Après la berline et le break B3 essence, Alpina dévoile, en berline et en break, ses préparations sur les versions diesel. Oui, pour certains constructeurs, le mazout n’a pas encore capitulé.
Le diesel n’est pas has been
Bien au contraire, pour Alpina, constructeur à part entière, le diesel a des vertus – de quoi donner de l’urticaire à certains- à savoir combiner la puissance du couple et la disponibilité à bas régime. Les modèles diesel se vendent traditionnellement bien pour Alpina, étant à la fois plus riches en couple et plus sobres en consommation que les versions essence, et la recette fondamentale semble inchangée pour le dernier modèle de la firme allemande.
La D3 S est basée sur le M340d xDrive. Au cœur de la voiture se trouve une version modifiée du moteur six cylindres en ligne de 3,0 litres à double turbocompresseur BMW « B57 » , qui, sur la BMW M340d, développe 335 chevaux. Dans les D3 S, il bénéficie de plus grands refroidisseurs intermédiaires Alpina et d’une cartographie révisée pour atteindre 350 chevaux et 729 Nm de couple (entre 1750 et 2750 tours/min), soit 15 chevaux et 30 Nm de plus que la version BMW.
Première pour Alpina
Parce que ce moteur conçu par BMW utilise un démarreur-générateur de 48 volts, la D3 S est également la première Alpina à disposer d’un groupe motopropulseur en hybridation légère. L’un des avantages du système est de fournir instantanément du couple pour une meilleure réponse de l’accélérateur.
La boîte de vitesses automatique à convertisseur de couple ZF à huit rapports est adaptée, sous la forme de révisions logicielles, pour l’aider à mieux résister à des charges élevées et soutenues. Associée à une nouvelle mécatronique de transmission, elle permet des temps de réaction et de décalage particulièrement courts par exemple lors de la conduite sur l’autoroute, où la D3 S atteindra 273 Km/h en berline et 270 Km/h en Touring. En mode COMFORT + spécifique à ALPINA, la transmission passe la vitesse supérieure sans interruption de la puissance de traction.
Transmission et châssis aux petits oignons
En performances, la D3 S est plus rapide que sa cousine M340d sur la v-Max, mais les temps sont identiques sur le 0-100 Km/h, soit 4,6 secondes pour la berline et 4,8 secondes pour le break. Les Alpina ne sont pas taillées pour la piste, mais bien pour les longs trajets et l’Autobahn, comme le stipule le constructeur qui propose ici des modèles “pour les conducteurs à kilométrage élevé qui apprécient une faible consommation de carburant mais ne veulent pas faire de compromis sur les performances et la dynamique”. Un gros travail a également été effectué sur le châssis à quatre roues motrices de la voiture, qui conserve le couple xDrive basé sur l’embrayage de BMW, mais utilise un nouveau différentiel à glissement limité à l’arrière et la même suspension adaptative Alpina Sport de la B3.
Il existe également des ressorts Eibach spécifiques, et les modes d’amortissement Comfort +, Comfort et Sport sont réglés pour offrir davantage de qualité de conduite . Un cambrage négatif supplémentaire pour les roues avant doit améliorer la stabilité et la sensation de direction, tandis que les roues forgées qui réduisent la masse non suspendue de 14 kg doivent améliorer la réponse de la direction. Il s’agit des ALPINA DYNAMIC 19 » en 5×4 branches et des roues forgées ALPINA CLASSIC 20 » en 20 branches classiques, montées avec des pneus ultra haute performance Pirelli P Zero. L’autre mise à niveau majeure du châssis concerne les freins, qui sont directement transférés du B5 Biturbo. Des disques de frein composites légers sont disponibles en option.
« La forme suit la fonction »
Esthétiquement, Alpina reste fidèle au principe «la forme suit la fonction». Rien de superflu ou d’ostentatoire, tout est dédié à la performance mais aussi à une certaine élégance sportive. Outre les logos et plaques Alpina habituels, les modèles incluent des ajustements aérodynamiques subtils, des jantes en alliage surdimensionnées à 20 rayons (maintenant disponibles jusqu’à 22 pouces de diamètre) et, en option, des décalcomanies à fines rayures. L’aileron avant orné du logo et l’échappement personnalisé complètent les retouches estéhtiques. Ni trop ni pas assez, juste ce qu’il faut. Alpina propose évidemment des options de personnalisation intérieures et un affichage numérique propre.
Notre avis, par leblogauto.com
Alpina se met à la page des évolutions techniques des berlines BMW. Cette version diesel, importante pour les ventes, maîtrise l’art du compromis. Les livraisons du D3 S devraient commencer en novembre. En Allemagne, les prix commencent à 70 500 € pour la berline et 71 900 € pour le break.
Images et source : Alpina
Comme quoi il existe une place pour une Giulia break, même QV.
Oui tout n’est pas encore perdu ! La Giulia n’a que 4 ans de carriere , si comme les autres Alfa elle reste 12 ans au catalogue , ils vont peut etre se decider ?
Ça existe déjà (Stelvio)
Quelle merveille encore une fois. Ces Alpina sont à la fois dynamiques et discrètes.
Seul problème : le prix n’est absolument pas négociable (alors que chez BMW on peut arrive à 20% avec les rabais flottes) et très peu de concessions.
De la belle mécanique !!!
?
Tiens ! @AXSPORT, devient pro-mazoute ! 😉
BMW oblige
et 6 cylindres
🙂
« Le diesel n’est pas has been »
C’est le constat que j’ai fait déjà depuis des années…
Surtout quand il y a la vague d’achat massif vers l’essence pour remplacer les vieux diesels, avec par la suite énormément de déception.
SUV + essence, même PHEV, ne font pas bon ménage sur Autoroute (CF XC40 ou 3008 par exemple)
Franchement, le Diesel pour les gros rouleurs…il n’y a pas mieux ! en dehors des zones urbaines sur une longue distance.
En fait, le diesel est totalement complémentaire avec l’électricité.
Vous ne faites jamais plus de 200 km par jour… Achetez une VE.
Vous faites plus de 150 km sur autoroute à 130 et parfois beaucoup plus avec un véhicule lourd… Achetez un diesel, alors un diesel qui pousse cela permet de rejoindre l’utile à l’agréable.
encore une fois de plus
je déménage provisoirement à Amiens chez mémé, tout en conservant mon job à Roissy. Je fais de l’autoroute, beaucoup d’autoroute, mais pas de très longs trajets. Je fais plus de 50.000km par an sur autoroute, rien que pour aller bosser. Dans ces conditions, le véhicule le plus économique est….
….une ZOE électrique, avec location de batterie formule kilométrage illimité (autour de 130€)
2x125km par jour
1250km/semaine
en thermique, pour faire le plein de carburant, on y laisse son salaire…
@Wizz : c’est la raison du succès de la Model 3 par exemple.
Une berline de taille d’une série 3 320D et au prix d’une 320D mais avec les économies de carburant qui vont avec.
La fiscalité avantageuse l’aide encore mieux.
C’est là le paradoxe de la voiture électrique cette fois : toujours plus avantageuse pour ceux qui font des km mais encore freinée par son autonomie pour certains (effet psychologique ou possibilités de recharges).
Je veux bien croire qu’une électrique de 200.000 km fera moins peur qu’une Alpina D3 après 4 ans.
Mais la Alpina est vraiment sexy !
« Dans ces conditions, le véhicule le plus économique est…. »
Trouver un job plus prés, peut être même moins payé en tenant compte des économies réalisable sur le budget déplacement.
gigi
si tu as l’habitude de fréquenter LBA, alors tu aurais reconnu le contexte de cet exemple que je cite de temps en temps, pour montrer qu’une petite voiture électrique n’est pas forcement inadaptée pour un usage autoroutière
« Je suis célibataire, bosse à Roissy, bon salaire, et habite dans le 77 pas très loin.
Grand père est mort. Grande mère reste seule à Amiens, ne veut pas se déraciner de son environnement. Je déménage provisoirement à Amiens, m’occupe de grande mère pour ses dernières années sur Terre, tout en conservant mon bon taff à Roissy. Je pourrais démissionner de mon taff, trouver un autre à Amiens, qui serait moins bien payé, plus précaire. Et lorsque grande mère mourra, ce sera difficile pour moi de me postuler à Roissy et récupérer mon taff, mon ancienneté… »
C’est sûr que si grande mère était à Bagnère de Bigorre (au fin fond des Pyrénées), ça serait plus difficile pour moi à Roissy, et je n’aurai pas utilisé cet autre exemple pour illustrer la compatibilité d’une « petite » voiture électrique avec un usage autoroutière…
L’exemple de Amiens était parfait : 99% du trajet est sur autoroute, juste le temps de quitter la maison, de rouler quelques km et entrer sur l’A16 avant de sortir pour Roissy. Et en temps de trajet, ce n’est pas pire qu’habiter au sud de Paris…
Vous faites moins de 150 km, ET vous êtes plein aux as pour payer la différence entre VE et VT ET vivez proche d une borne ou dans un pavillons pour pouvoir recharger votre véhicule ET avez une véhicule principal ALORS vous pouvez acheter un VE comme voiture secondaire.Sinon vous prendrez une VT probablement essence!
Oui mais alors un VT essence légère sous la 1,3 t.
Entierement d accord avec Nico vous etes dans une categorie special et votre cas n est pas celui de tout le monde
D3S, à ne (surtout) pas confondre avec DS3.
c’est simple koko
l’un a 3 cylindres, et l’autre 6
??????
Facile
Une saxo vts ?
Yes !!!!
Alpina cela ne s’adresse pas à tout le monde.Et généralement contrairement aux nombreuses ventes faites par BMW, Alpina doit vendre exclusivement à des particuliers comme Porsche. Belle mécanique pour un très bel ouvrage.
Alpina comme je l’ai dis, ne s’adresse pas à tout le monde, bien chanceux ceux qui ont ce type d’autos qui dans tous les cas ne sert qu’aux footballeurs pros pour aller bosser! Faites nous rêver, vous l’essayez quand?
AX 1.4D
Oui bien sûr, pas besoin d une Aston v12 vu les contraintes actuelles. Il y a beaucoup de bonnes voitures actuellement dans les 110/150 ch qui ne consomment pas énormément ( 6/7 l au 100) et parmi celles la des françaises ( spécial dédicace à SGL)
Freins du b5 biturbo.
La vache ??? obligé de monter les freins de la gamme sup pour arriver a freiner la saucisse de Munich . ??
Sinon il peuvent toujours demander du côté de Stuttgart ??
Le siège social d’Alpina c’est Buchloe
Et celui de Brabus c’est Bottrop.