Audi Q5 Sportback, vous avez dit « Sport » back ?

  • Carrosserie différente après le pied B

  • Modularité et habitabilité conservées

Tardivement dans sa carrière, l’Audi Q5 accueille donc une seconde carrosserie s’inscrivant dans la mode des « SUV Coupé ». Ce Q5 Sportback a été dévoilé au salon de Pékin, et il suit la même recette que le Q3 du même tonneau lancé il y a quelques mois. Soit un changement de la partie supérieure de la carrosserie après le pied B, avec une partie arrière (un peu) plus fuyante.

Néanmoins, Audi a tenu à conserver l’habitabilité de son « coupé ». Le pavillon est donc à la même hauteur, jusqu’à l’articulation du hayon qui est reculée au maximum (derrière la tête des passagers arrière). L’arrière est donc bien moins fuyant qu’un X4 ou un GLC Coupé par exemple. Au final, cela va ainsi à l’encontre de l’effet recherché, avec un popotin  rondouillard plus que véritablement dynamique. Le petit pli au bas de la lunette ne parvient pas à sauver le coup. La recette avait bien mieux fonctionné sur un Q3 dont les lignes sont à la base plus acérées dans la partie arrière.

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Toujours afin de montrer que ce Sportback est aussi familial que le Q5 standard, la banquette coulissante est ici de série, et le coffre ne perd que 10 petits litres pour un total de 510 l. Et avec 4m69, la différence de longueur est une affaire de millimètres.

Question moteurs, ce Q5 Sportback adopte une gamme similaire à celle du Q5 tout juste restylé. En TDI uniquement dans nos contrées, soit le 2.0 TDI décliné en versions 120 kW / 163 ch ou 150 kW / 205 ch. Ces 35TDI et 40TDI sont associés à la boîte double-embrayage à 7 rapports, et le plus puissant est uniquement proposé en Quattro.  Un moteur essence est aussi au programme de lancement. En 4 cylindres 2.0 TFSI avec micro-hybridation 12V tout d’abord pour le 45TFSI développant 265 ch.

Dans les mois suivants, la gamme s’étoffera. Tout d’abord avec le 50TDI équipé du V6 3.0 TDI de 286 ch, avec une boîte automatique 8 rapports et la transmission Quattro. Puis le SQ5 qui devrait pour sa part hériter du V6 3.0 TFSI de 349 ch. Enfin l’hybridation rechargeable sera aussi de la partie, probablement avec deux versions différentes.

Notre avis, par leblogauto.com

Arrivé tardivement sur le créneau, le groupe Volkswagen semble avoir un peu de mal dans la réalisation de ses SUV coupés, que ce soit en Chine sous la marque Volkswagen (Tiguan X ou Tayron X) ou ici avec ce Q5 Sportback. L’intention est de ménager l’habitabilité aux places arrière, c’est louable. Mais cela semble faire manquer l’objectif qui est de dynamiser la partie arrière. En ce qui concerne ce pauvre Q5 Sportback, certains n’hésiteront pas à le comparer à une grosse Suzuki Baleno. Le Q5 Balenoback?

(35 commentaires)

        1. Le problème n’est pas qu’ils vont comprendre (tout le monde le peut…) mais bien que ces personnes pensent que c’est la façon correcte de s’exprimer!

  1. Les variantes de leurs SUV sont tellement nombreuses que je pensais qu’il existait déjà… Une impression de déjà vue immense avec pas une once d’originalité.
    C’est pour enrayer le déclin face au DS7 !?

      1. Oui @beniot9888, c’était une boutade pour la provoque… Bien que… en Europe en 2019 le Q5 est passé de 71K ex. en 2018 à 64K ex. -10% contre 18K DS7 en 2018 à 28k +50% !!!
        Moi, je dis qu’il n’a pas de fumée sans feu.

  2. Je suis le seul ou la gamme des constructeurs allemands devient totalement illisible ?
    J’ai l’impression voir l’étalement de marque de GM dans les années 30

    1. le gag dans l’affaire c’est que Bl ou Mercedes ont de leurs côtés juré qu’ils allaient réduire leur gamme pour une meilleure rentabilité… et de l’autre Audi démultiplie à l’infini sa gamme au point qu’on ne sait plus de quoi il s’agit.
      En clair les modèles vont se multiplier à l’infini ?
      La fameuse valeur résiduelle si chère au coeur des Germanophiles devrait logiquement plonger, le véhicule n’étant jamais sur d’avoir un successeur et même d’avoir un remplaçant décalé…
      Ces modèles là n’étant jamais des collectors, ou rarement…

      1. la valeur résiduelle d’un tel véhicule n’est pas prêt de plonger car justement le client ne sait pas si oui ou non le modèle existe encore.
        C’est là la force des BAM

        1. je doute que le concessionnaire ou le revendeur ne cherche pas à connaitre la VR pour refourguer le bouzin..
          Et il ne l’achètera pas à n’importe quel tarif, de gré à gré entre particulier l’illusion pourrait durer, mais en général l’acheteur de ce genre de caisse serait du genre à négocier quand même….

      2. C’est exactement ça, c me fait penser au trombinoscope des marques, modèles et prix de Gm que j’avais vu: une marque pour chaque segment de tarifs à avec des modèles similaires mais à des prix différents selon le niveau de gamme

        Les différences deviennent minimes entre gammes et le client finira par s’y perdre et les vendeurs aussi

        Avec un budget précis on peut au final choisir entre trop de modèles différents

  3. Pour un SUV coupé, je trouve la ligne agréable, moi. Bien plus que les X4, X6 ou Ariana, dont le « cul de canard » ne m’a jamais plu.

      1. Mon pauvre vieux, si tu es encore choqué par « SUV coupé », je préfère ne pas te parler des « berlines coupé », des « cabriolets » qui n’en sont pas comme la 500, des « sportwagon » qui n’ont rien de sportif, des pack AMG/RS Line/M Pack/Sport pack qui ne te feront pas aller plus vite, des « Turbo » sur les voitures électriques, des…

        1. Des versions coupé de berlines, il y en a eu et de fort bien réussies. Il faut dire que c’était plus facile à alléger visuellement qu’un gros-Q. Et de forts convaincants breaks sportifs.
          Vieux et pauvre, peut-être (question de référence!), mais pas encore Alzheimer.

  4. Ça ressemble plus à un (BMW) GT qu’à un SUV, arrêtez de nous prendre pour des c…

    Ils partent d’une berline, changent la carrosserie, ajoutent 10% du prix et appellent cela un shooting break.
    Ils remontent la caisse, ajoutent 10% du prix et appellent cela un SUV.
    Ils recoupent la carrosserie, ajoutent 10% du prix et appellent cela un SUV sportback

    Au final, on revient donc quasiment à la berline de base mais 30% plus chère…et je ne vous parle même pas des recyclages VW, Audi, Skoda.

    Bref, on nous prend vraiment pour des c…

    PS: je suis bien conscient que les % et le calcul ne sont pas bons (10% de 10% de…ne font pas 30%), c’est juste pour illustrer mon propos…?. Par contre, je suis demandeur d’une vraie analyse par Leblogauto…Thibault? ?

    1. Je suis d’accord avec ton analyse, je m’étais fait la même réflexion avec les BMW série 1, puis X1, puis X2, ou on revient au gabarit initial, mais en ayant pris 2 augmentations de tarif.
      Mais si ça plaît et que les gens achètent, ils ont raison de le faire.

    2. C’est pas faux.
      Par contre je ne suis pas d’accord avec le « Bref, on nous prend vraiment pour des c… »
      Celui qui fait le chèque sait ce qu’il achète et personne ne l’oblige à le faire. Si la berline originelle moins chère lui paraissait un choix plus pertinent c’est celui qu’il ferait.

  5. « un popotin rondouillard plus que véritablement dynamique ».

    D’où le surnom que je donne à la gamme Q: Les « gros-Q »… avec en général un gros C.. derrière le cerceau.

    1. On est tous le c… de quelqu’un. Par exemple, moi, je trouve ça très c… de juger quelqu’un juste en fonction de la voiture dans laquelle il a posé son Q.

      1. Mouais…. en même temps en roulant beaucoup, il se trouve que les gros cons ont tendance à conduire davantage certaines marques que d’autres. Pour be pas s’en apercevoir, il faut vraiment être très très fâché avec l’objectivité ou avoir une énorme capacité d’auto-aveuglement !
        Il ne faut pas confondre à priori et à posteriori…

    1. C’est pas pire qu’une Lamborghini Aventador :
      – qui n’a que deux places
      – qui n’a quasiment pas de coffre
      – qui a le confort d’un banc en pierre
      – qui fait un bruit d’enfer
      – qui est incapable de passer un ralentisseur
      – qui coute en entretien le salaire mensuel de 10 gilets jaunes
      – qui oblige à avoir un garage de plus de 3 mètres de haut pour ouvrir la portière.
      – qui est tout sauf un modèle de véhicule ecologique
      – qui, malgré ses performances n’est pas autorisée à dépasser les 130 km/h sur autoroute en France.
      Et pourtant nous les aimons bien les sportives extrèmes.
      Il devrait mais ne l’est pas, le choix d’une voiture est tout sauf rationnel.

      1. je vois pas bien le rapport avec ton exemple…. Le style c’est subjectif, mais je ne vois pas comment on peut conclure comme ca sur le style de cette Audi alors que les concurrents directs ont exactement le même traité.
        Par contre ta conclusion est bonne, un choix n’est rationnel que pour celui qui le fait!

  6. @sgl : pas faux, en France il est probable que le report soit effectif, le DS7 est très présent sur les parking des entreprises devant le panneau « direction »…

    1. Un SUV est par définition un crossover

      crossover désigne un mélange de 2 ou plusieurs genres

      Au début, (aux USA, encore eux), on avait soit des pick up avec une grande benne pas toujours utilisée capable de passer partout (ps: faut pas compter sur la DDE au fin fond du Wyomins en plein hiver), soit des vans ayant une meilleure utilisé mais ne passait pas partout

      Certains avaient eu l’idée de mettre une carrosserie intégrale sur une base de pick up : c’était le premier crossover

      Base de pick up rustique = ressort à lame, pont rigide. Ça passait partout, mais on ne roule pas vite avec sur le bitume. Certains avaient eu l’idée de mettre des ressorts hélicoidaux, des amortisseurs moins rustiques, des suspensions indépendantes. Ça perdait en franchissement, mais autorisait une conduite plus sportive sur route et chemin : ce fut le premier SUV (véhicule sportif et utile)

      De nos jours, la quasi-totalité des SUV n’a que l’apparence des premiers SUV.

      1. Le SUV n’a jamais été à destinée sportive. Le « sport » est pour la pratique du sport…sans la bagnole 🙂
        En gros oui un gros véhicule fourre-tout où l’on peut caser la famille, mais aussi alternativement des vélos, des surfs, des planches quelconques, etc.
        Mais plus qu’un pickup, les premiers étaient surtout des breaks surélevés, souvent sur base de 4×4, qui permetaient de sortir des sentiers battus.
        Véhicule d’utilité pour le sport.

        Il est vrai que les constructeurs ont entretenu le flou autour du terme, et continuent…
        Les CUV ou crossovers sont une déclinaisons des VUS, mais sur base de berline classique 2RM.
        Par exemple, la GAZ M-72…4RM, caisse de berline, rehaussée. On est au milieu des années 50.
        Si on prend en compte les modèles militaires, cela remonte bien bien plus loin encore 🙂
        Difficile de remonter à l’origine, mais la Jeep Willis Station Wagin de 1949 avec 4RM est une bonne candidate.
        On évoque souvent le Wagoneer comme premier SUV mais c’est oublier les International Harvester Travelall ou même le 4e Suburban (sauf erreur, premier en 4RM).

        Bref, ici on a un CUV au sens Américain, et SUV au sens Européen…rien de sportif, ni de vraiment totalement pratique pour coller une planche de surf. Un sac de golf oui, plus certainement.

  7. Oui c’est la mode mais on perd quand même en praticité (et en volume de coffre total) par rapport au Q5 classique.
    En gros le choix va dépendre de l’âge des enfants

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