Apple et voiture autonome : le ver est dans le fruit  ?

Réduction d’emplois chez Apple

Apple a en effet indiqué sa volonté de réduire le nombre de ses employés travaillant sur la voiture autonome.

La société répond ainsi aux indications de CNBC affirmant que 200 personnes étaient d’ores et déjà parties de son projet Titan – axé sur ce domaine – et qu’une partie d’entre elles allait être redéployée au sein du groupe. Des informations communiquées au média américain par des employés directement affectés par cette suppression de postes.

« Nous avons une équipe incroyablement talentueuse qui travaille sur les systèmes autonomes et les technologies qui y sont liées » et « nous pensons toujours que les systèmes autonomes promettent des opportunités énormes, auxquelles Apple a la capacité de contribuer de façon unique », a ainsi déclaré le groupe.

Ajoutant toutefois qu’en 2019, l’équipe allait « concentrer son travail sur des points clés », et que de ce fait certains employés seraient affectés à d’autres entités. Ils devraient notamment , travailler sur l’apprentissage automatique, un des secteurs liés à l’intelligence artificielle. D’autres seront néanmoins licenciés.

Projet lié à la conduite autonome toujours d’actualité selon Apple

Si l’on en croit Apple, le projet demeure toutefois à l’ordre du jour. Si depuis quelques années déjà, le groupe laisse entendre qu’il travaille sur un système de conduite autonome, la société n’a jamais fourni de détails sur l’avancement de ses travaux dans le domaine.

Si dans un premier temps, il était bien question de mettre sur pied une véritable voiture autonome, une « Apple car », le concept sur lequel elle travaille semblerait au final plus proche d’un système de conduite autonome que la société pourrait ensuite proposer à des constructeurs automobiles.

Les documents faisant état d’une soi-disant voiture autonome Apple se sont vite fait plus discrets à la suite des licenciements survenus en 2016, suivis d’une information digne de foi mentionnant qu’Apple projetait de s’associer avec – voire d’acheter – un constructeur existant, au lieu de partir de zéro.

Nombreux étaient alors ceux tablant sur un rapprochement avec Tesla, puis McLaren, mais aucun accord n’a au final vu le jour. Aucune BMW i3- basée sur une hypothétique Apple Car n’aura non plus émergé au final.

En août 2018, Apple a recruté Doug Field, ancien vice-président de Tesla chargé de l’ingénierie. Le groupe avait alors confirmé qu’il maintenait son intérêt pour les systèmes autonomes. Ajoutant même qu’Apple avait « des capacités uniques d’y contribuer » et qu’il s’agissait du projet d’intelligence artificielle « le plus ambitieux jamais créé ».

Source :  AFP, Digital Trends 

(20 commentaires)

  1. Savez vous que la marque Apple a été créée un 18 juin ? C’est l’Apple du 18 juin … voilà voilà….

  2. Le projet titan vire au néant. La voiture autonome n est pas pour demain et c tant mieux. il y a encore tant de progrès à à faire en terme de sécurité et puis la majeure partie des automobilistes souhaitent encore prendre du plaisir au volant ..
    Il n y a qu a voir le succès du concept Renault au dernier salon de Paris, ça en dit long …
    Les géants de l industrie rêvent d un monde ultra connecté pour uniformiser les comportements et encore mieux nous tracer..pour mieux vendre..
    La voiture autonome sur autoroute pourquoi pas mais elle ne pourra jamais être fiable sur nos réseaux secondaires , si Apple et Google jette l éponge ce n pas par hasard..
    Les lotus et mx5 ont encore de beaux jours devant eux !!

    1. « la majeure partie des automobilistes souhaitent encore prendre du plaisir au volant  »
      Ça je demande à voir. La majeure partie des lecteurs de ce blog, oui, la majeure partie des automobilistes je n’y crois pas.
      Pour beaucoup de personnes la voiture est un moyen de locomotion, pas un moyen de prendre du plaisir. Les clients Lotus et MX5 utilisent leur voiture pour aller d’un point A à un point B en prenant de plaisir, les clients Dacia ou SUV utilisent leur voiture pour aller d’un point A à un point B. Pour ce type de client la voiture autonome ne sera que du bonheur, même plus besoin de s’embêter à conduire, on peut faire des trucs à la place tout en allant de A à B, et je ne parle même pas des commerciaux, VRP, technicien… qui pourront vendre, dépanner, téléphoner, utiliser leur ordinateur pendant ce temps perdu que représente le trajet de A à B en voiture comme ils le font déjà dans le train.

    2. Le concept de la voiture connectée de la fin des années 2010 n’est-elle pas l’équivalent du multiplexage du début des années 2000 et du drive by wire d’entre ces deux époques : des technologies qui devaient résoudre tous les problème, auxquels les constructeurs se sont rués dessus sans réfléchir, et qui au final ont créés plus de problèmes qu’ils n’en ont résolus ?

      1. …euh @shooby, le multiplexage du début des années 2000 est dorénavant largement au point …on ne revient jamais en arrière !
        les « plâtres » sont essuyés 😉

    3. le succès de L’E-legend sur le salon peut faire quand même penser que la voie idéale reste un engin mixte, (ou alors seul le style était en jeu ?).

  3. Cela fait longtemps que le vers est dans la pomme ! Le pire est que ce n’est pas la première fois qu’Apple est en difficulté, mais d’habitude, Steve Jobs revient pour sauver sa boite. Là, il ne le peut plus, et Tim Cook semble tellement incompétent, à vouloir singer Jobs sans en avoir le talent … ça va mal finir tout ça

  4. Mais où est la voiture volante , qui était prévue dans les année 2000 ? Cela va rendre les gens fainéants . On aura plus l’occasion de conduire , comme on appuis sur un bouton pour fermer ces volets , où allumer son chauffage à distance , où faire couler son bain ??

    1. … ou tourner une clé, appuyé sur un bouton pour lancer un moteur plutôt qu’utiliser une manivelle.
      Non, ça on osera jamais !

  5. Apple a toujours eu pour point fort de savoir sentir venir les évolutions techniques qui avaient du potentiel. Le fait qu’ils reculent brutalement là dessus après avoir pris un temps de développement/évaluation a priori suffisant devrait allumer une lumière rouge dans certains cerveaux qui pensent que c’est mûr. Et au delà, les pb de responsabilité et d’éthique (en cas de situation sans solution, je cartonne préférentiellement qui?) vont être un autre frein dès es premiers morts. A croire que chez certains, l’intelligence naturelle se fait rare pour ne pas voir venir qu’il va y avoir de longues décennies avant de pouvoir déployer ceci hors cas « autoroute », si je puis dire.

    1. Un frein peut être mais pas une annulation, c’est pourtant ce que semble faire Apple ici.
      Il y a certainement eu des morts avec les premières voitures à moteur, il y a certainement eu des fans de chevaux qui ont crier au scandale à propos de ces engins dangereux, sans âmes, sans plaisir que sont les voitures à moteurs, résultat aujourd’hui les chevaux tournent en rond dans les hippodromes et ont été remplacés par les voitures à moteur sur la route, et c’est ce qui se produira avec les voitures autonome. En combien de temps? Aucune idée. Avec des réticences des anciens qui ne veulent pas comprendre le progrès que ça apporte? Certainement.

    2. @Lym : il va y avoir de longues décennies avant de pouvoir déployer ceci hors cas « autoroute »…
      Comme toujours, plus de temps qu’on ne le dit mais moins qu’on ne le pense…

      Concernant Apple, ils ne sont jamais « les premiers à faire », juste les « premiers à le faire mieux » 😉 Donc ils iront sur le marché « mûr » pour recevoir une « expérience » de la conduite autonome très valorisante et hors de prix… En toute logique dans du premium…

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