7X design GTO Vision : la Ferrari patchwork

7x design présente ici sa première réalisation complète, sur une base de Ferrai 488 GTB. Il n’est question que de design, car le moteur et le châssis restent d’origine. Cette supercar se présente comme un hommage aux bolides du cheval cabré des années 80 mais elle puise aussi son inspiration dans des modèles beaucoup plus récents. L’ensemble donne ainsi un aspect un peu patchwork, avec des mélanges de styles plus ou moins inspirés.

Au niveau de la partie avant, les phares effilés trahissent évidemment la 488 GTB qui se cache sous cette robe originale. Dans les ouïes béantes, les antibrouillards rectangulaires évoquent l’iconique 288 GTO. Le mélange entre les optiques reptiliens acérés de la 488 et les antibrouillards très « eighties » jure un peu.

De profil et à l’arrière, l’évocation de la F40 est flagrante, avec une prise d’air de type « Naca », les branchies de requin et des appendices aérodynamiques proéminents. Contrairement à la F40 qui arborait un aileron très massif et très viril, on utilise ici les minis ailerons « winglets » type FXX K. Le cache moteur n’est pas sans rappeler la F50, tandis que l’arrière expose un diffuseur proéminent type F12 Berlinetta du plus bel effet et un logo GTO à la typographie très vintage. Enfin, les jantes de 20″ ont été spécialement conçues pour ce modèle.

Le studio a décidé de produire une série très limitée de sa première création, pour les clients ayant une plateforme 488 ou F8 Tributo à mettre à disposition. Prix du caprice : 1,35 million d’euros. Mais il faut se dépêcher car cette « ristourne » sera réservée aux 5 premiers acheteurs, avant de passer à 1,8 million.

L’avis de leblogauto.com

Pour une première réalisation, le studio 7X design démontre un certain savoir-faire en matière de carrosserie et de traitement aérodynamique, avec de nombreux détails très travaillés mais des proportions un peu surprenantes. Si l’avant dénote avec un certain manque d’homogénéité, la poupe, vue de 3/4 arrière, est plutôt réussie.

Images : 7x design

(15 commentaires)

  1. Ben ouais mais non 🙂 enfin pas pour moi.

    Trop chargé, trop de modifications pour la modification.
    La politique de Ferrari en matière de modifications a-t-elle évoluée ou 7X Design a-t-il « eu le droit » (lire « payé ») pour conserver les logos ? De mémoire Ferrari demandait à ce qu’ils soient enlever dès qu’on touchait à leur production.

    1. c’est la question que je me pose aussi… il y avait eu il y a quelques années une carrosserie spéciale sur base je crois de 612 qui était très réussi dans le genre néo rétro, sans logo… là il y a une inspiration grossière de 288 GTO, c’est plutot raté.
      Maintenant Ferrari exagère, son histoire c’était de livrer des chassis et des moteurs pour que les carrossiers les habillent.

  2. L’avant me fait penser à une Hurracanne. Par contre l’arrière…..meh, il en fait un peu trop, j’aime pas du tout ces petits ailerons d’ailleurs comme sur la FXX K, on dirait des bras de T-Rex

  3. Quand meme un préparateur sort un produit plus qualitatif et original que Ferrari qui tourne en boucle autour du meme design depuis la 458 …. ??

    1. Plus original ne veut pas dire plus beau ni de bon goût… Sortir une nouveauté juste pour la nouveauté est ridicule, la preuve en est avec cet agglomération de petits bouts pris par-ci par-là, qui ne donne rien d’homogène au final.

    2. Justement, de mon cote, je trouve les dernieres realisations bien plus esthetiques. Plus en rondeur, moins de sur-design.
      Ah les gouts et les couleurs…

  4. Cette voiture n’est pas belle , les appendices aero sont grossier . Cette bouche béante pour le refroidissement moteur est inesthétique , et que dire de ces jantes qui ne correspondent pas à la voiture . Bizarre l’accord pour le blason.

  5. « Prix du caprice : 1,35 million d’euros. Mais il faut se dépêcher car cette « ristourne » sera réservée aux 5 premiers acheteurs, avant de passer à 1,8 million. »
    C’est les soldes ! A ce prix là faut pas se priver !
    Blague à part, ça rime à quoi ses embryons d’ailerons à l’arrière ?

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