Ares Panther Evo : la De Tomaso Pantera réinventée

Ares Panther, la guerrière de la route

Appelé Panther Evo, le nouveau modèle remonte à 2017, lorsqu’il a été révélé comme concept par la société Ares Design, une entité basée à Modène et créée par Danny Bahar, l’ancien directeur controversé de Lotus. Ares a beaucoup fait parler d’elle notamment lors de son procès, gagné qui plus est, sur le droit d’usage du design de la Ferrari 250 GTO.  Depuis lors, le Panther a été continuellement développée pour évoluer vers cette dernière itération ; comme auparavant, la supercar construite à la main emprunte son châssis et sa transmission à la Lamborghini Huracan, mais Ares lui a donné sa propre saveur. On retrouve évidemment des références stylistiques fortes de la Pantera : une ligne en forme de coins agressive et très animale, les échappements arrière en position surélevée et centrale,  la ligne de toit, les épaulements larges, des phares avant escamotables, les grilles d’aération au-dessus du compartiment moteur.

Une Panthère au coeur de taureau

Sous le capot, plus rien à voir avec l’ancêtre, qui empruntait des V8 Ford 5.7 litres. Ici, le V10 de 5,2 litres est d’origine Lamborghini et génère 641 ch (10 ch de plus qu’un Huracan STO ) grâce au réglage spécifique à Ares, et envoie de la puissance aux quatre roues via une boîte de vitesses DCT à sept rapports. Certes, on distingue un sélecteur de vitesse en H entre les sièges mais la Panther Evo utilise des palettes conventionnelles, et le sélecteur de vitesse est utilisé pour basculer entre la conduite, le point mort, la marche arrière et le stationnement (bien qu’il offre une fonction séquentielle). Complétant le sprint de 0 100 Km/h en 3,1 secondes selon les données fournies par Ares, la Panther Evo est une fraction plus lente qu’une Huracan Evo hors de propos et atteint une vitesse de pointe de 325 Km/h. Les freins en carbone-céramique de série ne seront pas de trop pour freiner les ardeurs d’une telle bête.

Un intérieur bien mieux fini qu’à l’époque )

Malgré une carrosserie entièrement en fibre de carbone – travaillé à la main qui plus est – la Panther Evo pèse également 84 kg de plus qu’un Huracan STO, mais elle est richement aménagée à l’intérieur, avec des garnitures en cuir nappa et alcantara, des sièges en carbone sur mesure et un tableau de bord qui reprend le dessin de la Pantera d’origine, avec les aérations rectangulaires, la même disposition de console centrale ou encore le design de l’instrumentation. La finition est bien entendu autrement plus raffinée que le modèle d’origine. L’écran d’infodivertissement central et le pack de numérotation numérique de la Huracan restent cependant.

Comme toujours avec les supercars fabriquées à la main à faible volume, les propriétaires peuvent choisir parmi une pléthore d’options sur mesure et de demandes de personnalisation, de la forme et du moulage des sièges aux matériaux de la cabine et à la peinture extérieure. Le prix et la disponibilité n’ont pas été annoncés pour le Panther Evo, mais des transformations de ce genre dépassent souvent les 500.000 euros, hors voiture donneuse.

(2 commentaires)

  1. Je suis déçu, c’est juste une Huracan recarrossée.
    La sublime Pantera était propulsée par un small block V8 Ford, hors, des small blocks Ford existent toujours à la vente sous forme de crate engine (moteur sur palette).
    Si j’avais les sous, j’achète cette superbe nouvelle version, je vire le V10 Lambo et je fais monter un 427 Ford. En fait, si j’avais les sous, je m’achèterai direct une Pantera GTS.

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