Le patron du Biscione, Jean-Philippe Imparato, a annoncé récemment que Alfa Romeo deviendrait entièrement électrique d’ici 2027 et que le premier modèle 100% EV arriverait vers 2024, la fusion Stellantis permettant d’accélérer ce plan produit.
Une Giulia électrisante
À l’occasion d’une interview donnée au magazine britannique Auto Express, quelques précisions sont tombées. La prochaine génération de la berline Giulia serait ainsi orientée vers le 100% électrique. En dépit des louanges dont elle fait l’objet, en témoigne les nombreux prix décernés ces derniers jours par la presse allemande (!) pour les Giulia Veloce, QV et GTA, la Giulia n’a pas eu le succès commercial escompté. Néanmoins, elle a contribué à redorer le blason en perpétuant la tradition de la grande berline racée et sportive. C’est pour cela que la Giulia aura une descendance, mais en adéquation avec les nouvelles réalités du marché. Avant Stellantis, FCA a clairement raté le virage électrique et même hybride , d’où cette nécessité de mettre les bouchées doubles pour rattraper son retard.
« Alfa Romeo aura un avenir pour la Giulia, car si la marque travaille sur ses SUV, la forme de la Giulia est fantastique, et je ne veux pas perdre ça. La voiture est absolument magnifique, il y a donc un avenir pour ce type de voiture, mais ce sera un avenir qui sera électrifié, ce qui signifie probablement 100% de modèles électriques pour Alfa Romeo », précise le directeur d’Alfa. La future génération d’Alfa Romeo Giulia abandonnera la plateforme Giorgio (celle-ci ne disparaissant pas néanmoins, contrairement aux bruits qui avaient couru) pour adopter la nouvelle architecture STLA Large du groupe Stellantis, qui est capable d’accueillir des batteries allant jusqu’à 118 kWh pour une autonomie minimale de 800 km, le tout en étant compatible avec la recharge rapide.
Selon JP Imparato, la firme milanaise travaille également sur la sportivité et « l’ambiance que vous ressentirez lorsque vous conduirez une Alfa Romeo en 2025 », avec de nouvelles sensations comme des vibrations ou des sons inédits, mais refuse de recourir à des sonorités moteur artificielles, comme ses concurrents. Les versions hautes performances pourraient ainsi être frappées du blason Quadrifoglio Verde.
Bientôt franchir un col en Brenner ?
Le petit B-SUV se fera. Il sera placé en dessous de l’Alfa Romeo Tonale et aura pour mission de faire » du volume » dans les ventes. Le nom Brenner, en référence au fameux col alpin qui fait la jonction entre la commune de Brennero dans la province de Bolzano et le Tyrol autrichien, semble confirmé à quasiment 100%. Il complètera ainsi l’imaginaire montagnard déjà incarné par le Stelvio, le plus haut col des Alpes italiennes. Le petit SUV devrait être basé sur la plate-forme eCMP de PSA , permettant à Alfa Romeo de proposer des variantes hybrides et entièrement électriques.
Notre avis, par leblogauto.com
La passion et la ferveur qui gravitent autour d’Alfa Romeo sont propices à une inflammation rapide des esprits. Depuis la fusion FCA/PSA et les nouvelles synergies, les suppositions sont reparties de plus belles : nouvelle Giulietta plus sportive basée sur la Peugeot 308, nouvelle Mito pour défier Mini, nouveau coupé GTV dérivé de la Giulia, etc. Pour la Giulia électrique, les Alfistes risquent d’avoir des sueurs froides en repensant à la grande tradition mécanique du Biscione (mon bialbero !!! mon V6 Busso !!!) mais l’automobile fait face à une (r)évolution « darwinienne » où ceux qui ne s’adapteront pas disparaîtront. On peut déjà profiter d’une Giulia électrifiée, avec le restomod bluffant de Totem Automobili.
Tous ces plans sur le comète font rêver (ou pas) mais déjà, attendons que ce Tonale arrive !!!
Une Alfa sur plateforme Peugeot, ça ne sera pas forcément pire que les Mito sur base Punto ou 159 avec ses moteurs essence (y compris V6) d’origine G.M d’il y a quelques années. Difficile de séduire largement si on ne s’adresse prioritairement qu’aux fans absolus. Attendons de voir.
De toute façon, une Alfa sur une base Alfa en 2030 devient une chimère ou un fantasme que seuls les super fans d’Afla prépubère peuvent y croire.
Ce qui est bien avec les plateformes stellantis, c’est que les caractéristiques techniques sont connues : moteur 100 kW, batterie 50 kWh et 350 km wltp …
@Emmanuel, tss tss,… 4 STLA plateformes arrivent… Jusqu’à 104 kWh et jusqu’à 700 km d’autonomie… Jusqu’à 898 ch de puissance avec la STLA Large.
Dès fin 2023, Stellantis rentrera chez les « grands » de la VE pour atteindre le top vers 2026.
Dès fin 2023, Stellantis rentrera chez les « grands » de la VE pour atteindre le top vers 2026 … alors qu’il y a deux / trois ans, Tavares jurait que la VE, c’était le mal incarné (quand il n’avait aucune solution à proposer aux consommateurs)
On ne gère pas l’industrie automobile avec les chiffres du passé… Les 10 dernières années, mais bien avec les 10 ou 20 prochaines années prévisibles.
Tavares, parlait du passé récent, pas du futur, il a le droit de s’adapter en fonction du changement du paradigme.
frédéric
faut aussi dire que le contexte a changé entre temps
avant, il y avait la Californie qui imposait un quotas de VE, de véhicules équivalents à faible émission. En dehors de ça, il y avait des petits pays comme la Norvège, le Danemark ou le Pays Bas qui taxaient beaucoup la voiture thermique, et pas ou très peu la voiture électrique. Ensuite, la Chine s’y est mis aussi, mais c’est un marché particulier, pas accessible à PSA. Bref, c’était un marché très restreint. Vers 2016 je crois, la France avait fait passer le bonus à 7000€ (ou 6000€), et enfin, les ventes avaient timidement décollé (voir les ventes de la ZOE). Bref, aucun intérêt de mettre plusieurs milliards pour PSA pour développer une voiture électrique, et de commettre les même erreurs que Renault précédemment (4Mds investi en 2010, pompeusement communiqué par Ghosn en personne)
Ensuite, l’Allemagne s’y est mis (comme par hasard avec une vraie offre de VW), ainsi que d’autres pays européens. Et en même temps, toutes les grandes villes en Europe se mettaient à taper sur la voiture diesel, sur la voiture thermique. Il est temps alors à Tavares de changer le fusil d’épaule.
Bref, rien ne sert de tirer trop tôt, spécialement lorsqu’on n’a pas un gros stock de cartouches (ps: d’argent)
La quasi totalité des nouveaux modèles qui seront présentés après 2026-2027 seront électriques…que ce soit chez Stellantis, VAG, Renault, Ford, ect…
Je ne crois absolument plus en l’avenir d’Alfa.
Dirigée par Tavares, grand cost killer devant l’éternel, promettant des baby SUV relookage express de Peugeot 2008 avec moteur puretech, cette marque va être enterrée sans tambour ni trompette. Même trajectoire que Opel, décalée de quelques années.
Marchionne avait bien enfoncé la marque, Tavares se chargera – par choix ou par incompétence – de terminer le travail.
Il me restera le plaisir d’en avoir possédé deux, des vraies avec châssis, moteur et sonorité 100% d’origine.
Cette époque est définitivement terminée partout dans le monde entier… Alfa ne risque plus rien de négatif… Au contraire, ils vont bénéficier de nouvelle plateforme ultra-moderne orientée vers la future commune à Lancia et DS… Le haut de gamme de Stellantis.
… Autre chose, je ne vois pas ce que Tavares a fait de mal ou de pas bien depuis qu’il soit en poste chez Stellantis vis-à-vis d’Alfa ????
Ah, un copain de Darkargos, anti PSA et anti Tavares.
Sauf que pour l’instant, tout contredit leurs diatribes haineuses et sans fondement.
@SGL, @Kaiser
C’est un peu facile d’invoquer la fatalité, l’évolution inexorable.
Tavares n’était pas obligé de transformer la Corsa et l’Astra en clones devitalisés de Peugeot 208 et 308. Dans le portefeuille Stellantis, il n’y a pas que la plateforme CMP et les moteurs Puretech. Pour le voir, il faudrait avoir l’ouverture d’esprit d’évaluer le potentiel des marques et pas seulement sur le plan marketing.
Et promettre un avenir 100% électrique à Alfa quand Stellantis n’a jamais conçu une seule plateforme électrique, il faut être béats pour y croire.
(Mais j’ai bien compris que remettre en cause l’action de Stellantis c’est faire du Tavares bashing)
Le problème d’Alfa : le prix d’une allemande sans la qualité perçue qui va avec … reste la décote en occasion qui reste plus conséquente de manière logique.
tu oublies aussi le service client Alfa / FIAT avec dans ma concession voisine, une mégère aimable comme une porte de prison pour l’accueil de la clientèle au SAV. Et le SAV, on y est allé beaucoup trop souvent pour une voiture de moins de 3000km au compteur
Oui enfin, depuis quelques années, la soi-disante qualité allemande est de plus en plus remise en cause, aussi !