Le châssis de la nouvelle A4, que l’on retrouvera dans la prochaine génération d’A6, fait appel à des schémas de suspensions classiques chez Audi, double triangle à l’avant et bras trapézoïdaux à l’arrière. Le nombre d’éléments en aluminium reste important, puisque par exemple à l’avant les 5 bras pour chaque roue utilisent ce matériau, tout comme le palier de pivot, ainsi que le berceau avant. A l’arrière, les bras trapézoïdaux, les bras transversaux hauts, les supports de roue et les barres de connexion sont également réalisés en aluminium.
La nouvelle implantation de boîte de vitesses a permis d’avancer l’essieu avant de 154 mm. Le boitier de direction est en outre positionné devant l’axe de roues, et dans une position assez basse. Le transfert des forces de braquage est ainsi particulièrement direct. L’assistance reste de type hydraulique, mais avec une pompe régulée qui permet de réduire la consommation de carburant liée à cet équipement d’environ 0.1 litres en moyenne.
Le freinage, qui reste soumis aux très exigeants tests d’Auto Motor und Sport, fait appel à des disques de 314 mm à l’avant et 300 mm à l’arrière. Les versions V6 ajoute 6mm de diamètre à l’avant. Ainsi dotée, l’A4 devrait confirmer les bons résultats de sa devancière, à chaud comme à froid. L’ESP, de série naturellement, adopte les nouvelles fonctions de stabilisation d’attelage, de séchage de disques sur route mouillée ou d’assistance au freinage d’urgence.
Mais l’A4, c’est surtout deux innovations majeures. La première est l’Audi Drive Select, proposé en alternative à deux châssis sport au catalogue à rallonge des options. Cette suspension pilotée propose quatre modes, Auto, Confort, Dynamic ou Individual. Il intervient non seulement sur l’amortissement, mais aussi la gestion moteur, la boîte de vitesse automatique le cas échéant, l’assistance de direction et la démultiplication de la direction si l’option Dynamic Drive fait partie du lot. Le mode Individual permet, via l’interface MMI, de régler selon ses désirs 24 paramètres de gestion de ces divers éléments…
La direction Dynamic Drive est assimilable à la direction active de BMW, ajustant la démultiplication de la direction selon la conduite, plus ou moins directe selon que l’on est en conduite en ville ou sportive, sur autoroute ou route de montagne. En outre, ce système est directement lié à l’ESP qui intervient lui aussi sur l’assistance et la démultiplication, dans les cas de sur-virage comme de sous-virage.
Cela peut tout naturellement être combiné au système Quattro que l’on ne présente plus, sauf pour préciser que depuis l’A5, il a tendance à privilégier un transfert de puissance plus important sur l’arrière, histoire de procurer un comportement un peu plus proche de celui d’une propulsion, comme à Münich ou Stuttgart…