La Lancia Delta n’échappe pas à cette règle. Nous avions évoqué évidemment la « New Stratos » de MAT, les « Futurista » et « Safarista » hors-piste d’Automobili Amos ou la variante électrifiée de GCK. Cette fois-ci, il s’agit du modèle développé par Angelelli Automobili appelé « Hintegrale », jouant ainsi sur la fameuse l’appellation de la fameuse HF Integrale sortie en 1987. Mais plus qu’un restomod, il s’agit plutôt d’une réinterprétation à partir d’une feuille blanche, un peu à l’image de la Kimera EVO37.
Après la présentation de la supercar D-1 Superperformante, la société de tuning italienne revient sur le devant de la scène avec les premières images des différentes versions de la Hintegrale. Angelelli Automobili déclare que la voiture est le résultat de « l’unification de divers brevets d’entreprise », allant du système aérodynamique actif au châssis.
Aérodynamisme sophistiqué
L’Hintegrale est construite sur une monocoque imprimée en 3D faite d’un alliage de titane et d’aluminium, sans joints, soudures ou vis. La structure s’inspire des os d’oiseaux et a été construite à l’aide d’outils spécifiques à l’industrie spatiale. Le « squelette » est associé à une carrosserie clairement inspirée du passé et très modernisée sur le plan aérodynamique. Si l’on reconnait la silhouette de la Delta de profil, avec notamment le large montant à l’arrière du pavillon, les face avant et arrière adoptent un design tout à fait contemporain au niveau des optiques, des boucliers, du diffuseur ou encore des flancs très sculptés.
Avec une garde au sol très basse, l’Hintegrale s’appuie sur 12 prises d’air aérodynamiques actives qui sont pilotées électriquement et varient en fonction de l’accélération, de la vitesse et du freinage. Par conséquent, la force de pression varie de 400 à 750 kg. La technologie est omniprésente, la voiture intègre par exemple une vue panoramique à 360 degrés qui permet, entre autres, de ne pas utiliser les rétroviseurs. Le cockpit dispose d’un écran tactile unique avec des menus pilotes configurables.
4 versions jusqu’à « 950 CV » !
Testé sur plus de 96 000 km sur différents circuits virtuels (sic), le restomod Lancia Delta sera disponible en quatre versions, dont une variante 100 % électrique. La gamme commence par un modèle équipé d’un moteur quatre cylindres biturbo de 1,8 litre (la même cylindrée que la S4 des années 80) d’une puissance de 280 ch et d’un hybride de 1,8 litre (avec deux moteurs électriques arrière), disponibles dans des configurations allant de 400 ch jusqu’à 550 ch en « WRC version », dotée d’un kit aérodynamique encore plus typé rallye.
Et enfin – il y aura aussi une version 100% électrique à quatre roues motrices, « e-WRC version », qui développera 950 ch. Toutes les machines de la série s’adressent avant tout aux collectionneurs, avec des prix allant de 90000 euros pour les versions de base à 550000 euros pour la version 550 ch WRC. L’idée est de produire une cinquantaine d’exemplaires des modèles les moins puissants, tandis que les versions les plus performantes seront produites en seulement 25 exemplaires.
Splendide !
stellantis c’est l’antithèse de la passion italienne…..la médiocrité a remplacé le talent…..du coup on comprend la nostalgie
Oui ,le culte des anciennes idoles n’est pas prêt de s’éteindre et ce quoiqu’en disent les Hauts parleurs. Voici un projet de Haute technologie et de « bonne » facture . C’est beau !
Concernant le look, j’ai l’impression d’avoir un croisement entre une Delta S4 et une De Tomaso Pantera pour l’avant. Je suis pas fan. Une Delta S4, c’est bas et large, là, à cause des grosses roues, on a une ceinture de caisse très haute qui donne l’impression que la voiture a été compressée en largeur. Et les grosses ouvertures latérales dignes d’une Lambo, c’est too much.
L’aéro active pour une voiture dont la vitesse n’est pas la caractéristique principale, ils se font plaisir.
Le seul point positif est une entrée de gamme moins chère qu’une 911, pour une voiture aussi exclusive, s’ils y arrivent, chapeau !