Depuis quelques mois, l’industrie automobile chinoise semble (enfin) s’engager dans un mouvement d’accords de coopération, qui pourraient in-fine conduire à des opérations de fusions/acquisitions tant voulues par le gouvernement. Le développement rapide de l’électrique accentue le mouvement, car les « petits » se retrouves acculés devant l’obligation d’atteindre une part, on négligeable, de vente en véhicules hybride rechargeable ou électrique dès 2019.
BAIC, aux premiers rangs sur le marché de l’électrique justement, vient ainsi de se rapprocher de Brillance. Les deux entreprises vont ainsi coopérer principalement sur la question de la mobilité électrique en général : auto-partage, taxis, mais aussi voitures privées.
Brilliance y trouve son compte avec en vue un accès aux technologies de BAIC. Qui se son côté entrevoit la possibilité d’accroitre la production de certains composants, et donc d’abaisser leur coût. Sans compter que face à la volonté de Pékin de voir naître un ou des champions de son industrie automobile, BAIC a besoin de grossir, pour rester dans le camp des « grands », et éviter une fusion imposée, ou du moins se retrouver en position de force en tel cas…
si dans l’automobile ils arrivent à des concentrations comme dans le ferroviaire (CRRC)….ils sont assurés d’etre tres vite numéro 1 mondial, et de rafler les marchés à l’etranger.!
Tres interessant ce rapprochement !