800 km au volant d’une déesse …pardon… d’une Citroën C5

La semaine de la rentrée du Blog Auto se passe sur les chapeaux de roue! A coté de mon essai de la Racecar et la participation à la course de Legends de Christophe Labédan, je rempile avec 818 km au volant de la dernière née du segment M2 de Citroën. Equipée du Turbo-D de 138 chevaux et du niveau de finition Exclusive, cette Citroën C5 m’a permis de sillonner nos routes pour une boucle allant de Paris via Chartres dans Limousin. En route pour l’essai de la berline française la mieux déssinnée du moment et découvrons si le ramage est à la hauteur de son plumage.

Avant de tourner la clé et de partir pour ce périple, voyons d’abord ce que la Citroën C5 exclusive propose lorsque vous vous installez à son bord.

Outre le moyeu de volant fixe, l’intérieur de la C5 ne dénote pas avec celui d’une Audi A4 en termes de finition et de fonctionnalités proposées. Et c’est tant mieux, car l’automobiliste que nous sommes n’a pas envie d’être un sempiternel cobaye de la rupture des styles et fonctions, trop souvent pratiquée par nos constructeurs nationaux. La vision aux alentours est bonne et l’accoudoir central, qui ressemble beaucoup à celui de la Laguna II, se laisse régler en hauteur et vers l’avant, tout en servant de couvercle à une boite de rangement bien pratique. Le confort est également au rendez-vous avec des sièges bien fermes et légèrement enveloppants. Sur la version exclusive, ceux-ci sont garnis en cuir et motorisés. Outre les réglages standards, ils proposent aussi de varier les inclinaisons d’assise et de haut de dossier. Une fois bien calé, je règle le volant est les rétros et c’est parti!

La boite automatique à six rapports passe ceux-ci sans acoups et le moteur pousse correctement. Après une première étape sur autoroute vers Chartres, qui se passe sans histoires et dans un très bon confort acoustique, nous empruntons la nationale en direction du sud-ouest.

La aussi, le confort de roulage est très bon et le système hydraulique est bien moins mou et tanguant que j’en avais le souvenir de la DS ou de la Xantia: la C5 s’est germanisée dans le sens positif du terme! Le moteur n’est pas un foudre de guerre, d’ailleurs au vu du nombre de radars mis en place par Big Brother, ça vaut mieux, mais ses reprises sont correctes et l’étagement de la boite 6 permet les dépassements des poids lourds avec une sécurité suffisante. Cela me laisse penser qu’avec un moteur de 220 à 250 chevaux, la C5 serait parfaite pour les grands voyages.

Après une étape au très sympathique Hôtel du Val de Vienne, qui se trouve juste à coté du circuit du Vigeant, nous repartons vers Paris pour terminer notre voyage par une cinquantaine de kilomètres de petites routes avant de reprendre l’A10. Là encore, rien à redire. La Citroën est à l’aise sur les départementales et l’inscription en courbe se fait de manière très neutre. Le freinage est très puissant si l’urgence s’en fait sentir et la direction précise et légère. Peu avant Paris, j’en profite pour m’arréter pour faire le plein et de calculer la consommation. Verdict: 8,1 litres au cent et ceci en ayant passé la boite automatique en mode sport de temps à autres. Ce mode, un peu trop gadget pour une voiture de cette prestance, n’apporte d’ailleurs pas grand chose au vu du manque de chevaux du moteur. Celui-ci grimpe alors plus haut dans les tours et fait plus de bruit, mais c’est tout. C’est là oû la conduite d’une C5 se différencie de celle d’un A4 ou d’une Série 3. Avec la Citroën, on se laisse glisser et on navigue plus que l’on ne roule. C’est confortable, tout en restant ferme, et on se sent au dessus du lot des acharnés du volant. Bref, un peu comme au volant d’une DS à son époque!

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