En effet, si depuis la DB7, les différents modèles de la marque (Vanquish, DB9, V8 Vantage) sont salués comme faisant parties des plus belles réalisations stylistiques, il est clair que la trop grande ressemblance entres les modèles (Cf. V8, DB9 et DBS) montre les limites de la démarche. L’éloignement de Ford marque aussi un éloignement du père du style actuel de la marque, Ian Callum, qui reste rattaché à Jaguar.
Ruben Vela propose avec sa DB One un style ultra moderne, que l’on peut placer dans la lignée des Mazda Nagare et Ryuga, tout en intégrant les nécessaires codes génétiques de la marque de Gaydon que sont la calandre et les écopes latérales. Le long capot identifie clairement un coupé à moteur avant, en l’occurrence un V12 maison de 6.0 et 550 ch, avec boîte manuelle et transmission aux seules roues arrières.
Les dimensions vont sans doute à l’encontre de la compacité observée sur la V8, car avec 4m82, la DB One et plus encombrante (+ 10 cm) qu’une DB9. Mais cela donne une certaine ampleur au dessin de l’arrière, qui malgré sa longueur n’allourdi nullement la ligne du véhicule.
Si la proposition a de quoi choquer les adeptes d’Aston Martin par sa franche volte-face par rapport aux modèles actuels, elle a pour mérite de proposer une voie de développement pour de futurs modèles, qui devront assurément faire évoluer le style pour l’heure trop conservateur.