Le dossier relatif à une éventuelle alliance entre le chinois Dongfeng et Psa prend une nouvelle ampleur. Selon Reuters, le président du directoire Philippe Varin pourrait être sur la sellette. Le groupe chinois aurait – selon l’agence de presse – posé le départ de l’actuel dirigeant du groupe comme prérequis à un accord, un changement de direction étant souhaité par Donfgeng. Toujours selon Reuters, le patron de PSA lui-même serait contraint de diriger le recrutement de son propre remplaçant. La partie chinoise a d’ores et déjà formulé ses exigences en vue de dénicher le profil idéal : l’heureux élu devra avoir démontré ses compétences lors d’une expérience précédente à la direction d’une alliance internationale entre constructeurs automobiles.
Selon une source proche des services de Dongfeng dédiés à la stratégie, l’alliance Renault-Nissan constituerait LE modèle à suivre pour Xu Ping, le président du groupe chinois. Reste néanmoins à trouver un dirigeant capable de piloter une alliance Dongfeng-PSA et de gérer les transformations induites aussi bien que ne l’a fait Carlos Ghosn avec Renault et Nissan.
Le conseil de surveillance de PSA aurait fait appel aux services d’un chasseur de têtes, avec pour mission de sélectionner un numéro deux opérationnel pour le constructeur. Une source proche du dossier aurait expliqué ce recrutement par la nécessité de fournir du renfort à Philippe Varin, fort occupé par les négociations actuelles. Les entretiens avec les candidats seraient déjà en cours, et suivis par le comité des nominations du conseil de surveillance. Samedi matin, Le Figaro avançait un nom, celui de Carlos Tavarès…
Interrogé samedi lors d’une conférence de presse sur une éventuelle arrivée de l’ex-dirigeant de Renault au sein de PSA, Philippe Varin n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet.
Sources : Reuters, le Figaro, LCI