaux, comme pour l’Opel Insignia), l’accès internet ConnectedDrive, la caméra de recul ou encore le nouveau système de navigation avec affichage 3D permettant une prise en compte du relief ou encore un affichage de bâtiments ou de points marquants du paysage. De quoi passer de longues heures à potasser le manuel, qui est lui même intégré à l’iDrive…
Au fait, c’était la bérezina pour mc laren en France…
A croire que Ferrari et maclaren ont des voitures complémentaires : circuit sec avec un tracé normal pour Ferrari et tracé tortueux avec pluie pour mclaren. La Ferrari doit être plus pointu que la Mclaren donc plus efficace mais aussi peut facilement être à coté de la plaque quand on se plante dans les réglages ou les stratégies. Hier la scuderia a tenté le coup de chine 2006 sans succès…je suis encore étonné de la 4e place de Raikkonen.
Le choix de Ferrari a été incompréhensible et débile … C’est dommage on sentait un Raiko dominateur.
Pas terrible tout çà
Une grosse erreur de jugement au niveau des pneus et c’est la cata, mais quand on s’appelle Ferrari ce n’est pas normal……..
Grand prix décevant à oublier
J’ai entendu de source sûr que Ferrari allait déposer un recours contre dieu et le temps de merde à la Fédération.
On s’attend à une amende de 1 milliard de $ pour toutes les écuries qui ont été classées devant Kimi 🙁