Bientôt un Volvo XC20 électrique

  • Trois nouveaux modèles en approche chez Volvo, XC40 Coupé, XC100 et XC20

  • XC20 basé sur la nouvelle plateforme SEA de Geely

Voici quelques jours, Geely présentait le concept Lynk&co Zero. Et surtout sa nouvelle plateforme SEA (Sustainable Experience Architecture). Une base dédiée au véhicule électrique et capable selon le constructeur de couvrir les besoins de toutes tailles de voitures. Le Lynk&co Zero est ainsi un crossover assez imposant, et l’on suppose que la Polestar Precept reposera sur la même base. Voilà pour les grosses voitures.

Mais Volvo pourrait aussi l’utiliser pour un modèle bien plus compact. Les prochaines générations des séries 40, 60 ou 90 reposeront en effet toujours sur les plateformes CMA et SPA, adaptées à l’électrification.

Hakan Samuelsson, patron de Volvo, a ainsi confirmé que la marque utiliserait cette plateforme pour un plus petit modèle : « Nous utiliserons aussi SEA, nous l’utiliserons pour une plus petite voiture ». Il reconnait aussi que la plateforme CMA n’est pas adaptée pour des modèles plus compacts, et que la structure de coûts de la plateforme, conçue en Chine, est très favorable. Il a également confirmé à demis mots qu’il s’agirait d’un SUV / crossover. Ce qui vient donner corps aux récents dépôts par Volvo des noms XC10 et XC20.

XC40 Coupé et XC100

Il n’y a pour le moment pas de date de sortie avancée pour ce XC20 électrique. Ce sera sans doute plutôt d’ici 2023 ou même 2024. D’ici là Volvo a néanmoins de quoi s’occuper en matière de nouveautés. A commencer l’année prochaine par le lancement d’un cousin du XC40, que l’on nomme pour l’heure par convenance XC40 Coupé. Puis débutera le renouvellement des familles 60 et 90. Avec le XC90 en primeur, qui disposera d’une version électrique, et se déclinera aussi en une variante plus luxueuse XC100. 100% électrique également…

Notre avis, par leblogauto.com

Après avoir renouvelé toute sa gamme avec un certain succès, consolidé son ancrage et son image dans le créneau du premium, amorcé sérieusement le virage vers l’électrique, contribué au lancement de Polestar et Lynk&Co, Volvo s’attaque donc à l’extension de sa gamme. Basé sur la plateforme de Geely, le XC20 sera-t-il produit en Chine ou en Europe ?

(22 commentaires)

        1. … et ?
          Effectivement, des rappels existent déjà à la pelle… m’enfin là ce n’est pas pour un problème de lampe de plafonnier qui ne s’allume pas !?
          Là, nous avons affaire à des voitures qui refusent d’avancer, un peu gênant pour une automobile, non ?
          Dans l’absolu et à terme, ce n’est pas grave, ils ont des moyens considérables pour corriger cela rapidement, mais je n’ose pas imaginer que si ça arriverait à un constructeur français … DS Automobiles, par hasard… n’est-ce pas ? 😀

          1. Enfin, c’est Tesla …
            Tesla est victime de ses cadences « guerrières » ça arrive souvent quand la pression est trop forte sur les cadences de production.

          2. « Ce modèle de voiture, sans pédales d’accélérateur, ni freins, est adapté à la conduite des personnes handicapées. »

  1. Volvo est le cheval de Troie de Geely pour envahir l’Europe de produits Made In China. Déjà toutes les S90 sont fabriquées là-bas. Ils habituent doucement mais sûrement les clients de la marque à une production délocalisée tout en essayant de faire croire que Volvo garde son autonomie dans la conception des modèles. Il suffit de regarder les deniers modèles Geely pour comprendre que toute la technologie Volvo a été pillée et que désormais la R&D est commune.

    1. Oui c’est certain, mais dans la mesure ou les véhicules sont fabriqués en Europe, le mal est moindre, ce qui n’est pas le cas de la totalité des Volvo (Chine/USA/Suède/Belgique). les entreprises Chinoises sont assises sur des montagnes de cash, et nos vieilles sociétés qui ont des problèmes de trésorerie y voient le messie à chaque fois.

      Sinon encore un SUV, j’aurai préféré une nouvelle C30

        1. Cela l’a amélioré !
          Les Chinois cherchaient une marque avec un nom connu dans le monde avec une bonne réputation… ils ont investi pour la mettre au niveau du premium en éliminant les modèles trop typés généralistes.
          Maintenant, ils ont une arme de pénétration dans les marchés occidentaux… de plus la R&D dépensée dans un premier temps à fond sans compter, ils la recyclent dans leur marque Lynk&Co et Polestar (encore + haut de gamme et geek)
          Là-dessus, c’est même un sans-faute… Un cas d’école !

    2. Le propriétaire est chinois, il ne pille donc pas sa propriété, il s’en sert.
      Bien sûr, ça peut nous faire poser quelques questions mais Volvo a failli s’allier à Renault, a été acheté par Ford et ensuite pas une firme occidentale pour reprendre derrière. A ce moment, ce n’était pas la faute aux chinois et la porte était ouverte.
      Donc le chinois a de l’ambition et de l’argent « facile » si on se base sur le nb de ventes de Geely. Il est aussi dans les camions, Mercedes, Lotus, Lynk & Co, etc …
      L’Europe est un Miko et à la fin, il ne restera que le bâton 🙂

    3. La voiture est assemblée où cela se vend. cf. DS9 (haut de gamme Français) ou S60 made in USA.

      Ce que vous appelez « pillée » on appelle cela enfaite de la synergie. Où est le problème ? On retrouve encore aujourd’hui des technologies Volvo dans les JLR.

        1. Oui Volvo, même si c’est badgé « FoMoCo ». FoMoCo signifie les pièces commune au groupe Ford. Les pièces spécifique Ford sont badgé du logo Ford.

          Avant même d’ouvrir une JLR, on déverrouille avec la clé à 5 boutons hérité des Volvo d’y a 20 ans. Pour aérer le véhicule, on appui gentiment sur les commandes de lève vitre qu’on retrouve sur les S60 du début du siècle. Bien sur que ces pièces on été redesigné depuis mais les dispositions est la même. Voila pour la partie visible.
          On peut aussi parler du système AWD (Haldex) des Freelander2 et Evoque imposé par Volvo. Ou même la partie sécurité des véhicules du groupe supervisé par Volvo et testés au Volvo Safety Center.

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