PSA Peugeot Citroën a été l’un des premiers groupes à la proposer en reprenant un système développé par Valeo. L’idée a été très bien accueillie puisque dès 2010, 13% des voitures neuves en étaient équipées.
Le déploiement du système a été d’abord conduit sur les moteurs diesel, aussi bien chez Citroën et Peugeot que chez Renault. Les moteurs essence reçoivent et recevront, petit-à-petit, les mêmes attributions si le coût n’est pas rédhibitoire…
« En 2012, plus de 90 % des moteurs diesel de Renault seront équipés d’un Stop & Start. Ce sera le cas également pour la quasi-totalité des motorisations à essence, à l’exception des petits modèles d’entrée de gamme où le prix est un élément important dans la décision d’achat », explique, aux Echos, Philippe Oursaire, ingénieur chez Renault au sein de la direction de la stratégie et du plan mécanique.
Et la progression devrait se poursuivre. Selon les projections de Global Insight, le marché européen devrait être composé essentiellement de véhicules hybrides, électriques ou dotés d’un Stop & Start à l’horizon 2020. Dans le reste du monde, les moteurs conventionnels représenteraient encore la moitié des ventes dans neuf ans, le reste du marché devant être constitué pour moitié de véhicules dotés d’un Stop & Start et pour l’autre moitié de voitures hybrides et électriques.
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