Bilan 2021 : Ferrari, un cheval au galop

des hausses partout

Avec 11 155 voitures expédiées à des clients du monde entier, Ferrari fait un bon de 22,3 % et 10,1% de mieux qu’en 2019, qui était la première année de l’histoire de Ferrari au cours de laquelle le constructeur automobile a livré plus de 10 000 voitures.

La région EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) est restée le plus grand marché de Ferrari l’année dernière avec un total de 5 492 livraisons, soit une augmentation de 14 % par rapport à 2020. Les Amériques sont arrivées en deuxième position avec 2 831 Ferrari vendues, 22 % de plus que la précédente. Pendant ce temps, la Chine continentale, Hong Kong et Taïwan ont connu la plus forte augmentation de la demande de 97% à 899 unités, mais c’est toujours le plus petit marché pour la marque de supercar en termes de volume de ventes.

Les V8 au top

Les modèles à moteur V8 ont enregistré une augmentation de 34,6 %, tandis que les supercars V12 ont baissé de 16,1 %. Ferrari explique que la principale raison en est le volume réduit de la 812 Superfast, qui a été supprimée au cours de l’année civile. Le V12 est sur la sellette, mais Ferrari travaille afin de sauvegarder cette noble mécanique…Les expéditions au cours de l’année ont été menées par la gamme F8, ainsi que la GT Ferrari Roma et la supercar hybride SF90 Stradale. La Ferrari Portofino M et la SF90 Spider étaient également en hausse. Les livraisons des Ferrari Monza SP1 et SP2, les premières Icona, ont été plus élevées par rapport à l’année précédente, conformément à la planification et atteignant la fin de la production.

Rebond marketing et F1

Les revenus du constructeur provenant de la vente de voitures et pièces détachées ont augmenté de 26% à 3,57 milliards d’euros sur l’année, boostés par les volumes et la rentabilité des programmes de personnalisation, celle des moteurs de 151 à 189 millions d’euros grâce aux livraisons pour Maserati et aux équipes clients en F1 (Alfa Romeo et Haas) tandis que les recettes liées à la sponsorisation et à la marque ont progressé de 10,4% à 431 millions d’euros grâce à un calendrier de Formule 1 plus favorable et à une bonne dynamique de la marque, ce qui a permis de compenser la perte des revenus engendrée par la mauvaise saison 2020 où la Scuderia n’avait terminée que 6ème du championnat constructeur.

Si les activités du groupe ne sont pas touchées « par des restrictions dues à la pandémie de Covid-19 », Ferrari prévoit pour 2022 une hausse du chiffre d’affaires d’environ 4,8%.

Notre avis, parleblogauto.com

Nul doute que l’arrivée du Purosangue, le premier SUV de la marque, et la mise en production de la Ferrari Daytona SP3 de la gamme Icona devraient contribuer à faire croître les ventes, à l’image de l’Urus qui a fait plus que doubler les performances de Lamborghini.

(8 commentaires)

  1. Qui trop embrasse, mal étreint. Un constructeur qui sort de la « rareté » mécanique et d’assemblage perd-il son âme ? Vous avez 4 heures.

  2. Ferrari a bien raison de ne plus se contenter de 10000 ventes. Qu il fasse comme LVMH et
    ses sacs en plastique vendus à prix d’or…

    1. En fait, le dépassement de 10 000 ventes dans l’année dans le monde entraîne des contraintes sur les émissions globales.
      Mais, Ferrari semble prête à passer à l’hybride, voire l’électrique…et au SUV.

  3. A l’heure de la mondialisation et des grand defis climatique, energetique et technologique qui mettent en peril la survi même des entreprises automobiles, un contructeur doit-il s’adapter où préserver son âme? Vous avez 4 heures.

  4. C’est bien c’est bien…. Mais il y a un hic selon moi.

    Quand j’étais petit, croiser une Porsche était un événement rare et fantastique. C’était une voiture de rêve qu’on ne voyait pas souvent. Ca faisait réver comme Ferrari pour moi. Et puis les années ont passées et il y a eu le Cayenne, puis la Panamera, puis le Macan, maintenant la Taycan… Et depuis cette marque est tombée dans la banalité. On en voit partout, même une 911 ne fait lus aucun effet. Plus de « wow regarde la Porsche! » quand on en croise une dans la rue.

    Ferrari fait partie de ces marques de rêve qu’on ne croise pas à toutes les rues. Produire beaucoup pour gagner plus c’est bien pour l’entreprise et sa trésorerie, mais à la fin le risque est que ça tombe dans la banalité… On est loin du cas Porsche, mais bon, a voir dans dix ans.

    Sinon votre bandeau vidéo publicitaire pose problème chez moi en ce moment. Impossible de le fermer. J’ai beau cliquer sur la croix ça ne fonctionne pas. Du coup ça me masque les commentaires. Pire, parfois ça m’ouvre un nouvel onglet et me renvois sur le lien publicitaire. J’ai beau fermer l’onglet et recliquer sur la croix, même effet…

    1. « Quand j’étais petit, croiser une Porsche était un événement rare et fantastique. C’était une voiture de rêve qu’on ne voyait pas souvent. Ca faisait réver comme Ferrari pour moi. Et puis les années ont passées et il y a eu le Cayenne, puis la Panamera, puis le Macan, maintenant la Taycan… Et depuis cette marque est tombée dans la banalité. On en voit partout, même une 911 ne fait lus aucun effet. Plus de « wow regarde la Porsche! » quand on en croise une dans la rue. »
      Pareil pour moi. Porsche, ça a toujours été à mes yeux la 911 et ses dérivés, la 356 – auto que j’affectionne – et à la limite les 924/944 et 928. Aujourd’hui, quand tu vois une Porsche, c’est deux SUV pas franchement jolis, ça ne fait plus rêver.
      Pour Ferrari aussi je plussoie. Une trop grosse production et une descente en gamme, risque de banaliser la marque. Sans compter un SUV dans la gamme.
      Par contre, l’électrification, chez Ferrari comme chez Porsche, ne me dérange pas plus que ça.

    2. Porche aujourd’hui a une grande partie de ça gamme en concurence avec les marques premium. Ferrari est encore clairement au dessus et encore tres très loin de ces niveaux de vente. Je crois que aujourd’hui la gamme Ferrari commence a plus de 200000 euros quand Porsche est bien plus accesible. De plus Ferrari continu d’être assez rare, ça croissance est en partie à des nouveaux marche en asie et moyen orient, Japón, Australia sans parler de l’afrique et de l’amerique du sud. Il y a environ 30 Ans Ferrari c’était 2000 ventes répartie surtout entre l’europe et les usa.

  5. En limitant les ventes , les beaucoupsdesous vont voire ailleurs . Les vrais amateurs , eux , avec beaucoupsdesous patientes des années parfois . Donc limiter est censé . D’ailleurs Enzo était pour la limite des ventes et pas de vente à n’importe qui , si je me souvient.

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