Dans un interview à un confrère australien, Peter Oberndorfer déclare que le constructeur considère « tout pour le moment, mais je crois personnellement que nous avons besoin d’un peu plus de développement du côté de la batterie ». Le dirigeant allemand pense que la clé de la solution ne serait autre que les batteries à l’état solide pour offrir performance et autonomie.
« Notre directeur du développement, Peter Mertens, parle de batteries à l’état solide, qui sont encore à quelques années, mais je pense que ce serait un avantage si elles étaient développées, de sorte que les batteries deviennent plus légères et nécessitent moins d’espace » déclare-t-il.
Peter Oberndorfer déclare également qu’Audi serait prêt à travailler avec un partenaire pour accélérer la conception des batteries à l’état solide. Audi rejoindrait donc la cohorte des constructeurs pour lesquels il ne peut pas y avoir de sportives électriques sans batteries à l’état solide. On pense à Porsche avec la 911 et Lamborghini.
Audi a déjà une certaine expérience en matière de sportive électrique avec l’Audi R8 e-Tron. Dévoilée au salon de Genève 2015, l’Audi R8 e-tron était propulsée par deux moteurs électriques deux moteurs électriques d’une puissance combinée de 456 ch et d’un couple de 920 Nm localisés sur le train arrière.
L’autonomie de 450 kilomètres était assurée par une batterie lithium-ion de 92 kWh. La vitesse de ponte bridée ou pas était annoncée à 210 km/h ou 250 km/h pour 3,9 secondes dans le 0 à 100 km/h. Jamais disponible au catalogue officiel, le constructeur aurait vendu moins de 100 R8 e-tron.
C’est bien, au moins ils sont lucides chez Audi !!!
Et à part dire des évidences ?
Avec le programme de VE chargé de la marque Audi… c’est certain qu’il faut qu’ils frappent fort pour faire le buzz autour de leur future gamme électrique.
La R8 fera un excellent étendard et une bonne base pour commencer à débroussailler les nouvelles technologies des batteries à l’état solide qui sera certainement la nouvelle révolution pour les VE de la prochaine décennie.
L’objectif est aussi de déloger Tesla de sa position de leader de VE de luxe d’ici 2022.
Pour l’instant, Tesla livre et Audi se questionne 🙂
Nul doute que lorsque les Solid State apparaîtront, Tesla sera sur le coup également … avec un outil de production des batteries déjà prêt 😉
Cela sera intéressant de voir l’ancienne start-up qui monte en cadence avec difficulté et avec des défauts de jeunesse, mais qui est largement leader en ce moment, et de voir « l’ancienne » industrie automobile de référence, tenté de rattraper et de dépasser le challenger Tesla.
Si Tesla ne survit pas à cette offensive des « anciens » et de leurs difficultés, ils auront au moins le mérite d’avoir lancé d’une manière irrémédiable le segment des VE de luxe.
« Nul doute que lorsque les Solid State apparaîtront, Tesla sera sur le coup également … avec un outil de production des batteries déjà prêt »
Hahahaha. On voit hélas que tu n´y connais rien en matière de production de batteries 😉
Et accessoirement je souhaite te rappeler que ces batteries proviennent de chez Panasonic, qui détient 50% de l´usine, Tesla ne les a pas développé, les seules batteries développées par Tesla sont Celles du défunt roadster 😉
La technologie est Panasonic, l’outil de production est partagé et le département R&D est Tesla.
Je maîtrise probablement moins que toi la production de batterie, mais suffisamment les chaînes de production pour savoir qu’elles s’adaptent très vite à un nouveau process de production développé en interne et anticipé.
Tesla a la sienne, qu’en est-il d’Audi (VW) qui cherchent à sécuriser leur approvisionnement en lithium ? De Mercedes qui vient de signer l’investissement nécessaire ? Ou de BMW ???
franchement SGL …
« « Notre directeur du développement, Peter Mertens, parle de batteries à l’état solide, qui sont encore à quelques années, mais je pense que ce serait un avantage si elles étaient développées, »
ils ont rien, ils sont à poil, « mais peut être que si dans quelques années, ce serait bien parce que là bon.. »
bref.
La model 3 va être un test très intéressant car on va enfin savoir si, dans l’état actuel des choses, l’électrique peut être un marché de masse.
Pendant que ça se tâte (se tripotte) chez Audi, on en est à 3500 TM3 / semaine chez Tesla.
Avec 400.000 pré-commande et malgré les réticences irrationnelles d’avoir un véhicule limité à 400 km d’autonomie et la multiplication de l’offre par 2 ou 3 ainsi que celles du nombre de bornes de recharges pour finir avec la peur de la panne sèche, je pense que l’on passera rapidement de 1 % à 20 % des ventes sans problème en l’espace de 5 ans.
@pcur : la model3 n’est pas une voiture « de masse ». C’en est une pour Tesla, mais a $42.000 (et $36.000 fin d’annee si Tesla ne repousse pas encore une fois), la mot « de masse » ne s’applique pas trop quand meme…
Si tu considères que le prix moyen d’une voiture neuve est de $34,000, la Tesla est à peu près dans la moyenne, et même bien en dessous si l’on déduit le crédit d’impot fédéral américain ($7,500).
Je pense que cela suffit à la considérer comme une voiture de masse.
« La vitesse de ponte bridée ou pas était annoncée à 210 km/h »
j’ai jamais réussi à dépasser 1 oeuf par 24h, mais je n’ai que deux poules ça explique peut être !
L’intérêt ?