Byd compte produire ses bus électriques aux quatre coins du monde. Il possède une usine aux Etats-Unis, il va en ouvrir une au Brésil, songe à en ouvrir deux en Europe et il a un partenaire pour la Malaisie. Au Japon, il a simplement vendus 5 bus, mais le symbole est fort.
Le Japon et la Chine sont deux « ennemis intimes ». Commercialement, ils sont chacun les premiers clients de l’autre, mais ils ne s’en vantent pas. Dans l’automobile, les fournisseurs de deuxième rang des constructeurs japonais sont souvent situés de l’autre côté de la mer de Chine. C’est également l’une des terres d’accueil pour les prête-noms qui achètent des voitures chinoises destinées à la Corée du Nord. En revanche, Byd est le tout premier à vendre des véhicules complets, destinés au Japon.
En l’occurrence, il s’agit de 5 bus destinés à la compagnie Kyotokyukou Bus de Kyoto. La ville du protocole éponyme, un autre symbole fort. En prime, des représentants du ministère du transport sont présents lors de la cérémonie de réception. Byd boit du petit lait. Même si pour l’instant, il n’est pas question d’autres commandes. D’ailleurs, ils n’ont même pas de bureau au Japon.
Pour rappel, l’eBus (alias K9) fonctionne avec des batteries à ferrite (fabriquées en interne.) Il dispose d’une autonomie de 250km. Un eBus couterait environ 50% plus cher qu’un bus diesel, mais le coût du « plein » est 5 fois moindre. Ainsi, il serait rentabilisé au bout de 4 ans. Le constructeur souligne qu’au total, ses bus ont effectués 40 millions de kilomètres.
Source :
Byd