Alpine dévoile…une moto développée avec MV Agusta

rapprochement transalpin

En attendant une expansion de la gamme, Alpine fait feu de tout bois en communication depuis le plan de relance validé par Luca Di Meo. Outre un ambitieux programme sportif (F1, WEC et rallye, avec d’ailleurs la première victoire de l’A110 R-GT dans sa catégorie à Monza), la firme tricolore se lance dans le deux roues !

Le projet s’est développée évidemment en partenariat avec une référence du secteur, en l’occurrence MV Agusta, la firme de Varèse qui a acquis ses lettres de noblesse entre les années 50 et 70, en cumulant pas moins de 38 titres mondiaux en vitesse moto, grâce notamment à Giacomo Agostini et John Surtees. MV Agusta a déjà établi des connections par le passé avec l’automobile, puisque le moteur de sa supersportive F4, sortie en 1999, avait été développé à l’origine par Ferrari, avant d’être revu et corrigé par le constructeur. Plus récemment, Daimler est entré au capital de la société à hauteur de 25%. La F4 avait eu droit ces dernières années à des séries spéciales Senna puis LH44 en l’honneur de Lewis Hamilton, grand amateur de motos. MV Agusta, c’est aussi une marque qui a connu des hauts et des bas, qui a disparu corps et âme dans les années 80 avant de renaître grâce à la détermination des frères Castiglioni, à qui l’on doit aussi la renaissance de Ducati. Un parcours qui a donc des similitudes avec Alpine, au destin tout aussi tourmenté.

Look français, cœur italien

L’association est plus que sérieuse, puisqu’il s’agit du design et de la production à…110 exemplaires d’une moto basée sur le modèle SuperVeloce, animée par un trois cylindres d’une cylindrée de 800CC.  Développant 147 chevaux à 13000 tr/min, il peut emmener la moto à 240 Km/h.

Allégée, sportive avec ses 3 sorties d’échappement, cette Alpine SuperVeloce n’oublie pas le raffinement avec des sièges en Alcantara, tandis que l’identité visuelle est affirmée par la présence du A fléché sur les carénages, les jantes noires usinées et les surpiqures qui rappellent la berlinette. Le détail qui tue se situe sur le garde-boue avec un logo représentant les Alpes et, de part et d’autre, les drapeaux français et italien. La moto est équipée de freins Brembo, d’un amortissement réglable et d’un écran de contrôle numérique tandis que le look adopte un ton néo-rétro bien pensé. Le carénage bulle et l’optique ronde rappellent le design des motos de course des années 60/70.

Timur Sardarov, PDG de MV Agusta, a déclaré :« De nombreux clients d’Alpine sont également de grands fans de MV Agusta, et vice-versa. La Superveloce Alpine réunira idéalement les deux mondes, avec de formidables synergies en termes de design, de personnalité et de style.Nous nous réjouissons de cette collaboration avec l’une des marques les plus admirées de l’histoire du sport automobile, et sommes convaincus que cette nouvelle et superbe édition limitée sera accueillie avec enthousiasme par les motards et les fans de sport automobile du monde entier ».

Patrick Marinoff, directeur Général d’Alpine, a ajouté :« MV Agusta est un symbole du savoir-faire et de l’excellence italienne, produisant des motos incomparables. Nos deux marques sont animées par la même passion pour la création de produits magnifiquement conçus et d’émotions uniques pour nos clients.La Superveloce Alpine est un bijou de design et de technologie qui ne fait aucun compromis sur les performances et le plaisir de conduite ».

Notre avis, par leblogauto.com

Alpine rejoint des marques comme AMG (déja sur la F4 800), Lamborghini (avec Ducati sur la Diavel) et Fiat-Abarth (avec Yamaha) pour conjuguer les deux univers mécaniques. La bête est affichée à partir de 36.300 euros. C’est un exercice de style plaisant et réussi, et c’est réjouissant de voir une marque française qui ose. Mais on attend désormais avec impatience des modèles 4 roues !

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(25 commentaires)

  1. Ce n’est donc pas qu’une simple déco. C’est même carrément assemblée chez Alpine. Pour le coup c’est surprenant, étonnant, ce n’est pas vraiment ce qu’on attendait, mais pour l’image, c’est top!

  2. Certe la bulle avec 1 phare rond est pour donner dans le côté rétro mais perso je l’aurai bien vu avec 4 phares comme sur l’A110 ( même disposition et dessin intérieur )

  3. La bête est affichée à partir de 36.300 euros, c’est invendable, comme la MV Agusta F4 RC LH44 à 65 000 euros.
    Renault s’est déjà bien bien planté avec Benelli, cinq scooters griffés Renault , Fulltime, Kouranos, Campus, Specimen 50 et Specimen 100. à prix « normal ».
    Là avec MV, ça va être à cause du prix.

    1. modèle exclusif, tarif exclusif. c’est sûr qu’une suz c’est moins cher, mais il y en a à tout les coins de rue.
      une BM roadster c’est déjà 20000 avec le minimum d’option, et ca reste de la grande série.
      si j’avais les moyens, avec un chèque de 100000 balles je repars avec les 2!!!

    1. Un paquet en IDF (et pas que autour du technocentre; côté sud est de l’IDF aussi), un sacré paquet dans le Doubs/Savoie/Franche Comté en général.
      Donc de ce que je vois, ça se vend et même pas mal du tout.

  4. belle bete mais ca me fait plus penser a un one-shot pour occuper le terrain mediatique faute d’actualité produit… Mais vu que ze big boss a mis Alpine ds les plans de Renault, esperons que ce ne soit pas qu’un effet d’annonce à la Sergio pour Alfa

  5. moi aussi j attends de voir ce que nous préparent Alpine pour l’avenir. Il ne faudra pas se louper, le prénium ça passe ou ça casse…

    1. Pour un motard une MV c’est premium. et sa revente d’occasion est premium recherché.
      Pour un motard une Alpine MV payé neuve premium, va décoter beaucoup plus et encore pire si dans deux ans l’histoire se termine en fiasco comme avec Benelli.
      Alpine n’existe pas dans l’histoire de la moto.

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