Sur la voie de son objectif 2018, Volkswagen a annoncé des résultats financiers en légère hausse. Une hausse plus faible qu’attendu marqué par le fort recul du bénéfice net en raison de l’intégration de Porsche en 2012.
Malgré des ventes en hausse de 4,9% en 2013 qui le placent désormais à la seconde place de l’industrie automobile, le groupe Volkswagen voit son chiffre d’affaires augmenter de 2,2% seulement, à 197 milliards d’euros, impacté par les taux de change moins favorables.
Le bénéfice opérationnel augmente de 1,5% (11,671 milliards), mais le bénéfice net recule de 58,2% à 9,145 milliards. Un recul que Volkswagen attribue à l’évolution de la structure du groupe en raison de l’intégration de Porsche, qui avait gonflé les résultats 2012.
Le groupe a enregistré un flux de trésorerie (cash flow) positif de 4,4 milliards, et se repose sur 16,9 milliards de liquidités disponibles. Ce qui permet en particulier au groupe d’effectuer son OPA sur Scania, dans le but d’accroître la rentabilité de sa division véhicules commerciaux.
La bonne santé financière permet au conseil de surveillance de proposer une augmentation du dividende de 3,50 à 4,00 € (3,56 à 4,06 pour les actions préférentielles). Une proposition qui devrait être validée lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires.
La réussite de Volkswagen reste ultra-dépendante de la Chine. Le groupe a vu en revanche ses ventes décliner plus que la moyenne sur certains marchés clé comme les Etats-Unis, l’Inde, la Russie ou l’Amérique du Sud.
Source : Volkswagen