Faire comme Ferrari?
Le parallèle est facile et le lien qui unit les deux marques sur le marché des véhicules sportifs de luxe est évident. Il était certain que les investisseurs feraient le lien entre ces deux introductions. Le succès rencontré en bourse par le cheval cabré (prix de l’action multiplié par trois en 3 ans) laisse espérer la même conclusion.
Qui ne rêverait pas de devenir propriétaire d’un morceau du fournisseur de véhicules officiel de James Bond? Les investisseurs devraient se jeter sur la possibilité d’investir dans l’entreprise anglaise.
Ce ne fut pas le cas, son introduction à la bourse de Londres (seul groupe automobile présent) a laissé le marché songeur, jouant la carte de la prudence. Une IPO à 19 livres qui n’a finalement pas convaincu les investisseurs. En effet le recul (jusqu’à près de 7%) reprénsente un frein évident dans l’image d’un « renouveau » d’Aston Martin. La finalité, c’est un titre moins cher que souhaité, qui se vend moins vite que prévu.
Les raisons d’une déception
Aston Martin est en difficulté, cela n’a échappé à personne, l’entreprise n’ayant connu qu’un seul trimestre positif depuis 2010. Cette introduction en bourse est une des marches censées remettre la firme anglaise sur les rails du bénéfice. Mais le renouveau d’un cycle demande des fonds très importants, en particulier dans le milieu automobile ou les flux sont assez tendus et les investissements (usines, matières premières, fournisseurs, employés) très importants. Facile de susciter le doute dans un tel cas.
La volonté de proposer plus de nouveaux véhicules de façon plus régulière va demander énormément d’investissement en R&D, un cout supplémentaire aux yeux de l’actionnaire qui lui va chercher un rendement immédiat.
Au contraire de Ferrari, qui lui est aussi soutenu par un géant (Fiat), Aston Martin n’apporte pas les mêmes garanties aux yeux d’investisseurs.
Les points positifs à garder en tête
La transition au sain d’Aston Martin est déjà enclanché, le fait de fournir son premier trimestre positif peut laisser place à de l’espoir (bien que cela doit se valider dans le temps), la nouvelle usine en pays Gallois pour provenir à la hausse de production souhaité dont la DBX dès 2019.
Des derniers modèles qui ont marqués l’opinion. Comment ne pas parler de la jolie DB11 de James Bond, la nouvelle Vantage, la RapidE, tout autant de modèles qui montrent que les annonces ne sont qu’un début, bien qu’il faille maintenir cette dynamique.
L’image de marque, la sportive anglaise à l’état brut ne laisse que très peu de monde songeur. D’ailleurs il s’agit d’un des derniers bastions de l’industrie automobile purement britanique.
L’évolution très positif, des ventes, (+50% pour 2017 par rapport à 2016), le nombre de modèles augmentant couplé à des concepts car à l’aspect marketing non négligeables comme la Volante Vision Concept ou encore le Projet Neptune .
Alors on investit?
Voici la question qui fache, devons nous nous laisser porter uniquement sur les avis négatifs, positifs? La stratégie très agressive peut clairement être à double tranchant et il faudra des résultats probant assez rapidement. Les derniers chiffres semblent encourageants et le plan de route semble tracé. Mais le moindre grain de sable risque d’enrayer sévèrement la machine.
Ne mettez pas toutes vos économies dedans malgré les yeux doux que vous feront les Astons que vous croiserez. Si vous souhaitez miser sur une entreprise, avec un investissement limité, ce peut être une idée. La première mise dans ce cas étant toujours la plus difficile et le marché l’a montré. Mais le précédent Ferrari laisse songeur pour tout ceux n’ayant pas sauté sur l’occasion à l’époque. Mais l’actionconnaitra-t-elle le même sort?
Et vous, vous miseriez sur Aston Martin?
Illustration: Aston Martin
Faudrait revoir un peu vous sources, il y a eu bien plus qu’un trimestre en positif depuis 2010…
https://www.astonmartin.com/en/live/news/2018/02/26/aston-martin-profits-grow-by-quarter-of-a-billion-pounds-in-record-full-year-performance
Et puis, « Au sain », ça pique peu aux yeux…
Désolé de faire le chieur, mais là, quand même : « La transition au sain d’Aston Martin est déjà enclanché » –> « sein », « enclenchée »…
« L’évolution très positif » –> « positive ». etc.
Attends c’est pas fini :
« la nouvelle usine en pays Gallois pour provenir à la hausse de production souhaité ( souhaitée ? ) dont la DBX dès 2019. »
Au passage, on comprend rien au sens de la phrase. Ensuite …
« Des derniers modèles qui ont marqués ( marqué ? ) l’opinion. »
Même JJO faisait plus attention.
Depuis le temps qu’on se demande quel outil de traitement de texte est utilisé au LBa alors qu’un pauvre Word de base permettrait d’eviter ce genre de fautes… Triste !!!
Quand les « journalistes » auto parlent de marchés et de valeurs mobilières c’est aussi valable et fouillé que quand les journaux économiques parlent de voitures… Au final, une fois passées les multiples coquilles et les trop nombreuses fautes de grammaire, il ne reste pas grand chose à cet article… Dommage.