Jaguar Land Rover (JLR), une filiale du constructeur automobile indien Tata Motors, a annoncé jeudi avoir nommé son patron par intérim Adrian Mardell au poste de directeur général pour un mandat de trois ans. Le constructeur automobile a également rendu permanent le rôle du directeur financier par intérim, Richard Molyneux. Mardell avait été nommé PDG par intérim en novembre 2022 lorsque Thierry Bolloré a quitté le constructeur automobile, invoquant des raisons personnelles à son départ.
Plus de 30 ans dans la maison déjà
Adrian Mardell fait partie des « meubles » de JLR. Il a rejoint Jaguar Land Rover en novembre 1990 et a occupé plusieurs postes au sein de l’entreprise, principalement liés aux finances. Après avoir passé une période entre 2008 et 2016 en tant que directeur financier adjoint et contrôleur des opérations de Jaguar Land Rover, il est ensuite devenu directeur de la transformation. En tant que membre du conseil d’administration mondial de Jaguar Land Rover, il dirige la gestion financière de l’entreprise
Adrian Mardell, président-directeur général de JLR, a déclaré : « Cela a été pour moi un immense privilège de diriger JLR au cours des huit derniers mois et je suis fier d’être nommé président-directeur général de cette entreprise fantastique qui m’a façonné au cours des 32 dernières années. Nous avons la bonne vision et les bonnes personnes pour mettre en œuvre notre stratégie « Reimagine » et je suis honoré de diriger JLR dans le voyage à venir. »
Richard Molyneux, directeur financier de JLR, a déclaré : « Je suis ravi d’être nommé directeur financier de JLR. Notre situation financière continue de s’améliorer et cela, associé à nos marques enviables et à notre investissement de 15 milliards de livres sterling au cours des cinq prochaines années, me donne une grande confiance dans la réalisation de notre transformation. »
JRL s’électrifiera « at home »
Mardell a par ailleurs confirmé que JLR ne construirait pas sa propre usine de batteries pour VE mais deviendra le principal client de la nouvelle Mégafactory Tata destinée à la production de batterie que le groupe indien va construire en UK dans les toutes prochaines années, devenant plutôt un « client phare » d’une installation qui sera construite par la société mère Tata dans la région de Londres et pour laquelle il y aura un investissement de quelques 4.6 milliards d’euros. Le choix d’implanter cette future gigafactory à Bridgewater, au sud-ouest de l’Angleterre et de Bristol, a bien soulagé le gouvernement britannique, qui doit faire face au déclin de son industrie automobile, alors que Geely avait songé un temps à s’implanter en Espagne. La marque Jaguar doit montrer la voie au groupe d’ici 2025, avec l’arrivée du premier des trois nouveaux véhicules 100 % électriques prévus dans son plan produit. Le Range Rover 100 % électrique sera suivi par les Defender et Discovery.
Bon courage…….
Il arrive un moment où je me demande si les actionnaires de JLR apprendront des erreurs de leurs prédécesseurs…
Qu’est ce qui peut mal se passer avec un pur produit de JLR à la tête de JLR…