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BMW présente conjointement la M3 et la M4 Competition. Sœurs jumelles, l’une est à coffre (la M3) tandis que l’autre se présente sous la forme d’un coupé. Elles partagent leur face avant avec les « gros haricots » et se distinguent dans les détails.
Esthétiquement, pas de surprise, la M3 et M4 Competition reprenne le style du coupé série 4 découvert au début de l’été 2020. Les « gros haricots » de la discorde sont bien là et on peut dire qu’ils sont finalement mieux intégrés ici que sur le Coupé Série 4 « normal ». En effet, le bouclier très agressif avec une très large entrée basse contrebalance les deux grandes ouvertures verticales de la calandre. Au final, sur cette face avant, ce sont les feux (Full-LED de série, BMW Laserlight en option) qui ont le dessin le moins « méchant ».
A l’arrière, le bouclier assoit visuellement les BMW M3 et M4 Competition. Exit les « courbes » des modèles de base. Le bouclier voit ses lignes se tendre et surtout récupère un diffuseur encadré par 4 sorties d’échappement, rondes. De profil, les deux BMW paraissent moins « rondes » avec une partie basse retravaillée. Le noir ajouté sur ces parties basses affine la silhouette déjà élancée.
A l’intérieur, les différences se feront avec les matériaux employés. Ici, on a le « M Carbon package » qui, comme son nom l’indique, met du carbone un peu partout à l’intérieur. Les sièges sont aussi spécifiques à la finition M en cuir Merino. Là aussi plein d’options comme le « M Carbon bucket ». Sans être de véritables baquets, ils permettent, promet BMW, un bon maintien tout en étant confortables sur long trajet.
L6 biturbo de 510 ch et 650 Nm
Trêve de blabla, il y a quoi sous le capot de ces BMW M3 Competition et BMW M4 Competition ? On trouve le moteur essence 6 cylindres en ligne de 2993 cc TwinPower Turbo (deux mono-scroll turbochargers) qui développe ici 375 kW ou 510 chevaux à 6 250 trs/min. Côté couple, il est de 650 Nm entre 2 750 et 5 500 tours/minute. Autant dire qu’il arrache des particules de gomme et de bitume à chaque accélération.
Le 0 à 100 km/h est fait en 3,9 secondes tandis qu’en reprise, le 80 à 120 km/h est fait en 2,6 secondes en 4e ou 3,4 secondes sur le 5e rapport de la boîte M Steptronic à 8 rapports. La puissance est envoyée aux seules roues arrières pour le moment. La transmission xDrive quatre roues motrices sera disponible à l’été 2021. Avec cette transmission, il sera possible de choisir plusieurs modes pour laisser l’arrière « danser », ou même carrément passer en propulsion voire couper les systèmes de contrôle.
De façon amusante, BMW parle alors de « pilotes expérimentés » pour « une expérience de conduite non corrompue ». En gros, si vous laissez les systèmes électroniques branchés, vous êtes des babaches.
Toujours dans la technique, BMW promet un châssis ultra rigide avec une précision inégalée dans la direction. Par rapport aux modèles d’origine, ces M3 et M4 Competition utilisent des éléments en aluminium dans les éléments de renfort du châssis. Les suspensions pilotées sont de série (ouf) et la direction variable est gérée par le M Servotronic. Le M Dynamic Mode permet, en conjonction avec un contrôle de traction affiné, de « drifter » en lâchant un peu la bride électronique pour permettre le patinage des roues. Concernant les roues justement, vous remarquerez sur les fiches techniques qu’elles n’ont pas le même diamètre à l’avant qu’à l’arrière : 18 pouces contre 19 à l’arrière.
Une électronique permissive, voire déconnectable
BMW laisse aussi dans ses M3 Competition et M4 Competition tout l’attirail électronique de « sécurité » comme les assistances à la conduite « monotone », les radars anti-collision, changement de file, lecture des panneaux, et plein d’options (comme souvent chez BMW) pour avoir les « versions + » des systèmes : contrôle actif de la file, Drive Recorder, affichage tête-haute spécial M, assistant de parking ainsi que le désormais fameux « Reversing Assistant » qui permet de refaire automatiquement en marche arrière les 50 derniers mètres.
Dans les options, on peut aussi troquer (gratuitement) le toit en plastique renforcé de fibres de carbone pour un modèle en acier avec toit ouvrant. Enfin, il y a le M Race Track Package qui comprend les freins carbone-céramique, des jantes encore plus légères, avec des pneus semi-slick en option de l’option, et les baquets carbone « M Carbon bucket seats ».
Bon, passons à la douloureuse : BMW M3 Competition à partir de 102 000 €, BMW M4 Competition à partir de 104 550 €. Un prix élevé (hors option), mais c’est le lot de toutes les voitures performantes modernes. Avec une consommation de 10,2 l/100 km en cycle combiné, soit 234 g de CO2/km, il faudra ajouter un malus de 20 000 € au prix d’achat.
Notre avis, par leblogauto.com
Les M3/M4 Competition passent un nouveau cap en allant au-delà les 500 chevaux. Par contre, elles sont encore un peu plus lourdes que leur devancière. Quand on compare avec la M3 E30 et ses 1200 kg de « ballerine », on se doute qu’il faut toujours plus de puissance pour emmener le tout à (très) bon train.
Pour le reste, c’est une affaire de goût cette face avant. Certains aimeront, d’autres abhorreront sans autre forme de procès. Par contre, le moteur et les performances devraient mettre tout le monde d’accord.
Lorsqu’on dessine une voiture on devrait tout de même penser que la plaque d’immatriculation va jouer sur l’esthétique ! là, elle gâche tout ; j’aimerais une photo sans plaque ou comme Alfa sur le coté pour voir …
Je me demande à quoi cela va ressembler avec des petites plaques avant comme en Italie, Monaco, Suisse…
Il y a la plaque d’immatriculation et il y a la tête du radar que l’on voit sur la verte !
Aucun moyen de la dissimuler ?
https://www.turbo.fr/sites/default/files/styles/full_width_slideshow/public/slideshow/slides/2020-08/5f3e901440890.jpg?itok=L0L7tqGw
https://s.yimg.com/ny/api/res/1.2/KcNvRbznhsHQAHlgoNyE2w–/YXBwaWQ9aGlnaGxhbmRlcjtoPTY2Ng–/https://media.zenfs.com/fr/motor1_fr_306/df0ebc2c725515cbdeb27d9bbf572586
Quelle honte ces voitures d’un autre temps. Autant de chevaux pour aller au supermarché.
Bah ouai mais il faut bien les déplacer 1700 kg, et encore c’est en allant au supermarché, pas au retour.
Normalement, les dinosaures, ça fait rêver. Sauf que là, l’effet whaou n’a pas lieu. La fin de l’espèce …?
Je vous conseille soit d ignorer les post sur les sportives soit de lire et commenter uniquement les essais des citadines et modèles électriques. Vous rendrez service à votre pression sanguine et aux autres membres du blog auto.
Raptor … dinosaure … ne vous sentez pas visé !
Si vous lisez régulièrement ce blog, vous constaterez que vous à faire à de vrais amateurs de voitures. Nous aimons aussi le velu. N’a t’on pas le droit d’être déçus par cette dernière évolution d’une si belle lignée ?
Le commentaire de Michouizi n est pas ce qu on pourrait appeler très modéré, on peut ne pas aimer ce genre de voiture mais écrire “honte … voiture d un autre temps” à propos d une M3 sur le blog auto, ça relève soit du masochisme ou du troll de 12 ans
Les gens qui vont au supermarché ont au moins le mérite se sortir de chez eux !
J’ai vomi, merci Thibaut
Personnellement, je ne suis pas fan du style des dernières BMW Série 1, Série 3 et Série 4.
Je trouve qu’elles n’ont pas l’élégance racée qui caractérise pour moi une BMW.
Avec la carrosserie bodybuildée de ces versions M, ça passe mieux à mon goût mais faudra voir en vrai ces énooormes haricots pour se faire une idée définitive.
En revanche les coloris pour moi c’est pas possible !
Ce vert ne colle pas à mon sens avec une M3 et avec cet intérieur cuir fauve, ça semble singer une aristocratique anglaise 😉
Mais le pompon c’est quand même l’association couleurs de la M4 : un cuir bleu layette associé à ce jaune pâle. Pour moi, c’est beurk !
Certes peinture jaune et intérieur noir, c’est déjà vu mais ça passe beaucoup mieux à mon sens.
Mais il en faut pour tous les goûts…
Et les sièges avant de la M4 : c’est quoi ces stop-valseuses ???
Les ceintures de sécurité ne sont pas suffisantes ?
Et puis ça doit apporter une certaine gêne pour les entrée/sortie du véhicule avec le cuisse qui frotte dessus.
Ah ouai, j’avais pas vu les reposes couillhes en carbone !
Ce qui me gêne le plus ici c’est, comme d’habitude, l’inflation du poids. Certes ces véhicules sont certainement extrêmement performants mais à quel prix ? Électronique dans tous les sens, pneus, freins etc… démesurés. J’ai l’impression qu’à part Mazda (parmi les généralistes) aucun constructeur n’a l’air de comprendre les multiples vertus de la réduction de poids.
Tous les constructeurs sont concernés par le poids de leur véhicule mais pas de la même manière.
Ici on voit bien que pour annoncer des 0-100 km/h et des temps de reprises, la cavalerie sous le capot est là pour compenser le poids.
J’ai l’impression que BMW est tombé dans la course en avant sans fin du toujours plus pour la qualité perçue et le label « premioum ».
Un exemple : il y a un logo M dans les sièges en bas de la zone appui-tête.
Ce logo apporte déjà ces quelques grammes de plus sans rien apporter de plus que « ça fait classe » mais en plus il est éclairé ! Donc on ajoute un fil électrique, une ampoule led pour ajouter au « ça fait classe », un « ça fait waouh ».
Et mis bout à bout, tout ces petits trucs ajoutent de la masse.
De la belle mécanique !!
🙂
Bof, pas fan des doubles haricots et de ces designs surchargés à outrance. Après les goûts et les couleurs… Parlons-en des couleurs : les associations sur ces modèles en photos sont une pure horreur, surtout sur la jaune fluo.
Il faudrait qu’ils ne soient que motoristes !
C’est une blague SGL ? Ils construisent les meilleures voitures du monde dans leur catégorie.
Derriere Mercedes…..
En fait, c’est un retour aux années 80…
Quand j’étais petit, le top des autos haut de gamme était la R25 …et le pire, la BMW série 5 de l’époque, que je trouvais vieille et moche comme une 504.
Après, on m’avait expliqué, la Renault avait certes un look moderne, mais n’avait pas la qualité de fabrication de la BMW … et surtout les formidables moteurs BMW qui étaient ce qui se faisait de mieux dans le monde.
Bon, après les BMW sont devenues belles avec toujours leurs formidables motorisations.
Le problème maintenant, elles redeviennent moches, et de plus en plus des 4 cylindres pour remplacer les légendaires L6 et toujours horriblement chères.
Les années 2020 risquent d’être dures !?
Seules les BMW d’occasions me font rêver…
Je pense que dans leurs fors intérieurs, Audi, Mercedes, Jaguar leur disent « Merci «
Ah oui, j’oubliais, elles perdent aussi leurs spécificités, dans leurs entrées de gamme, d’être des propulsions quand tout le monde y arrive déjà très bien.
Autant je n’aime pas la calandre sur la série 4, autant sur les M3/M4 ça masse mieux car elle est légèrement différente en étant plus grande vers le bas, séparée en 2 et sans contours.
La couleur, me fait penser au concept 3.0 CSL Hommage.
Je n’arrive pas à m’attarder sur la mécanique tellement le design me pique les yeux. Comment on peut laisser passer des calandres aussi ridicules que disgracieuses ? Beurk
Thibaut un babatcho(u) c’est un idiot en provençal/nissart 😉
Le double haricot à l’avant on s’en fiche cette voiture est à couper le souffle rien que sur sa fiche technique – et c’est une BMW donc on est ici au top du top de l’ingénierie automobile.
650nm de couple mieux vaut attendre les 4 roues motrices qui vont de toute façon rendre le comportement encore plus efficace.
Hâte de la voir en vrai avec cette calandre 🙂
?
Avec une génération de retard, on arrive à la puissance d’une C63s …