Elle est déjà bien entamée cette saison 2006 du trophée ANDROS, mais il est tout juste temps d’en parler, car il semblerait bien qu’il y ait du rififi dans le peloton.
Déjà, l’équipe de Max MAMERS avait fait fort en pénalisant, réglementairement, en poids Yvan MULLER, le terrible dominateur de la discipline, qu’il a remporté déjà tant de fois que l’on ne se souvient même plus qui l’a gagné avant lui…
Mais comme MULLER excelle, décidément, sur ce terrain, le voilà encore et toujours en lice pour la victoire finale. Ce n’est pas au goût de certains qui sont loin d’être des amateurs ou qui sont d’aussi forte tête que l’alsacien.
Prenez le cas de PROST, Alain de son prénom, qui n’a rien perdu de sa soif de vaincre, bien qu’il s’en défende en prétextant son demi-siècle. L’épreuve d’ISOLA 2000 a donné lieu à de jolies politesses du style » je respecte les gens honnêtes, sportifs, réguliers et Yvan MULLER n’est rien de tout ça » ou » Il (MULLER) est prétentieux et se prend pour ce qu’il n’est pas« , tandis que l’intéressé, aguerri aux joutes du BTCC, jouait le tout surpris en donnant du « ce Monsieur » pour parler de l’ex-quadruple champion du monde de F.1. Un passif accumulé qui a éclaté au sujet d’une manoeuvre à l’entame d’un virage serré, comme quoi, il y a des choses, dans la vie, qui vous poursuivent…
Ce week-end, à LANS EN VERCORS, c’est DAYRAUT, autre challenger à la succession du terrible Yvan, qui va avoir des raisons de se fâcher, puisqu’on lui a interdit de prendre le départ de la dernière manche, suite à une réparation effectuée rapidement, et nécessaire suite à un accrochage en course avec la TOY de PANIS. Accrochage qui avait entraîné un drapeau rouge. Pour le second départ, le toulousain s’est vu refuser, réglementairement, le droit de le prendre. Pas bon dans la course au titre !
Max MAMERS a réussi, par ses ajustements, à tellement équilibrer le plateau que les protagonistes en sont maintenant à se crêper le chignon. C’est bon pour l’audience, la preuve, mais il est temps de reprendre les troupes en main. Avant la déconfiture, ce qui, pour l’ANDROS, serait un comble.