Selon Suzuki, cette 4e génération est une « citadine sophistiquée et intelligente » avec « un design expressif ». Le design extérieur, justement, est plus rondouillard que la génération précédente tout en conservant globalement les mêmes traits. A l’avant, le capot surligne désormais les blocs optiques et perd les vagues de la Mk3. Les feux conservent à peu près la même forme extérieure et la calandre aussi. On peut noter dans les détails le logo « S » qui sort de la calandre pour remonter sur le bouclier avant.
Le profil est lui aussi similaire, mais on peut là encore noter un détail qui a son importance : le montant arrière perd son aileron de requin. La ceinture de caisse reste droite et est prolongée par la césure de ton entre la caisse et le toit (ici noir). Les rétroviseurs sont aussi noirs et au final cela allonge visuellement la Swift. Le pli de carrosserie qui part de la liaison capot/optiques va jusqu’à l’arrière et se prolonge par le haut des feux arrière, puis le pli de carrosserie du hayon. Cela coupe littéralement la voiture en deux parties.
L’arrière conserve lui aussi l’esprit de la 3e génération, mais avec certains éléments plus marqués, comme le bouclier arrière. Point de détail, la signature lumineuse arrière qui était en C reste en C, mais s’inverse par symétrie horizontale. Au lieu de fermer cet arrière, ils l’élargissent.
Esprit es-tu là ?
Pourtant, la Suzuki Swift ne grandit pas. 3,86 m de longueur pour 1,735 m de large et entre 1,495 et 1,520 pour la hauteur selon les versions. Si l’extérieur conserve l’esprit de la 3e génération, l’intérieur le balaie. L’écran tactile central (9 pouces) remonte pour être « posé » et non plus intégré à la console centrale. Les grosses molettes disparaissent et surtout, on a la possibilité d’un intérieur un poil plus « fun » avec des parties claires. Habituellement les intérieurs nippons sont plutôt austères.
On peut noter que les instruments de bord restent à priori à aiguilles et ne cèdent pas à la mode du tout numérique. Le volant regroupe beaucoup (trop) de boutons, dont un bouton « mute » bien pratique qui n’est pas sur toutes les voitures. Sur l’image, on a une boîte manuelle 5 rapports et un frein à main « à main » et non électrique. Si cela peut paraître « dépassé » pour certains, pour d’autres c’est de l’économie utile. Pas d’accoudoir fourre-tout entre les deux sièges avant. A l’arrière, la banquette semble plate, à voir en essai ce que cela donne.
Côté mécaniques, on trouve une nouvelle version du moteur essence Dualjet 3-cylindres 1,2 litre retravaillé pour offrir plus de couple à bas régime, tout en limitant la consommation et donc les émissions de CO2. Il est micro-hybridé avec le système SHVS 12V. L’énergie cinétique est convertie en électricité et stockée dans une petite batterie lithium-ion pour pouvoir assister le moteur en accélération.
Bonne nouvelle, la Suzuki Swift reste disponible en « All Grip ». Cette version est une 4 roues motrices (transmission intégrale) avec viscocoupleur pour envoyer une partie du couple à l’arrière si une roue à l’avant patine. La génération actuelle de Swift débute à 17 590 € (hors offre). On ne connait pas encore les prix de cette nouvelle Suzuki Swift mais ils devraient rester dans ces clous. Evidemment, les aides à la sécurité (ADAS) sont remises à niveau comme l’imposent les normes d’homologation des nouveaux modèles :
- Freinage actif d’urgence DSBS II (Dual Sensor Brake Support II, DSBS II)
- Aide au maintien dans la voie (Lane Keep Assist, LKA)
- Système de surveillance de l’attention du conducteur (Driver Monitoring System, DMS)
- Alerte de franchissement de ligne (Lane departure warning)
- Régulateur de vitesse adaptatif (Adaptative Cruise Control, ACC)
- Système de reconnaissance des panneaux de signalisation routière (Traffic Sign Recognition, TSR)
- Détection d’angle mort (Blind Spot Monitor, BSM)
- Alerte de trafic en marche arrière (Rear Cross Traffic Alert, RCTA)
- Appel d’urgence eCall
J’aimais bien la 1 et je regrette que le design s’en soit trop éloigné. De plus, la 1 commençait à devenir une petite icône de citadine comme les 1eres Mini ou la DS3 bêtement arrêtée.
Une proposition très pertinente dans le secteur, comme ses devancières.
Dommage, cet avant roudouillard/fade est clairement raté, ils peuvent d’ors et déjà prévoir un restylage… et vite… Pour les compteurs à aiguilles, pour ma part je préfère.
Je la trouve moche, on dirait une petite mamie.
« les goûts et les couleurs, on ne discute pas »
… Enfin là… Apparemment, ça se présente globalement, moyennement pour la majorité !??
Heureusement que pour le reste, cela doit être une excellente petite voiture… Vraiment petite pour le segment B, ce qui devient rare maintenant.
Par contre … zéro version VE … ça va commencer par être exceptionnel dans un proche futur.
Les VE font facilement 20 % des ventes… alors pour les citadines, cela va être sûrement 40 % dans le futur immédiat ?
Ça va être dur de tenir 7 ans…
Bien foiree cette Swift, apres on s’etonne que les voitures chinoises deviennent de plus en plus attractives…
…sortir une auto moche a un atout indéniable : le modèle précédent qui était une bonne voiture garde crédit, considération aujourd’hui et demain
La découpe du capot gâche complètement l’avant et le profil, le reste est un peu insipide, une mauvaise modernisation de l’ancien modèle. Quant à l’intérieur, je trouve le dessin très bordélique : entre le haut du tdb et le bas, il y a 5 « couches » de matériaux différents, c’est très lourd visuellement.
Aïe ! ça pique !