« Dorénavant, pour gérer son permis de conduire ça se passera avec le médecin traitant et non avec un médecin agréé qui vous voit pour la première fois », s’est félicité Gérard Raymond, président de la Fédération. « C’est le fruit d’une grosse dizaine d’années de travail » auprès des ministères concernés, a-t-il souligné,lors d’une conférence de presse présentant 15 propositions issues des « États généraux » du diabète organisés par la fédération pour améliorer la qualité de vie des diabétiques.
Dans la législation actuelle, le médecin agréé doit « juger le candidat diabétique apte à gérer son hypoglycémie ». Le permis n’est attribué que pour une période limitée à 5 ans sous réserve de l’accord de ce médecin. L’accord intervenu mardi entre la Fédération, la Sécurité routière, le ministère de l’Intérieur et celui de la Santé « explicite » le circuit à suivre par les diabétiques, a indiqué à l’AFP la Sécurité routière. « On précise désormais dans la brochure +permis de conduire et diabète+ que le diabétique doit en parler avec son médecin traitant et/ou son diabétologue. Le praticien évaluera avec son patient s’il doit passer un contrôle médical avec un médecin agréé par la préfecture. Si les conditions d’aptitude ne sont pas réunies (mauvaise compréhension ou mauvaise maîtrise du risque d’hypoglycémie, hypoglycémie sévère ou récurrente) ou si le médecin ne se prononce pas sur le risque, l’usager doit passer une visite médicale auprès du médecin agréé », indique la Sécurité routière.
Cette « explicitation » ne nécessite pas de circulaire, précise la Sécurité routière. « C’est un assouplissement considérable », a estimé M. Raymond. « Si le médecin traitant ou le spécialiste juge que son patient est apte à gérer son diabète, il n’aura même pas besoin de le déclarer à l’auto-école ». La visite médicale auprès d’un médecin agréé est imposée depuis 2005 pour les diabétiques, parmi de nombreuses pathologies (cardio-vasculaires, neurologiques, addictions etc.). Le risque posé par le diabète – un malaise au volant en cas d’hypoglycémie – peut être facilement contrôlé et « la sécurité routière nous a dit n’avoir jamais eu connaissance d’un accident de ce type« , a rapporté le président de la Fédération.
Le docteur Jean-François Thébaut, membre du Conseil d’administration de la Fédération, appelle les médecins à « se responsabiliser » pour trancher eux-mêmes. La mesure est emblématique des efforts de la Fédération pour que les diabétiques mènent une vie la plus normale possible, en dépit des contraintes de leur affection (mesure de la glycémie, piqûres …). Parmi les 15 propositions de ces États Généraux lancés en 2017, auxquels ont participé près de 60.000 personnes (ateliers, enquêtes, plate-forme sur internet), figure la demande d’une révision des textes qui interdisent l’accès à certains métiers (marins, personnel navigant commercial, police, gendarmerie, douanes …). « Le statut de travailleur handicapé peut être un frein », a souligné M. Raymond. La Fédération défend l’élaboration d’un statut « intermédiaire », qui permettrait au salarié diabétique d’aller à ses rendez-vous médicaux par exemple, avec une compensation pour l’employeur. Les 15 propositions, qui mettent notamment l’accent sur la prévention (repérage du diabète, éducation à l’alimentation, activité physique), seront présentées le 12 novembre aux députés. En France, 3,7 millions de personnes sont traitées pour diabète, dont 90% de type 2, causé par des facteurs génétiques mais aussi environnementaux comme l’alimentation et le manque d’activité physique.
Par AFP
C’est une bonne chose.
Mais 10 ans de discussions pour changer la situation alors qu’il n’y a aucun cas de malaise lié au diabète en conduisant de recensé montre bien les lenteurs de l’administration !!!
une jeune personne diabètique n’a pas plus de risque au volant parce qu’il connait lui les différent symptomes avencoureurs d’un état de santé ou il peut avoir une faiblesse médicalement il a appris il est suivi par des specialises régurièrement il a des visites pour prévenir justement les risques une personne sans soucis de santé peut avoir une défaillance sans qu’elle s’en rende compte donc où est le % LE PLUS HAUT EN RISQUE