La beauté n’est pas un critère
Batman, Transformers, Goldorak ou Predator ? Vous avez le choix, car le design extrême de cette Hipercar (sic) conviendrait à chacun d’entre eux. Cette hypercar se distingue des productions Ariel habituelles par la présence d’un cockpit fermé, des portes dièdres, mais l’on retoruve un peu le style « arachéen » dans la face avant saturée d’appendices aérodynamiques, les énormes ailerons avec une dérive d’aileron de requin type LMP et un arrière-train qui se rapproche de celui d’un avion à réaction.
L’équation de la puissance électrique et du poids
La Hipercar, oui avec un « i » (pour « High Performance Carbon Reduction ») n’est encore qu’un prototype de course dont le nom n’est d’ailleurs que provisoire. Pour l’instant, elle a été assemblée avec des panneaux de carrosserie imprimés en 3D pour faciliter la fabrication, mais les versions finies auront des panneaux entièrement en carbone pour un attrait matériel plus haut de gamme et pour abaisser le poids. Ariel a une image de fabricant de voitures légères et il espère, malgré la batterie et les mœurs EV, rester sous les 1500 Kilos. La Hipercar sera un véhicule entièrement homologué – crash testé, testé en soufflerie, testé sur les émissions, les travaux.
Le monstre embarque un moteur électrique de 295 ch pour chacune de ses roues motrices individuelles, sachant qu’il sera proposé en deux ou quatre roues motrices. A cela s’ajoute une batterie de propulsion de 62 kWh sous le plancher de la cabine ; un système de refroidissement multi-circuits extrêmement compliqué pour les différentes sources de chaleur de la voiture ; Ce qui de l’arrière ressemble à un conduit de turboréacteur est « le prolongateur d’autonomie de la turbine à gaz », de 47 chevaux, dont la fonction n’est pas d’entraîner les roues mais de recharger la batterie.
L’intérieur du prototype est encore très spartiate et sa configuration n’est pas encore figée. Quatre modes de conduite seront proposés dans la Hipercar : Eco, Sport, Serious et Fun. Le mode Sport donne à la voiture accès à environ 80 % de ses réserves totales, soit 1180 chevaux. Ainsi configurée, la voiture ne manque certainement pas de puissance.
Les chiffres de performances sont encore au stade de la simulation, mais Ariel annonce un 0 à 160 Km/h en 4.4 secondes. Ce serait battre Bugatti Veyron , mais rien n’est impossible !
Caractéristiques
Puissance 1180 ch (4WD), 590 ch (2WD)
Couple 1819 Nm (4RM), 897 Nm (2RM)
Moteur Quatre moteurs électriques (4WD), deux moteurs électriques (2WD), plus prolongateur d’autonomie à turbine à gaz essence de 47 ch en option
Poids à vide 1556 kg (4WD), 1445 kg (2WD)
Longueur 4298mm / Largeur 2152mm (avec rétroviseurs) /Hauteur 1354mm /Empattement 2685mm
0-60mph 2.09sec (4WD, simulé)
0-100 mph 4.42sec (4WD, simulé)
60-120mph 3.51sec (4WD, simulé)
Vitesse maximale 155 mph (4WD et 2WD)
Batterie 62,2/56,0 kWh (total/utilisable)
Autonomie : 240 Kms (WLTP) sans prolongateur d’autonomie
Réservoir de carburant 35 litres
Déjà que l’Atom était littéralement inconduisible, 1280 ch sur 1,5t ça va être l’hallali.
Pour le design j’hésite entre une Batmobile et le pire de Detroit en show car des 50’s – ce qui se rejoint n’est-ce pas !
C’est pas très beau, mais il y a une turbine à gaz, donc de mon point de vue la classitude est assurée !
Pareil je trouve ça très moche mais l’intégration du prolongateur d’autonomie est géniale !
Il vaut mieux une SECMA.
Comprends pas !
Une Secma c’est très bien mais c’est comme dire qu’il vaut mieux une Golf GTI qu’une Porsche 911.
À quoi ça sert ??
Ben…. Une notion du plaisir automobile, du plaisir conceptuel, de la maîtrise de l’ingénierie complexe,….