Selon l’AFP, un porte-parole du constructeur a affirmé, dans une brève déclaration : « Nous avons reçu une demande de la SEC (Securities and Exchange Commission) et nous coopérons pleinement ». Il s’agit de problèmes similaires à ceux qui ont valu à Nissan une double inculpation au Japon, selon une source proche du dossier.
Bloomberg, de son côté, rapporte que la SEC cherche à savoir si Nissan a été précis et honnête dans ses déclarations des rémunérations de ses dirigeants dans le pays de l’Oncle Sam. La SEC tenterait également de déterminer si les contrôles mis en place par Nissan étaient suffisants pour détecter et empêcher des paiements indus.
Il faut dire que l’affaire Carlos Ghosn+ Greg Kelly se révèle tellement potentiellement énorme au Japon que tous les pays éventuellement touchés par de telles malversations présumées ont lancé des enquêtes. Ici, c’est la SEC. Mais, en France, le Ministère des Finances a estimé qu’aucune fausse déclaration n’avait été faite concernant les rémunérations des dirigeants du Groupe Renault.
En tout cas, pour les rémunérations en France. Pour les rémunérations qui seraient dissimulées et payées par d’autres entités (aux Pays-Bas par exemple), il semble délicat de se prononcer.
Une chute de dominos ?
Pour rappel, depuis le 19 novembre 2018, Carlos Ghosn est détenu dans une prison de Tokyo pour être interrogé sur différentes affaires supposées dont des rémunérations dissimulées entre 2010 et 2018. Le groupe Nissan est lui-aussi mis en cause en tant que personne morale ayant remis des rapports boursiers potentiellement « maquillés ». Tout cela reste évidemment pour le moment du conditionnel.
Cette arrestation, qui a fait tomber de son piédestal le grand patron de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, va sans doute coûter leur poste à bien plus de personnes. D’autant plus que Nissan a lancé de grandes enquêtes internes pour faire le point complet sur son fonctionnement partout dans le monde. Désormais, toute démission va paraître suspecte. Dernièrement c’est le départ de José Muñoz, patron de la performance chez Nissan, qui a suscité des interrogations.
Avec AFP
Hier des enquêtes au Japon, Aujourd’hui aux USA.
Demain l’Europe en simple spectateur.
L’Europe n’a déjà rien fait contre VAG dans le cadre du Dieselgate, il n’y a donc aucune raison qu’elle s’en prenne à Nissan(deux poids deux mesures??) 😉
Les US pillent tranquillement nos technologies et il ne se trouve personne pour mettre la main sur les pingouins qui nous pillent et posent ensuite le pied en transit sur notre sol !! Il est grand temps de mettre sur pieds une armée européenne solide et faire quelques « mis en examen »
Et par hasard, l’actuel président, Hiroto Saikawa, a annoncé la semaine prochaine qu’il va quitter Nissan sous peu….le rat quitte le navire…
Après avoir lancé les boules puantes !