André Chardonnet fait son cinéma

Pour parler de stars et dautomobiles, le club Autobianchi a voulu évoquer les liens privilégiés tissés par André Chardonnet avec le 7ème art. Le dynamique importateur français, dAutobianchi depuis 1962 et de Lancia à partir de 1973, a très vite compris le pouvoir du « placement ». Et il a aussi noué de véritables amitiés, avec Alain Delon en particulier, toujours au volant de ces italiennes dans les années 70 et 80,  Beta pour « Le Gitan », Gamma et A112 dans « Trois hommes à abattre », Delta et Monte Carlo « Pour la peau dun flic » ou encore Trevi dans « Le Choc ».

De nombreux films français de cette période seront riches en voitures de ces deux marques, de lA111 de Piccoli dans « Max et les ferrailleurs » aux Thema et Y10 d « Un homme, une femme 20 ans déjà » en passant par les Stratos et Beta Spider des ringards, ou les A112 d »On aura tout vu » et « Banzaï ».

Cest en France que la Primula, ici visible en version coupé, fut la plus exportéeet vue au cinéma : « Pierrot le fou » en 1965, « Lhomme qui trahit la mafia » en 1967, « Que le bête meure » en 1965 ou encore « César et Rosalie » en 1972, cette Autobianchi a connu son heure de gloire sur pellicule. Une Primula qui aura laissé, malgré son modernisme et ses qualités, plus de traces sur les écrans que dans nos rues.

 

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