La pandémie de Covid-19 n’aura été qu’un révélateur du feu qui couvait depuis des lustres sur le « premier salon de l’année » en Europe. Le Salon de Genève a disparu pendant 4 années avant de revenir tel le phénix en février 2024. Le seul problème : les constructeurs ne jouent plus le jeu et les salons automobiles « à la papa » se casse la figure les uns après les autres.
Il faut dire que depuis plusieurs années les constructeurs ont vu qu’ils pouvaient organiser des « reveal » en ligne et toucher plein de monde, qu’ils pouvaient se passer de salons physiques. Etre présent sur un salon coûte très cher pour un constructeur, même si cela permet de nouer de nombreux contacts pour des ventes de véhicules (au Mondial par exemple à Paris). Donc, ils ont eu tendance à abandonner les organisateurs, et tant pis pour les dégâts.
Aussi, le comité qui gère l’organisation du GIMS (Geneva International Motor Show) annonce que l’édition 2025 ne se fera pas, et que les années suivantes sont plus qu’incertaines.
« C’est une décision extrêmement regrettable qui ne doit pas minimiser les efforts et la détermination que nous avons engagés pour retrouver notre lustre. Cependant, on doit bien avouer que le manque d’intérêt montré par les constructeurs pour le salon de Genève dans un contexte industriel compliqué, la concurrence de Paris et Münich qui ont les faveurs de leurs industrie nationale, et les niveaux d’investissement requis pour maintenir un tel salon, sonnent le glas d’une future édition » Alexandre de Senarclens, Président du Comité permanent du Salon international de l’automobile.
Et pour ceux qui espèrent le retour du retour du GIMS, la fondation va demander explicitement aux autorités cantonales (ASFIP) de dissoudre la fondation. Adieu le GIMS à Genève ! En revanche, le GIMS est devenu une marque et l’édition GIMS Qatar 2025 aura bien lieu en novembre. « Il est satisfaisant de voir que les salons automobiles continuent d’attirer des marques dans d’autres parties du monde, et que le Geneva International Motor Show a renforcé son attraction au Moyen-Orient. »
Au final, comme le Dakar n’arrive plus à Dakar, le GIMS ne sera plus (jamais) à Genève. Les temps change et les barycentres automobiles aussi. Quand même l’industrie se détourne de ce qui a fait sa renommée, il faut se poser des questions. A noter que le salon de Genève aurait célébré les 120 ans de sa première édition en 2025.
Le GIMS est mort, vive le GIMS !
Et la Salon de Detroit à Singapour.
Le Lac (de Genève) aussi va au Qatar ? La France a donné son accord aussi ?
Ils ont qu’a ouvrir une franchise du salon Top Marques de Monaco qui ouvre dans quelques jours. Il y a très très largement quoi faire à Genève !
Le salon de Genève au Quatar mdr.
Un salon physique a bien plus d’impact qu’un truc virtuel, l’émotion le visuel réel etc . . .
Mais bon on voit bien que la passion auto est morte alors je comprends la décision
Le salon de Genève au Qatar… ça me fait penser au Paris-Dakar qui ne part pas de Paris et n’arrive pas à Dakar
……. coûtent très cher à organiser ????….. Palexpo est un tas de tôle ( hangar ) qui appartient au Canton de Genève . Un concert de Metallica avec 20 000 personne est rentable ….. Le GIMS avec 168 000 visiteurs en 2024 n’est pas rentable ??? … et l’hôtellerie la restauration le tourisme , , l’aéroport , tout cet argent suisse dépensé en plus du billet d’entrée ???, mal géré c’est sur , ou des emplacements hors de prix pour du hangar en tôle moche et très bas de gamme pour la Suisse .
SebG …; parle de Monaco ….. qui n’est pas la France donc pas de comparaison possible …. On peut dire qu’a Monaco tout ou presque est financé en partie par les entreprises ou commerces de Monaco ….. Comment ne pas payer un encart publicitaire ou autre … en tant que patron d’entreprise Monégasque …… sans être grillé , rayé des listes des entreprises correctes …. de la Principauté …. et cela fonctionne depuis des décennies …. Pourquoi pas la Suisse , trop pauvres , « sans-dents » comme dirait quelqu’un. ….