BMW prend le contrôle de sa coentreprise chinoise

Au début de l’été, la Chine a acté l’amorce d’une plus grande ouverture de son marché automobile : baisse des taxes à l’importation  de 25 à 15%, et libéralisation du système de coentreprise. Ce dernier né à l’aube des années 80 sous l’impulsion de Deng Xiaoping permet aux constructeurs étrangers de produire en Chine, moyennant une association avec un constructeur chinois. Association dont le constructeur chinois garde le contrôle, avec une part de détention étrangère limitée à 50%.

Mais les choses changent. D’une part les constructeurs de voitures électriques ne sont plus tenus à une l’établissement d’une coentreprise, Tesla en a déjà profité. D’autre part, les constructeurs « classiques » peuvent désormais détenir plus de 50% de leur coentreprise.

A l’occasion du 15ème anniversaire de la coentreprise avec Brilliance, BMW a donc signé un accord avec son partenaire pour monter sa part à 75%, et donc en prendre le contrôle. BMW est le premier à profiter de cette ouverture du système. L’accord est encore soumis à l’approbation des autorités.

En contrepartie, BMW a renouvelé avec anticipation son contrat avec Brilliance. Signé en 2003 pour une durée de 15 ans, le contrat avait déjà été prolongé en 2014 jusqu’en 2028. Il est à présent prolongé jusqu’en 2040. Un nouvel investissement de 3 milliards d’euros sera également réalisé dans les usines, avec 5000 nouveaux emplois. Avec un réaménagement du site de Dadong pour accueillir une plus grande variété de modèles, et un doublement de la capacité de l’usine de Tiexi. Ce qui portera la capacité de production de BMW à 650000 unités en Chine au début de la prochaine décennie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *