C’est ce qui s’appelle une bonne affaire ? L’avenir nous le dira ! en tout cas, cela devrait être un sérieux soulagement pour les salariés ! Alors que des licenciements collectifs étaient d’ores et déjà prévus pour ce vendredi au sein de Drive.ai, start-up dédiée aux véhicules autonomes, Apple vient de confirmer qu’il venait d’acquérir la société en difficulté.
Drive.ai à 2 doigts de mettre la clé sous la porte
Drive.ai, startup qui valait jadis 200 millions de dollars, était censée mettre la clé sous la porte et licencier tout son personnel avant la fin de la semaine. Mais Apple apparaît désormais comme un sauveur.
Pour rappel, dans le cadre de l’émergence des services liés la conduite autonome, Drive.ai a développé un système à destination des organisations, entreprises ou gouvernements, gérant de grosses flottes de véhicules.
Il y a 3 semaines, des rumeurs laissaient entendre que Apple aurait été en pourparlers pour acheter Drive.ai, fondé en 2015 par des chercheurs de l’Université de Stanford, spécialisés en « machine learning » , qui a mis en place un service d’assistance via ses navettes autonomes au Texas. L’accord ouvrant la voie à des dizaines d’ingénieurs de Drive.ai à la possibilité de rejoindre le projet du géant de la technologie, Titan, lequel a également dû faire face à des difficultés.
Mais il y a quelques heures à peine, cet accord semblait avoir avait échoué. Drive.ai
ayant alors émis une notification à une agence publique annonçant son intention de fermer définitivement et de licencier 90 employés.
Une start-up prometteuse il y un an à peine
Reste qu’il y a un an à peine, Drive.ai apparaissait comme l’une des start-ups les plus prometteuses dans le domaine de la recherche sur les véhicules autonomes.
La société s’est fait un nom en utilisant le deep learning (méthode d’apprentissage approfondi tentant de modéliser avec un haut niveau d’abstraction) pour reconnaître et éviter les objets sur la route.
L’année dernière, Drive.ai a fait la une des journaux en effectuant des essais sur la voie publique avec ses véhicules autonomes sur des itinéraires fixes, et ce, sans aucune présence à bord de conducteur capable d’assurer la sécurité des personnes.
Une survie difficile
Toutefois, l’entreprise a rencontré de sérieuses difficultés pour survivre dans l’environnement actuel propice à la consolidation économique du secteur et de baisse des attentes des consommateurs.
Les investisseurs ont placé des milliards de dollars dans des startups dédiées aux véhicules autonomes, mais beaucoup d’entre d’elles ont réduit leur échéancier ou ont rencontré des problèmes techniques.
De nombreux experts estiment que les voitures autonomes ne verront leur déploiement complet pas avant des années, voire des décennies. Certains affirmant même, que compte-tenu des enjeux technologiques et financiers, on devrait davantage assister à un essor de services autonomes plus qu’à une réelle émergence de véhicules 100 % autonome.
En parallèle, de nombreuses grandes entreprises travaillant sur la technologie envisagent des partenariats afin de répartir des coûts colossaux en recherche et développement.
En attente de précisions
On ne sait pas exactement combien de personnes employées chez Drive.ai verront leur emploi maintenu chez Apple, ni si les licenciements massives prévues par la startup se dérouleront comme prévu ce vendredi.
Selon les sources d’Axios, Apple aurait racheté les actifs de la société, y compris ses voitures autonomes, mais Axios et le San Francisco Chronicle laissent entendre qu’Apple a choisi d’engager directement des ingénieurs de Drive.ai. Certains salariés pourraient ne pas être du voyage ….
Apple a par la suite confirmé avoir acheté Drive.ai.
L’avis de Leblogauto.com
Bonne ou mauvaise affaire ? l’avenir nous le dira … reste qu’Apple aura attendu le dernier moment pour investir dans la start-up … permettant certes de la sauver en partie … mais de l’acquérir à moindres frais dans une course à l’échalote ou le montant des investissements se chiffre en millions de dollars.
Sources : The Verge
Pas sûr que la raison de ce rachat tardif soit le prix, sachant qu’Apple a près de 300 milliards de dollar disponible…
Donc cette start up passe de 200 de valo a presque rien… mais alors y’avait quoi de valoriser a 200 ?
Du vent ?
Plus sérieusement, c’est pas nouveau que les valorisations ne sont pas toujours basées sur des éléments tangibles.