Ce n’est pas une ballerine !
Esthétiquement, cette Aston au look de Muscle Car américaine s’inspire fortement de l’Aston Martin V8 des années 70-80, de la monstrueuse RHAM/1 « Muncher » dérivée d’une DBS, aperçue au Mans en 1977 ou encore de la V600 Vantage des années 90. Une gueule agressive, quasi bestiale avec ses nervures et sa custode arrière façon épine dorsale, des épaulements musclés, des phares ronds de style classique, on ne fait pas ici dans la dentelle, même si des raffiements aérodynamiques sont à l’œuvre. Le séparateur avant proéminent et les évents d’aile avant incorporés dans les flancs de Valour fonctionnent en harmonie avec le panneau d’écran arrière avec des lames générant des vortex. Ce n’est sans doute pas la plus belle des Aston, mais ce n’est pas le but recherché…
Cette Valour ressemble quand même à s’y méprendre, au modèle unique Victor qui avait été présentée en 2020, avec ce faciès méchant et une poupe carrée et tronquée façon « Kammback ».
Le capot à clapet comporte un grand évent en « fer à cheval » et deux conduits NACA pour fournir une ventilation suffisante pour le V12 à double turbocompresseur qui se trouve en dessous. La partie centrale de la calandre est définie par des virures en aluminium, tandis que de grandes prises d’air en fibre de carbone de chaque côté alimentent le moteur et les freins en air frais. L’arrière présente un graphique de feux en grappes de lames de lumière LED (six de chaque côté) faisant écho à l’hypercar révolutionnaire Valkyrie. Un accent en aluminium pleine largeur délimite l’arrière, séparant les sections supérieure et inférieure. Le système d’échappement à triple tuyau d’échappement fabriqué en acier inoxydable léger, avec une épaisseur de paroi inférieure à 1 mm, permet une économie de poids de 7 kg par rapport à un système traditionnel, tout en émettant une bande sonore extrêmement lourde.
V12 à boîte manuelle, il va falloir maîtriser !
Ce modèle s’adresse aux puristes avant tout, pusqu’il associe le V12 biturbo de 5,2 litres de 715 ch et 753 Nm de couple à une transmission manuelle à six vitesses sur mesure.Avec un choix d’aluminium usiné, de titane, de fibre de carbone ou de noyer pour le pommeau de vitesse, et un mécanisme de changement de vitesse exposé pour souligner la connexion mécanique, Valor veut rétablir « l’engagement physique et émotionnel qui a été perdu au profit du progrès ».
Pour maîtriser cette bête féroce, on pourra compter sur un différentiel mécanique à glissement limité, une suspension sur mesure, avec des amortisseurs adaptatifs, des ressorts et des barres anti-roulis, tous spécialement adaptés à la voiture ainsi qu’un renforcement de la structure pou accroître ma rigidité en torsion et latérale. De plus, un nouveau système de direction supprime les sources de conformité indésirables pour donner au conducteur un sens encore plus grand de la sensation de détail, de la connexion et de l’immédiateté.La Valour embarque aussi des freins carbone-céramique.
Les premières livraisons sont prévues pour fin 2023. Evidemment, chaque Valour peut être personnalisée via le département Q.
Quand on grillait une boite (son embrayage déjà) sur un V12 Ferrari dans les embouteillages …c’était une petite addition de 4/6000 euros pour réparer…et chez Pozzi encore plus …là se sera du même acabit ! Le pognon coule à flots chez l’ami Rico !!
C’est la banane (split) …et champagne tous les jours !!
Nous vivons l’époque des super gogos riches …vous prendrez bien une Porsche avec un petit rétrofit sur une caisse ancienne …le double du prix de la thermique !!
Dans le thermique il y a des restauration de Ferrari anciennes (chez Ferrari quand même) qui ont des devis de 250000 euros !! Le prix d’une neuve !!
On vit une époque formidable !!
ASton-Martin a tout de même des propositions stylistiquement intéressantes. Dans un autre style, la Vulcan m’avait particulièrement marqué.
Koenigsegg, Catherham, Ferrari puis cette Aston, c’est la fête du style en juillet ?
Aucune n’est toutefois parfaite à mes yeux, toutes ont ce quelque chose en plus de « regardez moi » greffé sur une jolie silhouette.
M’en fin, pour une fois que je trouve une Koenigsegg intéressante, j’applaudis.
Pour les ignares (il y a au moins 4) et les distraits…je confirme qu’il y a eu beaucoup d’embrayages de refaits de V12 Ferrari boite manuelle…qui chauffait un max dans les embouteillages !!
Il y en a ici qui ont quelque chose a dire là dessus !!
@ Mwouais
Catherham (sans mépris pour eux) ..ne jouent pas vraiment dans la même cour des grands comme les autres !!!
Il sont tous dans la même industrie comme les autres.
Encore une fois il faut que je répète…le savoir industriel auto est partout dans le monde !
Le thermique va bien mourir de sa belle mort (dans les pays du nord développé) car nous prouvons maintenant et largement qu’ils n’est pas capable de faire des miracles par rapport à l’électrique !! La saleté de rouille huileuse pas fiable en plus !
L’électrique va faire dans l’avenir beaucoup moins de morts …il est plus difficile de mourir dans une Spring (en allant faire le pousse caddie chez Auchan) …que dans une bombinette thermique (diesel) sur l’autoroute des vacances avec 8/9 litres de gasoil plutôt que 5,5 L comme disent tous les menteurs !!! Mort de rire !!
Sympatoche !!!
?
Quel dommage de mettre un V12 turbo. Ça méritait un V12 atmo, tant pis pour la course à l’armement. Avec un 5,2 l, elle n’aurait pas été lymphatique.
Réinterpréter la V8, fallait oser.
« Cette Valour ressemble quand même à s’y méprendre, au modèle unique Victor »
En effet, jusqu’aux jantes