l’école de la course
L’Abarth F595 célèbre la Formula Italia née en 1971 lorsque la Commission italienne du sport automobile (CSAI), en collaboration avec Fiat, a voulu créer un championnat réservé aux jeunes pilotes italiens dans le but de démocratiser la course automobile, en proposant une monoplace qui soit la même pour tous avec des coûts d’exploitation réduits. Ainsi, en août 1971, Abarth, qui avait entre-temps fusionné avec Fiat, construit le premier prototype appelé Abarth SE025. La monoplace était équipée du même 4 cylindres 1,6 litre Fiat que celui utilisé sur la Fiat 124 Sport.
Le succès de Formula Italia fut immédiat jusqu’en 1979, et certains pilotes ont atteint le championnat du monde de Formule 1, comme Bruno Giacomelli, Riccardo Patrese, Siegfried Stohr et Piercarlo Ghinzani. La Formula Italia a été remplacée entre 1980 et 1986 par la Formula Fiat Abarth, avant d’être supplantée par la F3 qui connaît son apogée à la fin des années 80. Une brève Formula Abarth a été relancée en 2010 avec un châssis Tatuus, puis, à partir de 2014, Abarth a motorisé le championnat de Formule 4 italien et allemand, dans une catégorie qui constitue le premier échelon de la pyramide des monoplaces réorganisée par la FIA.
4 pots hauts perchés
Cette série spéciale Abarth F595 utilise le moteur des actuelles monoplaces de Formule 4, soit le 1.4 T-jet de 165 chevaux (160 sur les monoplaces), conforme à la norme Euro6D Final. L’hommage à la Formule 4 est évident dans la dénomination qui introduit un F devant le « 595 ». Le moteur propose des valeurs de couple maximales de 230 Nm déjà disponibles à 2 250 tr/min. La vitesse de pointe atteint 218 km/h. La boîte de vitesses est manuelle, mais sur demande, on peut avoir l’automatique à cinq vitesses avec palettes au volant. L’accélération a été optimisée, avec 7,8 secondes pour passer de 80 à 120 km/h sur le 5e rapport, comme pour la 595 Pista.
La F595 se pare évidemment de détails et de pièces spécifiques qui matérialisent son identité propre, dont un échappement « Record Monza Sovrapposto » qui adopte une configuration inédite avec quatre sorties d’échappement, deux de chaque côté, se chevauchant verticalement.
La soupape d’échappement active est commandée avec le bouton Scorpion positionné sur le tableau de bord, ce qui permet au conducteur de choisir le rugissement à l’échappement selon ses préférences. La nouvelle Abarth F595 reprend de série les suspensions arrière Koni équipées de la technologie FSD (Frequency Selective Damping) qui améliore les performances globales ainsi que le sélecteur « Scorpion mode » au tableau de bord, qui permet de jouer sur la délivrance du couple maximum, le calibrage de la direction assistée et la réponse du moteur à la pédale d’accélérateur.
Visant un public assez jeune, la F595 n’oublie pas les dernières fonctionnalités de connectivité avec le système Uconnect doté d’un écran HD 7″, une radio DAB et une connectivité Apple CarPlay et Android Auto.
Petites touches personnelles
L’Abarth F595 se pare également de détails visuels, comme les coques de rétroviseurs extérieurs et une lame de bouclier avant en finition « Rally Blue », des jantes alliage Sport de 17 pouces en noir mat, caractérisées par le badge d’identification F595 à l’arrière et des antibrouillards de série. À l’intérieur, nous trouvons un volant en cuir et des sièges sport Abarth, avec disponibilité, sur demande, de sièges Sabelts course. Enfin, l’environnement global de l’habitacle est résolument sportif avec des détails en noir sur le nouveau cadre d’infodivertissement et le tableau de bord noir mat.
Notre avis, par leblogauto.com
Rien n’indique si elle sera disponible chez nous. Avec ses 4 pots à la verticale, la F595 soigne toujours aussi bien sa sportivité de « petite teigne ».
Voiture présentée à Genève en 2008… 13 ans de carrière et des dizaines de séries limitées plus tard , ils ne savent plus quoi inventer pour faire parler de cette marque désormais mono produit tout comme Lancia. FCA une joile coquille vide en Europe que Carlos Tavares a promis d’aligner sur la « success story » PSA ;oP
C’est mieux que rien et ça pullule dans les beaux quartiers.
😉
Y en a qui n’ont carrément plus rien au catalogue…..
Navrant…….
c’est certain AXSPORT qu’on ne comparera plus jamais une Abbarth à une Opel ADAM S (forte de 150ch à l’époque) ou à une 208 GTI ou quoi que ce soit de chez Citroen (puisque VTS est trop compliqué à prononcer en Inde où sont développées les futurs citadines de la marque désormais cf Argus et Marianne).
On peut en dire de même pour les charger et challenger
Pourtant j’entends pas de critique, pourquoi car c’est pas fiat ?
Darkargos ; quel stratège , il est trop fort .
Haters gonna hate…
Guallaume chiche en japonais la prochaine fois , cela ferais plus huppé .
Pas très heureux les 4 mini pots à l’arrière, non?
Les anciens 4 pots classiques type « monza » avaient plus de gueule.
petit moteur sympathique mais dans un châssis dépassé. en espérant que Stellantis le conserve et le mette sur ses citadines?
Le moteur n’est pas sympathique c’est le pot d’échappement qui l’est !
Le moteur est très fiable
@AXSPORT : euh… j’ai lu au contraire qu’il ne fallait pas trop « tirer » dessus à répétition
Toujours aussi sympathique la petite Abarth. On en voit de plus en plus dans les rues. Objectivement elle est complètement dépassée mais le design et surtout l’échappement sont mémorables.
Mais c’est un dinosaure. Un collectionnable immédiat.
Franchement, je ne l’apprécie guère. Sympathique de l’extérieur, mais une position de conduite trop haute, trop droite, et une direction pas terrible.
Pour moins de 1100 kg je me serais attendu à plus joueur, plus kart…
@Thibaut : ben oui les 500 ont exactement les mêmes défauts.
intéressant votre analyse Thibaut
L’échappement est mémorable en effet mais il faut pouvoir assumer. En ville ça gronde comme en spéciale de rallye à 30 à l’heure…
Je pense qu’elle se vend pour ça
😉
Et les nanas adorent
🙂
Yes Axsport c’est devenu une voiture de filles je confirme
c’est clair !! et généralement elles sont particulièrement bonnes !! rien a voir avec les moches (et pauvres) qui roulent dans les 107 et vieilles twingo….de très mauvais parti, il n’y a pas trop d’héritage derrière…
alors que les filles en 500 abarth ou Mini, y’a de l’héritage et du foncier dans les quartiers chics LOL
Charmant, petit jouet au châssis dépassé, il est vrai… Mais qui conserve un grand capital de sympathie.
Une question me vient à l’esprit : est-ce que la nouvelle 500 a été étudiée exclusivement pour être une VE !?
@SGL : je crois que oui
Ça n’a jamais été bien clair même si je m’en doutais !
Cela veut dire, que FCA à l’époque avait prévu d’enterrer discrètement la 500 thermique pour la remplacer exclusivement par une 500 VE.
Un peu dommage, car 15 années de technologie au minimum les séparent… Enfin sauf pour les évolutions de la mécanique.
Oui (d’ou la survivance en thermique du modèle actuel).
je regarde cette voiture souvent. Elle me plaît car elle n’est pas un monstre. cette semaine je me suis fait dépasser par une mégane, une 500 abarth et une audi rs6. Comme je roule calmos avec mes vieilles autos, c’est la vitesse d’accélération de l’Abarth qui m’a le plus impressionné. je devais être à 80 km/ h à plat en ligne droite. Toujours sur la même route . Ensuite sur le marché de l’occasion , y a – t – il de la demande ? Est-ce que comme des italiennes que j’ai possédées jadis , cette Abarth ne serait-elle sujette à des critiques ici en France ? je n’en sais absolument rien . Mais j’aime bien cette auto.
Il faut apprécier les plaisirs rares chez Stellantis !!!
?
Europe…..