Aston Martin simplifie son logo

Les constructeurs automobiles changent rarement de logo. Mais, quand certains changent, ils envoient valser la table. Ici, Aston Martin fait évoluer son logo plus qu’autre chose. Ce logo, on l’a déjà vu sur la monoplace de Formule 1, mais la marque n’avait pas été plus loin. Cette fois c’est la bonne visiblement. Et cela coïncide avec une inflexion de positionnement. Le logo change en enlevant la ligne intérieure dans les ailes. Et ? C’est à peu prêt tout. Le nom « Aston Martin » et son cartouche sont un peu plus grands au milieu des ailes. Le cartouche passe à un vert uni au lieu d’un dégradé.

C’est la première modification depuis 2003 et c’est la 8e version du logo depuis le lancement de la marque il y a 109 ans (voir ici). Pour l’occasion, les deux Formule 1 de la marque arboreront le tout premier logo ce weekend lors du grand-prix de France (le dernier avant longtemps ?) au côté du nouveau logo. Pour le symbole, c’est le centenaire du tout premier Grand-Prix de la marque en 1922 (GP automobile de France sur le circuit de Strasbourg le 15 juillet 1922).

Intensity. Driven.

Ce changement de logo doit accompagner le changement de positionnement de la marque qui tend vers la « performance ultra-luxueuse ». Il est vrai qu’Aston Martin avait une image d’automobiles sportives un peu décalées niveau finition, pas au top du top des performances, mais « so british ». Evidemment, un changement ne se décide pas comme cela, il faut investir et sortir des produits qui correspondent au discours. On jugera Aston Martin sur pièce.

Aston Martin veut désormais incarner « Intensity. Driven. ». Cela doit passer par l’élégance, mais aussi la sophistication des modèles. Comme pour d’autres constructeurs de voitures thermiques, le challenge sera l’électrification totale ou partielle des véhicules.

(4 commentaires)

    1. Le même que n’importe qui. Des salariés, quoi. Cette légende des graphistes qui se gavent avec des logos…

  1. Le logo who cares? Ce qui compte c’est le positionnement marketing. Avec un passé aussi riche DB4, 5, 6 et même V8, il faut veiller à ne pas se louper. ET hélas la gamme actuelle ressemble plus à du Maserati qu’à du Ferrari « Brit Spirit » si je puis dire.
    L’électrification va poser un énorme problème à toutes les marques de ce créneau de luxe car 1. la sophistication mécanique fait partie du mix marketing et surtout 2. comment garantir des performances hors norme alors qu’une simple Tesla a déjà des perf de supercar ?

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