Suite des bilans annuels concernant les constructeurs du pays du soleil levant. Enfin plutôt déclinant vu la morosité ambiante du secteur automobile sur l’archipel. Après Toyota, Honda et Mazda, Nissan annonce à son tour un bilan 2008/2009 marqué par un résultat en chute importante. En résumé ? Depuis sa nomination aux commandes en 1999, Carlos Ghosn et son groupe terminent un exercice dans le rouge. Au terme de l’exercice la perte se chiffre à 233,7 milliards de yens soit environ 1,6 milliard d’euros. Pas question pour le capitaine du navire de se laisser abattre. Il a réaffirmé immédiatement qu’il ferait tout pour aider le groupe à redresser la barre. Un changement de cap qui ne devrait toutefois pas intervenir l’an prochain, Nissan tablant pour l’heure à une réduction de la perte.
2008/2009, triste et impitoyable exercice pour les constructeurs automobiles japonais (en attendant la parution des derniers chiffres autres). Nissan rejoint les rangs des élèves en difficulté avec une perte nette de 1,6 milliard d’euros (soit 223,7 milliards de yens quand le groupe affichait un bénéfice net de plus de 482 milliards de yens pour la période 2007/2008). Le chiffre d’affaires à plongé de 22 % sur un an à 8 440 milliards de yens soit environ 58,55 milliards d’euros.
A l’instar des autres constructeurs japonais, Nissan a payé le prix fort de l’appréciation du yen (pour 223 milliards de yens soit environ 1,67 milliards d’euros), de l’augmentation des tarifs des matières premières et de la chute mondiale des marchés (3,4 millions d’unités écoulées en recul de 9,4 % par rapport à 2007/2008) dont aux USA à – 19 %, en Europe à – 16,7 % ou au Japon à – 15,1 % ses trois marchés d’envergure.
Dès lors les ambitions pour l’exercice en cours sont claires : diminuer la perte. Le constructeur japonais avance ainsi une perte davantage contenue à hauteur de 170 milliards de yens (suppressions effectives d’emploi, renforcement des synergies avec Renault, réductions des frais marketing, baisse des niveaux de production, période de chômage partiel, non versement des dividendes aux actionnaires ce qui ne facilitera donc pas par exemple les finances chez Renault propriétaire à hauteur de 44 %, etc). La baisse de la production devrait du reste atteindre le seuil des 5 % pour une production totale d’environ 2,95 millions d’unités.
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Source : Nissan et Reuters.