Bilan 2018 : FCA

Le groupe FCA a connu une année 2018 mouvementée, marquée évidemment par la disparition brutale de Sergio Marchionne, l’homme qui avait sauvé et transformé le groupe. La succession assurée par Mike Manley, l’ancien directeur de Jeep, est tout un symbole. L’avenir suscite aussi de nombreuses interrogations, entre la faisabilité des plans annoncés, le retard pris dans l’hybridation et l’électrification, sans oublier le déséquilibre grandissant qui s’installe ente les différentes franchises du groupe. Les rumeurs sont d’ailleurs relancées, notamment avec Geely.

Globalement, FCA a vendu plus de 4,8 millions de véhicules en 2018, soit 102 000 unités de plus qu’en 2017. Mais ce chiffre masque de grandes disparités régionales et surtout entre ses marques.

FCA américano-dépendant

C’est un fait : FCA réalise l’essentiel de ses ventes et de ses performances sur le marché nord-américain, alors qu’il tire la langue sur les autres gros marchés mondiaux. Ces performances sont dues principalement aux marques américaines du groupe, ce qui avait récemment poussé certains actionnaires à faire des propositions stratégiques explosives.

Les USA représentent à eux seuls 2.246.417 ventes, en progression par rapport à 2017 (+8,3%), soit 46 % des ventes mondiales du groupe ! Si on y ajoute le Canada et le Mexique (zone NAFTA), on atteint 54 % des ventes et 65% des revenus nets de FCA. Une proportion énorme.

Aux États-Unis, le groupe occupe la 4e place du marché avec un part à 13%. Jeep joue le rôle de locomotive, frôlant la barre symbolique du million de ventes, ainsi que Ram qui affiche une belle forme (+36%) grâce à la gamme du Pick Up 1500, renouvelé, qui frôle les 537.000 ventes !

Alfa Romeo réalise une belle percée, en doublant quasiment ses ventes d’une année sur l’autre grâce à l’effet Stelvio, mais sa part de marché aux States reste encore anecdotique (0,7%) Fiat souffre par contre d’une offre pas vraiment adaptée aux goûts des consommateurs américains, avec des petits modèles peu prisés. Même la Fiat 500 n’échappe pas au constat, son volume de ventes ayant été divisé par 5 en 4 ans ! (25 000 exemplaires vendus en 2015, un peu plus de 5000 en 2018). Quant à Chrysler, son destin est un peu le miroir de celui de Lancia en Europe, avec certes encore 165 000 ventes mais une chute constante à deux chiffres.

L’Amérique latine est toujours un fief stratégique pour le groupe, surtout au Brésil où les ventes FCA augmentent de presque 14% (433 412 unités), grâce à Fiat, historiquement bien implanté.  Deux modèles sont placés dans le top 10 (Strada et surtout l’Argo) et l’inévitable Jeep  bondit de 21%. C’est l’inverse en Argentine, mais la majorité des marques plongent dans un contexte de récession économique. La zone Amérique latine représente en tout 566 000 ventes, soit 10% de hausse par rapport à 2017.

L’Europe en berne, sauf…Jeep pardi !

Le bilan de FCA en Europe n’est pas flatteur. Le gonflage artificiel des stocks en été, lié à l’arrivée de la norme WLTP, s’est payé cash à partir de septembre avec un violent retour de bâton et une chute  des ventes. Le groupe a écoulé 1.021.311 unités (véhicules particuliers) en Europe, soit -2,3% par apport à 2017. Autres facteurs dont FCA n’est pas comptable, l’effondrement de la demande en diesel sur de nombreux marchés, liée à une fiscalité punitive, comme en Angleterre.

Fiat avait été éjecté du top 10 européen en octobre, une première ! Le manque de nouveautés se fait sentir pour Fiat, qui est trop dépendant de la 500 et qui a raté le virage SUV du marché. La firme turinoise s’en sort bien en France et en Espagne mais elle baisse en Allemagne (qui n’est certes pas un marché majeur) et s’écroule sur son marché national, avec un recul de -20% qui fait réflechir ! Avec au final 711.000 ventes en Europe, Fiat baisse de 8,8% et écoule 70.000 unités de moins qu’en 2017…la part de marché sur le continent de la vénérable firme turinoise a été divisée par deux en vingt ans.

C’est la soupe à la grimace pour Maserati, dont l’effet Levante s’est rapidement essoufflé. Au niveau mondial, Maserati voit ses ventes chuter de 32%, passant de 51000 à 35000 unités. Les raisons sont connues et il faudra attendre 2020 pour voir (normalement) les nouveautés salvatrices. En Europe, c’est aussi très mitigé pour Alfa Romeo (-3,2% en Europe), qui baisse en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne. Le Biscione s’en sort grâce aux bons chiffres du Stelvio mais pêche avec des ventes en baisse pour la Giulia et les vieillissantes Giulietta et Mito. Nous éviterons pudiquement de parler de Lancia…

Dans cette ambiance morose, c’est Jeep qui tire les marrons du feu, ce qui ne manque pas de faire grincer des dents de nombreux inconditionnels du groupe italien qui estiment que la marque américaine est trop chouchoutée par rapport aux autres au sein du groupe FCA. Jeep affiche en effet une insolente croissance de plus de 50% sur le marché européen (+70% en Italie, +27,9% en Allemagne, +102% en Espagne !), portée principalement par le succès du nouveau Compass et le maintien des ventes du Renegade. La marque américaine surfe évidemment sur le boom des SUV. Pour réchauffer le cœur des amoureux des belles italiennes, Abarth se porte bien, mais son volume de ventes anecdotiques à l’échelle continentale ne peut compenser l’affaiblissement des grosses franchises.

Retard abyssal du groupe en Asie

FCA pèse moins de 1% du marché chinois, son talon d’Achille, avec des chiffres de ventes anecdotiques ! Les faibles résultats sur le premier marché mondial plombent réellement la performance globale du groupe, ce que Mike Manley a réaffirmé cette année. La présence de Fiat, qui était déjà anecdotique avec une offre pas vraiment adaptée aux tendances locales, a quasiment disparu. La Viaggio avait connu un début honorable (plus de 48000 ventes en 2013) avant de s’effondrer irrémédiablement. Même chose en Inde, où Fiat, présent depuis un demi-siècle, cède sa place à Jeep. Alfa Romeo émarge avec quelques milliers d’unités, mais l’essentiel est assuré par…Jeep (tiens donc) qui engrange des ventes, mais, pour une fois, même la marque américaine faiblit par rapport à 2017.

L’avis de leblogauto.com

Retard dans l’offre électrique et hybride, manque de nouveautés et modèles vieillissants (sauf Jeep), stratégie à vue, flop total en Chine : les interrogations demeurent pour le géant américano-italien (ou italo-américain, à vous de voir). L’état de Fiat, le nouvel homme malade du groupe, reste préoccupant, tout comme celui de Maserati. Mike Manley sera-t-il le bon pilote dans l’avion FCA ?

Source : FCA

 Régions 2018

(milliers)

2017

(milliers)

Évolution

2017/2018

NAFTA 2633 2401 9,66%
LATAM 585 521 12,28%
APAC 293 375 -21,87%
EMEA 1 318 1 365 -3,44%
MASERATI 35 52 -32,23%
Total 4864 4714 3,19%

(34 commentaires)

    1. C’est bien triste de voir les marques italiennes massacrées par des financiers. On dira ce qu’on voudra mais je suis content que la famille Peugeot soit toujours impliquée et embauche des gens à la hauteur des défis…

    2. Quel gâchis d’avoir abandonnée ainsi la Punto. 20 ans de capital sympathie jetés à la poubelle par la gestion mono-maniaque du succès de la 500. Je suis convaincu que les marques Punto et Panda auraient pu (auraient du ?) profiter de ce succès plutôt que de le subir.

      1. alors qu’il y a la Argo au bresil.. Je comprends pas le délire de John Elkann… il doit faire comme papa et doit trop snif… lui aussi on va l’appeler le « nez d’or » ?

  1. Mouais, c’est assez récent, et si PSA a eut autant de problèmes par le passé, c’est justement à cause de la trop grande implication de la famille Peugeot qui casait ses rejetons un peu partout à des postes stratégiques sans que ceux-ci aient les capacités qu’il fallait. Un bon exemple c’est Frédéric Banzet, pur produit du népotisme Peugeot.

  2. « Dans cette ambiance morose, c’est Jeep qui tire les marrons du feu, ce qui ne manque pas de faire grincer des dents de nombreux inconditionnels du groupe italien qui estiment que la marque américaine est trop chouchoutée par rapport aux autres au sein du groupe FCA »

    Ils n’estiment pas, c’est la réalité. Pour s’en convaincre, voir combien de nouveaux modèles (j’ai dit nouveaux, pas des restylages…) sont sortis chez Fiat et chez Jeep entre 2010 et aujourd’hui.
    Et la perspective n’est pas prête de changer puisque chez Fiat, on ne prévoit toujours rien d’autre en dehors des Panda et 500.

    1. Ce n’est absolument pas une réalité. La marque Jeep n’est pas chouchoutée, elle se developpe sur les profits qu’elle gagne elle-meme !
      Fiat, Lancia, Maserati et Alfa Romeo depuis 10 ans, vive sur les bénéfices de Jeep, Ram et Chrysler depuis 10 ans. Tous les modeles de Fiat, Alfa et Maserati sont sortis grace aux profits réalisés par les marques américaines et c’est encore le cas aujourd’hui.
      Normal que Jeep developpe sa gamme, ce n’est pas qu’elle est privilégiée ou chouchoutée, elle developpe sa gamme grace à ses profits.
      Fiat, Lancia, Alfa et Maserati ne font pas le moindre bénéfice, elles attendent chaque année les profits des marques américaines pour avoir l’argent pour restyler et mettre à jour leur modeles actuel et produire de nouveaux modeles.

      C’est une honte de dire que Jeep est privilégié, c’est surtout Fiat et Alfa qui le sont car elles ne devraient meme pas sortir un modele vu tout l’argent qui a été mis sur elle grace à Jeep, Chrysler, Dodge et Ram et elles restent toujours en difficulté, incapable de rapporter de l’argent et toujours à quémander du fric aux marques américaines qui perdent de l’argent à leur en donner inutilement.

    2. Par contre dans les nouvelles Jeep il y a dorénavant une grande partie de la technologie Fiat, ce qui n’est pas un mal d’ailleurs.

  3. En faisant aussi peu d’investissements, rien n’est étonnant de la situation calamiteuse de Fiat en Europe (au sens large).
    Il manque la moitié de modèles chez Fiat, Alfa, Maserati.
    Trop de modèles sont anciens, c’est un peu comme si PSA avait en production des 207, des C3 Picasso, C3 II, 3008 & 5008 première génération.

  4. En investissant une bonne fois pour toutes dans une bonne base sur le segment B, ils pourraient une Punto, une MiTo, Epsilon de nouvelle génération, ainsi que leurs dérivés SUV façon 2008, Captur.
    Ça fera trois marques sauvées d’une faillite éventuelle, une bonne base pour les fondations du groupe FCA.

    1. Mais pourquoi faire ? Maintenant que PSA a développé tout seul ses plateformes, moteurs et transmissions, que pourrait lui apporter Fiat ? Ils sont présents sur quasiment les mêmes marchés, ont pas mal de modèles en concurrence directe et Fiat n’a rien à fournir, en dehors de transmissions intégrales que PSA aurait pu développer seul si il en avait eu vraiment envie.

      Le désastre chez FCA, c’est que l’accès au marché nord américain et le savoir-faire de Jeep sont les seules cartes qu’il lui reste à jouer. C’est quand même triste.

      1. Ouvrir le marché des USA de l’Amérique du Sud, partagé les coûts de R&D, développé conjointement Alfa, DS, et Lancia.
        Les gros moteurs et bonne propulsion manquent terriblement pour le haut de gamme de PSA, même s’il sera comblé en partie par l’hybridation.

        1. Il y a des échanges possibles de bons procédés, un potentiel de synergie importante des deux côtés.
          Des prix de négociations sur les aciers et les fournisseurs revus à la baisse.
          Partager les milliards de dépenses indispensables sur les VE et les Hybrides ainsi que sur les PAC hydrogène, etc.
          Franchement les arguments ne pas !

          1. Ah, mais si Alfa, Lancia ou Maserati auront besoin de l’hybride rechargeable (que maîtrise PSA) là, c’est FCA qui aura besoin de PSA.
            Mais le V6 Alfa de la Giulia Quadrifoglio reste un bijou de famille, pour l’image de marque.

    2. de toute facon c’est pas PSA qui décide des fusions, c’est Dongfeng.. alors que c’est Geely qu’il faut avoir comme ami…

  5. Analyse bien faite hélas …
    Sans doute trop de marques dans le groupe et trop peu de fonds pour pouvoir les gérer toutes de manière efficace. La priorité donnée à Jeep semble leur donner raison mais les relances de Maserati et Alfa ont du mal et derrière, les autres marques ramassent les miettes. Sans compter les nombreuses erreurs comme le restylage pourri de la Grande Punto qui a tué ce modèle icônique du groupe…

  6. avec une gamme comme ça, une petite hausse du pétrole et les ventes s’écrouleront, et il ne restera que la 500

  7. « elle baisse en Allemagne (qui n’est certes pas un marché majeur) »

    Vous plaisantez ?! Le marché allemand c’est 3,5 millions de véhicules par an contre 2,1 millions pour le marché français!!
    Vous faites preuve d’euphémisme pour ménager les susceptibilités, en fait FCA a raté TOUTES les haies et commence à le payer…

    Ses SUV Jeep vont se faire laminer par WLTP, et donc le bonus-malus et la TVS qui vont lui fermer les portes du marché flottes d’entreprises.

    Son bluff sur Alfa Romeo et le manque d’investissements vont conduire de nouveau cette marque, que j’adore, au bord de l’apoplexie pour les mêmes raisons que pour Jeep.

    Sur Fiat: rien que du replâtrage sur les jolies 500 et 500x (le reste de la gamme ne se vend pas). Pour la même raison que Jeep & Alfa (sous-investissement) ces modèles ne sont pas au niveau pour la conso & les émissions de CO2 et vont donc souffrir (ou ils vont devoir rogner leurs marges pour rester compétitifs)…

    Bref ce n’est que justice, la loi du marché va se charger du reste. Voyons à Genève s’ils ont enfin des annonces CREDIBLES (Giuletta remise au goût du jour & une techno hybride à court terme?)…

    1. on effectivement dans un pur exemple d’une boite qui a radicalement diminué ses investissements et ses efforts pour des motorisation modernes

  8. Quand vous privilégiez une marque au détriment de toutes les autres, il est évident que l’on court à la catastrophe. Ajoutez à cela des effets d’annonces sans cesse repoussés ou annulé, des erreurs monumentales concernant l’electrique, le tout geré par un dictateur, Sergio Marchionne, et bien vous avez le résultat que l’on a.
    Il y avait pourtant tant à faire.

    1. Je me fais l’avocat du diable , quoique … Une croissance mondiale à +3,2%, de quoi faire rêver plus d’un constructeur. Pour peu que la rentabilité soit au RdV, je ne vois pas ce qu’on peut reprocher à ce bilan.
      Faut-il voir :
      – le verre à moitié vide : les points à améliorer décrits dans l’article (retard sur les nouvelles technos, quasi absence en Asie, …) ?
      – Ou à moitié plein : une stratégie de croissance sur des niches rentables et porteuses, miser sur les marques qui marchent, … ?

  9. DS et Alfa, ça ne marcherait déjà pas, vu que la cible est peu ou prou la même. Ou alors, faudrait déjà se préparer à voir DS péricliter comme Lancia, faute de positionnement clair. Chez FCA, il y avait déjà une marque haut de gamme de trop, on a vu ce que ça a donné… Du reste, moteurs haut de gamme pourquoi pas, mais à qui les vendraient-t-on ? Ils ont du sens sous le capot d’une Alfa, en revanche sous celui d’une Peugeot j’ai un peu plus de mal, ou alors faudra accepter qu’une Peugeot dépasse les 60 000 €.

    Quant aux synergies, ça règle une partie du problème c’est sûr, mais il reste la mise en concurrence des véhicules. C’est pas vraiment dans les intérêts de PSA d’ajouter une cousine aux C3/208/Corsa ou C4/308/Astra, sauf à refaire le coup de la Tipo mais avec quelles marges ? :-/ Pour les V.E. c’est simple : chez Fiat y a rien ou pas grand chose, chez PSA c’est en train de sortir et ça sera vite développé dans l’ensemble des marques du groupe.

    Après, FCA peut très bien vivre seul mais il faudra une nouvelle stratégie (ou une stratégie tout court d’ailleurs…) et commencer par partager entre les marques les technologies développées. Chrysler et Dodge auraient tout intérêt à reprendre la plateforme développée par Alfa, quant à Fiat, si je ne m’abuse, l’Argo est développée sur une plateforme de 500X / Renegade. Qu’est-ce qu’ils attendent pour en sortir une version européenne pour aller combler le trou entre la Panda et la Tipo ? Bien sûr, on pourrait en profiter pour remplacer la Giulietta par la même occasion, mais il faut croire que la plateforme de la Stilo de 2001 est encore bien trop bonne ?

    1. Je réponds à mon propre commentaire pour souligner que j’ai du une bêtise : pas de plateforme de Stilo pour la Giulietta mais une plateforme apparemment bien spécifique qui n’a été utilisée que pour 6 modèles, outre la Giulietta : les Fiat Viaggio/Ottimo, Dodge Dart et Jeep Cherokee.

    2. DS et Alfa marchent moyennement à cause du manque d’investissements chronique (manque cruel de nouveaux modèles !).
      BMW Audi et Mercedes ont toute une gamme pléthorique qui se concurrence largement… Et vive très bien !
      Alors pourquoi pas DS, Alfa, Lancia, Maserati, etc.

  10. Le retour à la propulsion AR pour Alfa (qui était passé à la traction AV avec succès au niveau des ventes) est emblématique du louvoiement de FCA.
    Il y a bien d’autres e.g. malheureusement.

  11. Chez ALFA il manque cruellement un break (pardon un Station Wagon) Giulia
    et un remplacement de la gamme Giulietta (berline et SW), le retard pris sur ce modèle est le choix de la transmission (traction ou propulsion)

    Pour FIAT, impossible de dire quel est l’orientation de la marque, non remplacement de la Punto, arret de la Tipo, Panda sans succession!
    Ils veulent faire comme Mini exister avec une déclinaison d’un seul modèle (500) en berline et en SUV, pas sur que ça dure des années

    MASERATI reste une marque élitiste, mais il faut quand meme un remplacement
    des modèles tous les 8 à 10 ans maxi

    1. Oui, c’est bien Seb/Pagani. Néanmoins t’oublies – volontairement – plusieurs détails : 1) Ou en serait aujourd’hui Jeep si Fiat ne s’était pas intéressé au malade Chrysler? 2) La mode est aux SUV en ce moment, cela explique le succès de la marque américaine. 3) Quand tu regarderas une Jeep, prends bien soin de te rappeler que c’est avant tout une Fiat (Cherokee 5, Renegade et Compass 2 ont des plateformes italiennes).
      Enfin ça c’est pour toi (moi aussi je n’est pas pu resister) :
      https://www.youtube.com/watch?v=_ifJapuqYiU

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