L’Ariel Motor Company spécialisée dans les véhicules déjantés fait passer l’aventurier Nomad à sa deuxième génération. On connaît bien l’Atom, biplace à carrosserie ouverte sans toit, terreur des circuits, mais Ariel a aussi développé le Nomad pour faire le fou hors-piste ! Le Nomad entre dans sa 2e génération avec une refonte approfondie, puique le petit constructeur anglais affirme que « seuls trois composants proviennent du modèle de première génération : le volant, le pédalier et le bouchon de réservoir »
Moteur de Focus
Le changement le plus notable se situe sous le capot. Alors que le Nomad d’origine utilisait un moteur 2,4 litres Honda avec un compresseur, le nouveau modèle passe à un bloc turbocompressé de 2,3 litres de la Ford Focus ST. Il développe désormais 305 chevaux et 520 Nm de couple, améliorés avec plus de puissance pour le buggy tout-terrain homologué pour la route.
Cela représente une augmentation de puissance substantielle de 70 chevaux par rapport au modèle précédent. Cependant, le Nomad 2 dispose d’un ECU commutable avec trois cartes différentes. Outre la configuration haut de gamme, il existe des configurations moindres avec 302 ch pour le modèle de milieu de gamme, et 260 ch pour la configuration de base.
Léger et dédié au baroud sportif
Visuellement, ce gros insecte motorisé ne change guère mais gagne cependant en espace intérieur et en corpulence. On constate aussi que les 4 gros phares de toit sont remplacacés par une paire de 4 blocs LED. Dépouillé, Le Nomad 2 fait pencher la balance à seulement 714 kilos à vide. Par conséquent, ce sont des perfomances de supercar car Il ne faut que 3,4 secondes pour atteindre 100 Km/h avec une v-amx de 215 Km/h.
Compact et bien campé sur sa base (empattement de 2,39 m ; longueur de 3,4 m mais 1,86 m de large et 1,47 m de haut), le biplace a été conçu pour affronter certains des terrains les plus difficiles grâce à l’approche de 48 degrés et aux angles de départ de 64 degrés. Il repose sur des roues de 16 pouces avec des pneus Yokohama Geolandar A/T 235/70R16 et utilise des ressorts hélicoïdaux Eibach sur les deux essieux. La rigidité structurelle a été considérablement améliorée puisque la rigidité en torsion du châssis a augmenté de plus de 60 %.
En option, par rapport à la boîte de vitesses manuelle à six vitesses de la Focus ST, Ariel vend le Nomad 2 avec une transmission séquentielle Quaife dérivée de l’Atom 4 et de l’Atom 4R.
À la hauteur du grognement supplémentaire permis par la transplantation du moteur, le nouveau Nomad 2 dispose de freins de 40 % de grande taille. Moyennant un coût supplémentaire, Ariel prend les étriers AP à quatre pistons et les disques ventilés de 290 mm de l’Atom 4 et les monte sur les quatre roues.
Les options sont nombreuses, notamment des alliages forgés de 18 pouces et des roues Beadlock de 16 pouces. Un ABS réglable par le conducteur coûte également plus cher et est livré avec des réglages routiers et tout-terrain sélectionnables. Une « couverture de toit» offre une protection contre les UV, tandis que le porte-bagages monté à l’arrière renforce le caractère « pratique » de cette machine tout-terrain survoltée.
Le prix commence à 67 992 £ (environ 80.000 euros) au Royaume-Uni avant d’ajouter les options, plus d’une centaine au choix !
« constructeur américain » ???
c’est certain que le traducteur automatique, c’est confortable pour publier des articles, mais ça ne respecte pas vraiment vos lecteurs.
Joli jouet – pas pour moi merci. Si encore il était électrique !
oui oui oui ! évidemment que les lois physiques plaident pour celà ! on pousse la réflexion optimiste car en ces temps même les automobilistes ont besoin d’énergies hautes. Hautes est le terme paradoxal. Les 4 x 4 : on sait tout sur eux . On les voit on les a vus sur les routes asphaltées au point où ils ont par évolution fait dire aux fabricants qu’il fallait des « bagnoles » surélevées . Nous voici avec un panorama bouché pour 100 ans au moins – Alors cet Ariel , outil radical c’est sur , s’il pouvait influer des constructeurs à penser des engins raisonnables , pas trop dimensionnés, surélevés, agréables tant à rouler qu’à voir évoluer, se garer aussi . je dis qu’on va aller du bon côté . Je voudrais ne pas être « à côté ».
Il me rappelle le petit buggy Honda Odissey dont je rêvais étant gamin, celui que mes parents n’ont jamais voulu m’offrir….
ca doit être un sacré kif, je connais d’anciennes carrières ou je jouerai volontiers avec
714 kg
Ca doit être super sympa
🙂